GHAPITRE XXXÏIL
Des Poly-nèmes.^ :
Les, polÿnèiites,' sont au nombre de Ces genres q u i,
tenant^ plusieurs famifie|? n’apparjtiennëfi't préciséineiit à
àueune*f ou qui du moins ne sy îàissent pàs lier etforte-
meiffl;. Leur ilthséaü proéminent et^ecailleux semblerait
devoir les faire placeyikïa suite des sciènUsuLes- écailles
qui ooWrçent trois tfe leui| nageoires Verticales ifesJrapprocheraient
aussi de plusieurs des genre^g^ofêfe familier, et
lès lieraient même à .quelqueS^gliïfs’æëgMe des squammi-
pennes; mais leurs dents palatines* et VéiuéiieiMes lesi'Ea-
mMerâient' à éëîléiibs perehesÆhfin, ils tiennent jusqu’à
un+certain pôMt aux trigles par lesTâyôns libres1 dve-leurs
pectorales et par la séparation de lei|rs uagêcri^es.
Artedi a^ établi Ge genre dans le grand ou^tage,detlfebaj
eiSlmmeprespèce qu’il avait' observée* ne hfi parut-aÿok
que cinq ray&ns fi)res ,«Abomina le genre pentanemus.
Cest Gronovius qui, ayant vu u n e 'é sp è^ ’iysept
a trouvé le nom de palytiéinus- plûSJ'efcH&îtffenable : iïiyiént
de vripcc (^Znmp^LinnaetiS a pensé* que "les filets
nèmes nesont pas articules comme ceux dps trigles;“ mais
c’est une Erreur : ce'sont des . rayons arti'çüïiés ' comme tous
les autres^ mais simples et sansbrancïfés. Les ventrales des
pblÿnèmes sortent; à la vérité, ‘ scpas'les pectorales^ mais
seulementjÉus leur milieu ou’sous leur pài^ie'^éstérleure,
cè qui a engagé Linnæus à'le S placer toits dans ses abdominaux;
néa‘nrii6ins le bassin eât toujours suspendu aux os
ded?épàule Nqtïê^est à‘ sa longueur qu’est-due la positionnes
ventrales en arrière }• laquelle mêmep dans l’espace à longs
-filets, n’ëlst peut-être» pas,passez» pronoitoeê'pour mériter au
poisson? l'épithète tbafe dominai, *
Du reste, ;îé^ebïrpsvd e s ‘p0lynèmes‘'est o'blong ; leur tête
estiCOnVei/te decailles'danSto.oteS ‘seSparties y et même a
la membrane - brancfci^|.%iei^im£iis d’écailles q*iïi’ tombent
aisément rieur préoperciilej est*‘dentelîé|jj leur, giieule très-
fendué, armée de dents en veloûçSràs aux^dëux mâchoire?,
au-devant*du vomer e t faux palatihsy leur langue lisse,
courte- et large.; leurs pùie,st|1rès,rouvertes ; leur membrane
b-ranchio^ègenconstamment munie,d£* sept g jg fô g ||b ien
que Linnsgus ait^crn^qu’elle pouvait n’en avoir que cinq,
et que fèlocli n en ait,comptéj.quq cinq à l’.espèc^d’Amé-
rique. Les deu|x ouvertures.^ die leur narinp^sont voisines
l’une ’de l ’autre, ét rapprochées du bénit du miiseau. Leurs
deux dorsales sonÿ fort séeartée&ÿ et la seconde'èstê'nfeore
loin fclej lai Caudale-;g l’anale lui | répond p là mis est percé
sons€ipbdopïen bienrayant le' commencëmènt de lanale ;
-la » caudale^ est fourehuéysefhsës -'fouteljhs' sont -rareïnent
-égalfes.'-De^petites 'éteaille^t ‘couvrent entièteihenk cesrtrois
nageoires; il-y en a même à la base^dé la pénfô-rale, qui
prononcent sa dsépar-ation? - dèlr1' ray‘orM|$ libres places au—
id^soûs mieux quelle ne l’est-daiis-lestriglgsi Une-membrane‘
ée&ifiëusèo forme m3fe:avâîrôe: ou- un rej5'li' arrondi
dans .l’aissélle- cje leut& pe’ctoralêsp et il y -■&, surroêlîeMe
leurgiwentrales- unè'autre avanee-éèailleuseet pointnè. On
- a ^ t que - leurs - rayons libres leur-sçrvâiejjt* à attirer'de
petits' poissons'} qui lés prennent ppur -dëSvyêEsf mais c’est
plu lot. une conjecture qnç le résultat d’une observation
positive:« •;