354 APPENDICE AD LIVRE* TROISIÈME.
compte que huit à neuf appendices -escales. grêles àssefc longues,
lia rate est grosse *; située' triès eu avant-sous l’estomàe, d’une belle
couleur neité. Là" vessie natatoire est grande, à parois.mixtces, dont
la couleur, ainsi que celle du péritoine, .est d’un beau rose, .Une
■ grande quantité- de graisse enveloppant les intestins. ^
MV Plée assure quon fait peu depàs de cé poison à la
Martinique. Margrave se born!e à dire de celui du Brésil,
qu’il est mangeable PisOn ajoute que sa chair..esft friable,
grasse* et à besoin d’être assaisonnéepaurse conserve^
Mai#M. Pee^ «otts assure.dans ses nat.es que cTésÉt un des
pôifsM's^ès plus estimés de la Havane, et qu’ibsy paie le
double de tout autre. Il est assez singulier qu’il n’en tsoit
question ni dans jSloane,- ni dans Brown j ni.d^uis Parra.
Gmeliir a fait f ort mal à propos de ce poisson une Variété
du sùrmujet dtEurope. BlOcfh, dans sonr gïand ouvrage,
semble, quoique sans meilleures raisons, plus tentée "de lé
croire une yâfiêté du rouget ; mais danS son S jstem a iÉbst
revenu, a l’idée de Gmelin ; et bien certainement c’e$t un
individu de cette espèbe qu’il avait sous les yeux quand il
a pu jlire dû surmulet ( Syst., p. 7 8 ) : sèquente,specie
(a; mullo barbato) differt dëntibus utriusique majcilloe te-
re tibm , obtusis, supra quos prominent quatifoj majores,
quorum duO inferiores rétrorsum et extrorsum versi sûnt :
contra sequens dëntibus Vnaæittoe superioris mret.
C'est la même confusion qui a' pu lui faire dire que le
surmulet sè trouve sur lés cotes dJAmérique ; erreur que
M. de Lacépède q’a pas manqué de répéter. '
■ ERÉSÉCS. $ 355
'L ’U pMÉüS PONCTUÉ.
* t$(dJfî&neU£ jmnctcitus, p $ b ,.yt
La Martinique possédéen^or-e un muTle qu’elle nomme
jowrw^onimç H »pr^édent^t qui a de même une rangée
de d en tsr tfr r é l^ chaque une épine à l’opercu
le.,ï^ ^ i p e^ p r ^ fo u s les # |f^ të fe s du précédent, si
gpf^iesll que son museau éMllû» Ped plus-connexe* Les
barbillons iatteiguent le bord postérieur de l’operçule.-Nos
individus mont pas de dent& prpûhues.
Un d’eqx, arrivé nouyellementjpar'jrjesrsoins deAi Acbard,
dans,]#. plus grand état de fraîcheur, •
"'' a^dbtiffë^iilïéu àéîd joue d’un beaurôugéjlè dessus du üiüSeau,
le b^fîfëilaî^hd,e,* l’dpeÉcrnè, d’ùn jdône vèrdâtre. Une teiht’é jaune
' règne;têb|ng du flanc, et''sous elfé:hne teinté*Pàsëh le Bësibus'du
blanc, .ét toutes les nageoires sont jaunes. La caudale,
. l’anale{À^s.vemrRle§ OIÛ cependant leurs.<rayons orangés. Aumi-
; lieh dé chaque écarlïeéslhné petite'taché ou plutôt un reflet argenté
ou lilas, et l’oU voit trois lignes-étrdites de la même couleur qui së
rendent de l’oeil au museau. Aux côtés ’du corps, sur le.jouge et-le
jaune, se voient ^atrFôu cinq larges taehes. peu^narquées et nuageuses,
d!ime>tçinit!Ç bït^pfe,. ,v
. p . I —^ A,TY €. l i s 1
* j e rapporte à pette. espèce une.figure que j’ai trouvée
dans le recupil de.peintures fait au Mexique par MM. Sèssé
et Mociguo,|ét qui pre'serite'les mêmes caractères. Ou y
nomme ce ppi^son iriullus punçtatusx et en espagnol sal-
monete, cqmjme lé mulie d’Europe..
Il est représenté tout entier d’un beau rouge, avec une petite