1 5 8 m ¥ be ; TROISIÈME.' PEECOÏDES.
inférieur. Son opercule se termine p a r deux pointes à peu près
égales, et il y en a u n peu plus hai糧uhe troisième encore assez
, marquée. Les palmettes de son crâne o nt jusqu’à onze brins.;,Cet
holocentre paraît avoir offert les-mêmes distributions de couleurs
que l’oriental.
D. 11/13; A> 1/9 ; @ii7; P. 15; juj 1/7. gjj
L’individu est long de Luit pdüéès.
L ’H olocentre de l’Ascensi'Ôn.
( H o lo c e n tr um A s c e n s io n s , nob. ; P e r ç a A s c e n s io n is , L in n . ) 1
Le poisson indiqué dans Linnæùs d’après Osbeçk.(Yoyage
à la Chine, p. 388), sous le nom de perça Ascensionis, qui
a huit rayons aux branchies et huit -aux ventrales, et la caudale
fourchue, est nécessairement un de nos hojocentrufns.
D après Osbeck, lés nombres de'ses- rayons seraient
D. 11/16 J A. 3/14^C.n|6 i P. 1^3 v. 1/7 a ’ }
mais on peut croire aisément qu’il aura compté double le
dernier rayon de la dorsale et/de lanalë', quil aura wfc
en ligne de compte les épines de la base de la caudale^et
quil n’aura pas aperçu la quatrième épine anale, cachée
dans le sillon de la troisième!
Son poisson était rougeâtre dessus, blanchâtre dessous j
il ne décrit les épines des opercules et des préopercules
que comme de grandes dents. Au rèste, nous, ne plaçons
ici cet article que pour n’omettre aucune indication.
1. Le iutjan de T Ascension, Laeép., t. IV, p, jgT; Pamphacanthus Ascensionis,
Bl., édit. Schn., p. 210,
1 X ’HOLOCEWTEE ©lAfeÈME.
(H o lo c e n trum d ia d em a , n o b .; H o lo c e n tru s d ia d em a , L a e é p .)
Cette jolie espèce a été découverte par Commerson, et
décrite sur ses d-éssms par M. de Laeépède (t. IY, p. 372 ,
et t. III, pl. 32, fïg. 3). Parkinson en â aussi laissé un dessin
put? à Otaïti et intitulé scioena v itta ta . Cest le poisson qui
estrépresente et décrit comme nouveau sous le nom de
perça pulchella, d’après un individu de Sumatra, pal
M. Bennet, dans le Journal zoologique anglais- ( U II I ,
P-'fOEÿ et pl. 9 , fig. 3). M. 3Vtathieu, officier distingué
-Artillerie, l’a apporte de l’Isle-de-France au Cabinet du
Boiv On l’a;reçu Üe Timor par feu Péron^ et les naturalistes
mfe. l’expédition de M. Duperrçy l’ont pris à lile de
Bop|)ora, l’une der celles de la*Sociéié*-; Ainsi l’espèce
habité, toute l’étendue de la mer des Indès, et se porte
fort ayant dans l’océan Pacifique.
•! Sés formes son* les mêmes que dans l’orientai, mais elle n’atteint
g tiè rèp lu s de cinqvà six pouces de longueur. La première dent de
* sou'sous-'orbitaire est sétiie u n peu p lu s forte que les autres. Ses
épirres‘‘ préoperculàirès et operculaires Sont médiocres, et à l’opercule
c’èst la supérieure q ui est la plus forte. Il y a n eu f brins à
ses palmettes ; h u it lignes fort prononcées, longitudinales, argentées
e t Même lisérées de b ru n , régnent de chaque côté de son corps
sur üti fond général, qui dans la. liqueur paraît d’u n beau d o ré ; et
c’eSt ainsi que Commerson l’a enluminé : mais u n dessin fait par
M, Lesson sur u n individu frais, nous apprend que'quelquefois ce
fond est.rose, comme dans l’oriental. Ses nageoires sont jaunâtres,
excepté lap iém ië rè aô rià lè , qui a sur toute sa longueur deux larges
bàiideré noires, une près de la ba sê ^ làu tre au tiers supérieur dje éa
hauteur ; ou p lu tô t cette nageoire est n o ire , avec une ligne blanche