faire le type d’une famille particulière, -comme nous ver-
rdteïqu il Breffl -absolument s’y résoudrep our les mu lieset
pour plusieurs autres, trois genres qui, chacun' séparément,,
devront former les types d’autant de familles. Cefï 'ce qui
arrive aux naturalistes? dans toutes les *<É£SS'ès des êtres
organisés, pour peu qu’ils cherchent à les*disposer d’après
les rapports naturels de leur conformation ytcâr la nature
n’a pas songé à remplir les ..cadres de nos méthodfes ": elle
n’a pas suivhdans ses ouvrages une ligne unique,
dichotomie précise. : Chaque -être a* sa destination dawsdé
vafte plan'de fa créationV c’est p ©UT cotte destination» qüfil
•est organiséf et-telle forme a dû être empreinte de caSrâc-
tèfes tint particuliers, qui l’isolent en quelque su ttey tandis
que d’autres se sont reproduites un graudmombre de fbis
avec des modifications légères. Ce souLfeésrapproohemtens,
ces isolèirtens, ces distances infiniment variées ûue lef na-
turaliste doit faire connaître ; et il tromperait ses- léoieürs
s’il leur laissait croire que les rapports réels desrêtres qu’il
décritj sont tels qu’ils peuvent paraître dans <ees échafaudages
Systématiques que la nécessité ‘ailfait établir pour
conduire à la détermination de leur nomenclature. v
CHAPITRE XXXI.
Des Sphyrehes.
ZQvçct, en grée, est un marteau, mais c’èst aussi un
trait, un dard1; et c’est dans oé dernier sens qüè l’on On
1. Phayorinus, à te mot. (Rondelet, p. 2 2 ^.)
dérive' d'énfeinittffiOp?> d’uu poisson# auquel dés
Athéniens rdî®»mbadeht ' l e q u i - fÉsif^ussh le
nom d’uhe/éÿpèee^d'e* t r a i t d e dard, épies»Latins celui
de sudis* Ou <àe‘$udes, qui dans leur- l'ahgû'e signifie un
pieu. Toutes abcs dénomiti&fcîoms Annonçaient un mUS’éaü
pointu. Il est dit d’ailleurs» qUê la spfiyrènè ressemblait à
l’orphie3^ quelle était»de forme.aloûgée4,;assez grande5,! et
quelle» »yivait ent troupes. A *
1 D’àp'fè&fîèOs ôpdica-tionS', il éjtait naturel qu’on appliquât
éfrdosrIfenn poisson dont la forme ^è^ngée^t^pointue est
t^Jl'emeu£;jpr on© n c é q u e les Ëspàgnofe d ’auj olkedihuh (L’appellent
feA^eto^c^Ê-ü-dire *brocke, d’oèf est venu son nom
langue spet.
Ce qui laisse“ d’ailleurs peu dôute^sur la signification
de j^ugeuvçç.', c’çat,|[iue, .ce nom se coms.e’i^e ençore^à^peu
pjèb parmi lés Grecs 'modernes,-et pôhrle mêmeqmisson,
casst-rà-dire,p®iu|r .notre- spçtJ < - »
ïa^s Ilalrens*nomment1 ce< spkfflfrbroeheê' de mer, luzzer
ou lupio marinü, luzzij&tètCL, a ca/ii^e de, ses durits» fortes
et upointpes,,, seul. trait,,4e ressemblance ,qui ,le .r^pp^che
du brochet de rivière,; » car tc^ut le r*gsie çle leuryorgajnj^a^
tfoiu’a diffère (absolument^,- et lés. dents elles-mêm>gs&rà-’ont
que’ dès »rapport» superficiels» y* elfes »ne Us ont ni pla.ce^-'ini
accompagnées1 de la même manière.
Gépendant.çüest d’après eetteeireéhstance que Linha^às,,
1.' Athénée, l.VÏI, p. m: '^U'2. Sudis latine appdlata, a Groecis sphyrama
rosiro similis nomini. Pïmt, 1. XXXlI^c.afn — S.- Athénée, loc. eit. —. 4i> 2(^u^tiircci
Oppian.,, ffa l., lib. I , (y .r 7a. — 5. Magnitudine iipter amplissimosrarus,
sed tamen non degener. Pliné, loi. cit. — 6. Ari|r., 1. IX, c. à
I. HoWdelêt (p. 324") le dit des Orées modernes en général; Félon (p. 1S6 )
seülerhéntrdes! Lesbiens.
"Ail d i