au milieu , mais alternativement.#!! eôt.é droit dans l’une,
du côté gauehe dans la «pvaute4s;i
Les espèces de ce genre ^ ' ressemblent bêapeoup , et
leurs différences sont moins frappantes que leurs Caractères
génériques, ce qui fait qu’il est difficile de les distifagâèr
dans les descriptions qu’en ont données les voyageurs et
les naturalistes; et voilà pourquoi des. auteurs graves qui
n’avaient pu voir par eux-mêmes les individus venus de
différentes mers, ont pensé que -la même* espèee^vivait
dans les deux Océans ,• mais une comparaison attentive
et immédiate détrompe bientôt de cette • erreur.
Z ’Ho LO CENTRE. A LONGUES NAGEOiRESî
(H o lo c en trum . lo n g ip in n e , nob. ; H ô loC en tru s soghp*, B o d ia n u s
p e n ta c a n th u s e t S c iæ n à r u b ra , Bl., et A m p h ip f io n m a te ju e lô ,
Bl., Schn.)
L’espèce qui fait l’objet de ce premier article ; et qui
nous servira de point d e comparaison pour le reste- du
genre, est celle qui nous paraît avoir éf© décrite le- plps
anciennement et par un plus grand nombre d’auteurs. Elle
est propre aux côtes de l’Amérique sur la mer Atlantique.
Nous l’avons reçue du Brésil par M. DelaLnde; #e laAfaiv
tinique par M. Plée et par M. Acbard; de Potto-Riçoffipfe
Saint-Thomas par M. Plée, et de Saint-Domingue par
M. Ricord. Le nom d’holocentrum longipinne, que nous
lùi donnons, dérive de ce que la partie molle dé sa do'r-
1 . Bloch, part. VU, p. 4&; Lacépède, t.IV , p. 351 ; Shaw,mL IV, part. II,
p,-553. Ils ont même commis.une erreur moins excusable en donnant l’holoçentrum
pour européen, et en s’appuyant sur Duhamel, quoique cet auteur dise expressé-
ment du sien qu’il en ignorait l’origine.
sale et ie#y fourches de Sa caudale sont plus longues et
plus ddititues quë dans' aucune autre'espèce du genre.
Son corps est ovale*- légèrement comprimé ; sa queue devient
beaucoup plus müice. La hauteur d u corps au milieu est trois fois
et demie dans la longueur ; celle d u tro n ço n de la queue y est plus
’ de douze-fôis.~Le profil descend.Obliquement, et pa r une ligne
légèrement, convexe ; le jnûseàu est u n peu moins c o u rt qu’au my-
f rip ristis, mais i ’éeil est aussi ’grand. La longueur de la tête est à
’peu près le q u a rt .de la longueur to ta le , e t sa hauteur à l’endroit
de la- nuque'égal© presque sa' longueur.
Le orâtte «st sotdpté des mêmes palmures en éventail que dans
le myripristis jîéhaeïteô de ces palmures a sept rayons, d o n t l’in -
' terne est phis écart#; leurs tiges Sfe p o rte n t de même en avant et se
bifurquent : entre elles est l’échancrure p o u r les pédicules d e sin ter-
1 maxillaires,'pins profonde que dans le myripristis. B y a aussi des
striés oblique# au-dessus de l’orbite un péri en apière. Entre l’oeil
e t lé bout du ïfihseiiû est une grande ouverture de narine., et à son
b o rd aftlttM'eur s’éivapçtçnit-tine autre excessivement petite, comme
une piqûre d ’aiguille. Le premier sous-orbitaire donne en avant
deux giîfîsjsésidents o u Crochets plats, q ui croisent la racine du
màxillaif#; jen'suite- viennent des dentelures assez marquées, puis
' de fines jusqu’à, la tempe; mais il n ’y en a qu’un rang, et non pas
déux cÔmme au myripristis. Le maxillaire m’a pas n o n plus des
dentefurès’ à s ô r r angle infé rieur, mais sa surface est de même en
partie1 rride et sillonnée. Le préoperctde à des dentelures fines a
ses deux b o rd s , mais non au rebord de-sôn; limbe,- en sorte qu’on
n’y en voit aussi qu’u n rang et n o n pas deux. Ce qui le distingue
. encore mieux, et ce qui -fait même le caractère le plus apparent des
h o loç entrums, e’est la grosse et longue épine de son angle, qui se
dirigé en arrière vers la racine de la pectorale et dépasse u n peu
le b ord des "ouïes; elle est sillonnée et rude. L’opercule a dans le
haut deux grosses épines plates, dont l’inférieure est plus petite.
Son- b ord au-dessus forme un petit lobe a rro n d i; au-dessous il est
rectiligne et à dentelures pointues. La moitié de sa surfe ce est sil—