Une.de ces espèces na que quatre râyonsdiibfes; les deux
autres en ont' cinq.
C’est l’espè'cé à quatre fils ou rayons libres que M. Son-
nerat nous a-efiydÿ’ée.plirtipulièrenuuit s.ous le nom dp
pêche-roubal. Russel la décrit et la représente plancfié
et dit que les natifs la nomment magarjellèe; et Shaw,,sur
cette notiçe de JR.u)Ssel| a établi son polynemus teiradac-
tylus.
Quant aux deux espèces à 'cinq filets, elles ne sont pas
aussi aisées à distinguer ni ai diSeerner dans les * figures'et
lès des captions quon en a dôhnèes.
Lime des deux ést plus aloUgeè/et a les fourches dé sa
queue prolongées en fîtamens. Russel la représenté (pi, i.8‘4),
sous le nom de m«g^èo.yÆée/forkexactemeiil poàr la caudale,
mais un peu moins Eienq>our le museau. Shâw en a
fait son polynemus indicus. M.'ljeschenauit naus l’a envoyée
de Pondichéry sous le nom de valan-kala:
L’autre est d’une taille plus raccourcie; les filets de sa
queue sont plus courts; sOn museau, un peu i*his<vmnif©aÿ*
mément Convexe : nous l’avons aussi reçue' dePondjchéry
par M. Leschenaultyïsëlou lequel elle gfjfciomm'é pole-kala,
C’est à l’une de ëes deux eshèêës^à cinq râyons que se
rapportent Y émoi ou polynemus plebeius de Broussonnet,
le polynème ra y é , donné par M. de Laeépède • d’aprM un
dessin laissé par Commersoa ,* et le polynemus pîebeius;>
publig par Blochfpl. 4oo), d’après un individu qui lui'avait
été envoyé dé Traqquêbar sous le nom de k a la -m in e je t
comme aucune de ces figures ne montre de longs fils à: la
queue, on doit croire quelles appartiennent toutes; au pole-
kala, c’est-à-dire à notre seconde espèce.1 Nous pouvons
même l’affirmer pour celle de Gommerson, dont nous pos~
CH AP. X X X III. POLYNÈMES.
sédons le *$ujet.original rapporté sec par ce naturaliste, original
qui nbûs a mis'à meme de rectifier les fautes de son
dessin qt de la gravure qu’on en a laite. Nous ne pouvons
ndn plus avoir aucun doute sur la figure de Broussonnet,
dont les formes raccourcies sont suffisamment caractéristiques.
Celle de Bloch est un peu trop alongée, et sa tète
n’est pas;très-bien faite; mais les lignes de son dos et les
formes ïde ses nageoires? la ramènent encore à la même espèce
que les deux autres.:
^C’æst bienlsfiteàïent aussi sur cette espèce queVlaming
avait, fait: fidre la figure de son roal, que nous avons citée
ci-dessus ,.;etqui est si horriblement défigurée dans Renard,
p îNous affecterons donc le nom de polynemus plebeius à
l’espèjee qui. a cinq rayons libres et le eprps court; nous
doOnëmns'iCelui àepolynemus uronemus à celle qui, avec
le même nombre de rayons libres, a,le corps plus alonge
et la queue.; terminée par dei longs filets ; et nous laisserons
à-fêspèee qui n’a que quatre rayons libres, le nom de
polynemus tétradactylus que Shaw lui a donné ; il nous
servira'.à là distinguer dè l’espèGe. du Sénégal, qui na aussi
que. quatre rayons libres, et que nous appellerons polynemus
quadrifilis.
h e POLYNÈME TÉTRÀDACTYLE.
{P o lyn em u s té tr a d a c ty lu s , S h a w ; T r ig la a s ià tiè a , L in n .?
P o lyn em u s te r ia , B u c h à n .; M a g a -je lle e , R u ss.)
Cette espèce à quatre filets des Indes, ou le vrai roubal
de nos colons de Pondichéry, a été représentée et décrite
pour la première fois d’une manière distincte par M. Russel
(pl. 83) sous le nçm indien de maga-jellee, quelle porte