APPENDICE' AU LIVRE TROISIÈME,
sa physionomie est fo r t différenlse,eLê$'p6tres <dr sosâi sosà'forMtaire
sont aussi plus gros, plus nombreux; ses écailles sont moins larges,
et n ’o n t pas tant de crénelures à leurs racines : ôn n’y en compte
que quatre ou cinq, et le surmulet en a sept ou huit. Les stries de
leur éventail s’y marquent davantage. Du reste , to u t parait serfblable
' dans les deux espèces, quant à la forme et mi nombre des parties, et
quant aux dents.
Le rouget sest d’u n e co u leu r plus uniforme et, d’u n «éiîge
foifcé, plus carmin qüe le surmulet,, avec les p lu s beauîfe'SEafiets
irisés, mais, à ee qu’M paraît, sans lignes jaunes. Le dessous dé son
corps est argenté -: ses nageoires Sont jaunes*! lj
CTest la Méditerranée, rqui (e§t le sépur principal Jafe
rougetj il s j prend dans-tous'les. parages} d’ordipairmsur
les fonds limoneux. On célèbre surtbut)deux- des ( ôtes de
Provence, et particulièrement1 ceux de Toulon. 11
dans la nier Noire et jusque sur le sM w ^ lle la TauritM
Hermann, cité par Georgi, prétend m»Été‘ qu’on ëffipfcllje
dans quelques fleuves de Sibérie3 maïs nous'àunBns^Pf^
de preuves bien positive^ our admettre uri^^pmlje.â^®-
tion1. Sut nos côtes deTOcéan, et surtout danSja|\ïançlie^
il devient rare ; et toutefois M. d’Orhigny ta vu et des|ii%
à Ija Rochelle. Bîocîi allègue Pennant,'cofmrne i’ay^ut pla-
servé sur les côtes de Cofnouailles ; mais Penhabt dit pré?
cisément le contraire : il n’y à: vu que lp süfpaülèt:2
Je ne sais si ce n’est point aussi une mépRise de Müfler,
qui le lui fait compter parmi les poissons du Hanemarck^
il l’aura confondu avec lé surmulet.
Bloch représente assez bien cette espèceri|pJ^48 , %. 2),
si ce n’est qu’il donne des dents à la mâchoire supérieure.
1. Description delà Russie, part. BOE, fc tH , p. 1928. — *2 . Brii . Z o o l,t. TU,
p. 2 2 9 . — 3. Zool. darde, prodrom., p. 4y, n.° Jgg.
Il »prétend, dans soir grand ouvrage*, l’avoir reçue de Co-
rômaE'de|| mais, d^iifès'lDé' <|u il en dit ensuite dans son
Xé'-tnaïïüS v itta tus qu’il avait confondu
Il Mæraît y^^ôxr'oes variétés dans l’espèce du rouget et
dans celle du surmulet,' ou peut-être existe-t-il des espèces
voi&ipes qui n’ont, pas encoréété assez bien distinguées.
Ainsi Aldr,Qçvande (Pisc.y.p. 123) représente un grand
surmulet, envoyé d’Espagne‘-à dorsales tachetées, que
Èliltëbder (Bloeh, Sjràk, p. 8b) nomme muHus hispanicus.
M.ctè' Martens parle de certains rOugets du port de Venise}
appelés barbon d îp o r to , et qui sont plus obscurs de
caifleu* que les autres. "
M. Ilafinesque fait une .espèce particulière de certains
pn|J|e^>de Simler, jqpiï intitule mulhis fuseatus3. On les
appelle, dit-il, triglia difango.
La GOuleur|feÿ p lu tô t brune que rouge : des lignes jaunes parcouren
t *§|s flancs. La-queue est brune a la base, rougeâtre à l’extrémité,
elilès J i^ ^ o t e s paires-àipeu près orangées. I l leur trouve la tête plus
obtuse et ttpÿins tronqpée qu’au surmulet; deux expressions q ui ne
nous paraissent pas faciles a concilier.
Les1 dessins* communiqués par M. Risso nous montrent
un très-petit surmulet, qui a sur les flancs des taches d’un
rouge vif, séparées par des lignes bleuâtres, et du noirâtre
vers la pointe de la première dorsale.
Nous-mêmes nous avons reçu de Messine, par M. Biberon,
un petit’mulle de la forme du surmulet,
d!un beau rouge de rubis, avec deux lignes dorées, et des points
1. Part. X , g. 81. 2 . Édition de Schneider, p. 79. — S. Caratteri di aie uni
m to ù gencri, etc.; Païenne, 1810, p. 8 5 .