Le} PERCIf^ÇEILLISSÊ.;
’{Perdis, cajj.eellq.tas note.).
La plus, belle espèce, de pereis .que nous ayons^ encore
vuej est celle que nous .àppej^foâs^anceUata. TVL de Liâëé-
pelfc’ien a donne à la planche ï3 de son déuxiehïé volume,
Ëg. ÿ) une Êgure fort exacte,‘aL,oubli près "d’une ePrnfra la
dorsale, et l’a déerite (t. III, p. 4'ao ët 47^0^ous le,nbm de
labre tétracanthe. 1SI o.us â.y©o§. kÿOHStaïë iÉëntlK sur
l’original mêffîe*'dofrt i l s-est servi.'Sën bodian tétradcfiàhe
( t I V , p . 2 8 Ô è ï o q 2 j 5e s y é n ê o ïf e flÿ ë s - p r o b a b r èm ë u ^ l^m em e
espèce;.mais comme çébüdian.fëtracanthe neM. caractérise
que par le nombre de Se^rayons, il ne .seraijtjg^.împosgiblé
non plus que ce fut l’un des pereis-précédeng : toujours
est-çe-bien sfiremen’t un percis^et non ‘un bodian.
L’individu que nous décrivons'auprès dèsnèuPpOu!cëS.
Sa forme est à peu près celle de.notre première espèce : le ljpbe
membraneux de l’os cïavicijlaire est p lm ru a rq u é ; la dorsale é p ineuse
plus basse et plus. liée, a la molle ; les petites dents de sâ
mâchoire supérieure sont serrées et égales^^mimfâ une finê-scie,
éxcepté les douze antérieüoes, (pii spnt pius. Fortes* ;
'éài' bas il y 'e n a six o e 'â » fortes en ayant eï trois «Jeëliaque
c ô té ,’séparées des antérieures pa r de petites, serrées dôrbmé ceîles
d’en haut. La j,oue est bien conyçye,;, mais, o n n ^ p e rç ç it p o in t à la
vue que le ,préopercule soit crénelé.
Dans la liq u eu re e poisson paraît d’u n grîs îoussâtre. Dés bandes
verticales plus foncées/liséréës d é b la n c , partent alternativement
en Üessus'et en dessous d’iirie bande longitudinale, et; o n t; les
unes vers la dorsale, près-dé laquelle elles se bifurquent; les autres
vers le v entre, où elles re jo ig n en t,. en se rétrécissant, celles de
l’autre, côté. Des points bruns sont épars, dans les .intervalles*; ,on
voit en outre de chaque côté de la nu q u e , à peu près à l’endroit
du sUCscapniaire?, u n e tache ro n d e , b lanchâtre , semée de points
bruns ^jgBfBpujrée d’u n -cercle; b ru ù et> d’un ceéCle blanc. Sur le front
aojft quelques traits .bruns et quelque^ points blancs; il y a aussi
, .quelques,tr&fts blancs ru bas, de, la jjpue, sur laquelle on aperçoit
des vestiges {d’un e large bande verticale ,b rü n pâle. H paraît y en
avoir aussi eu une semblablé sur l’offcSrcnle. La dorsale est blanchâtre,'
sa partie épirieuse est très-basse, et paraît avoiSf été noirâtre
! avæ’ë-'une bande1 Wàfrche au ^milieu. Trois gros points b ru n -n o irs
occupent chaque intervalle d é fra y o n s de sa partie m olle ; l’anale
n’a que cinq:ou;six de ces"points, et sur une seule ligne, à sa partie
postéçiêure; ,La caudale a aussi dès points bruns dans-les intervalles
-dèj^s.. raypjjî8 , . et .de plus , il y;,,a près de sa base à son b ord
supérieur .une tache ro n d e /b ru n e , cerclée de jaunâtre, q u i, ainsi
que le s deux de la n u q u e , forme u n véritable ocelle; ses angles
sont tin penÉfcaigùîsés en pointes. Dans cette espèce la pointe des
ventrales ne dépasse-pas les pectorales.
B.,6; D.,5/22 > A. 1/17 ; C. 15 j 17; V. 1/5.
Il faut remarquer .que nous avons décrit les couleurs
d’aj^esj un individu conservé depuis long-temps .d an s la
liqueur; en sOPte^que les nuances peuvent en avoir changé;
mais la-distribution en est toujours exacte.
Le P ercis ocellé.
p h f P e r c is o c e lla ta , n o b .)
Le caboes-laowf.&e Renard (t. I, pl. 6 , n.° 42) est
un peEeisr yoisiif . d e - . t r o i s premières espèces par ses
tache.s, et de la cinquième, 'par L’oceHe* qu’il a au bord
supérieur de La caudale. Son genre se juge aisément par
sa forme généraie nt par la petitesse de sa dorsale épineuse.
La Êgure fait ce poisson brun, avec trois rangs de taches
noires le long de chaque côté du corps, et des ocelles
3. 26