2 3 8 LIVRE .TROISIÈME.
châtre en dessaus. I l y a une grande tache à la joue, (ïu n .b ru n presque
n o ir, et deux larges bandes de la même couleur, mal terminée,
croisent le dessus du corps; l ’une .entre les pectorales, l’autre à la
sedobde moitié de la dorsale ^ su i L q u e lle 'e lle s’étend aussi. t Les
pectorales et la caudale so n t de ce même brun-hoir," et mm u n
liséré pâle. Les ventrales et l’anale sont’ h k ttc h â tiÿ sf^ -
Dans la figure publiée par Bloch-, vbn né-voit pas les
deux bandes noirâtres, maïs il y en a plusieurs p e tillf shr
la partie antérieure du dos;'tout le brun tire sur l’olivâtre,
et les bordures des nageoires ont une teinte rpséf»^
J N o s individus iront qûe six pouces d e longueur.
Houttuyn, dans les copftes Nôtféês* des poll&^ts^idu
Japon, q u i a Insérées dansdes Mémoires d’Harlem f c j
% part.), en donne u n e , p. 3i/j ,*quil prétend d’un uramcfe
ÉË SUr ^a(l ue^e ^es nomtfncîat’eürS postérieurs bnt
établi leur uranoscopus japonicus; mais elle est trô|) .incomplète
pour quuu naturalisfë prudent puisse admettre
ç et|é espèce comme suffisamment déterminée. .
Eu voici la traduction :
p Ce poisson a les yeux rapprochés, dirigés vers l e ciei^;
« la tête très-plate, épineuse de chaque côté, et garnie 'e r
« avant de petits cils 5 les mâchoires sont armées de dents 5
« le dos a de chaque côté une rangée d’écailles épineusës,
« lesquelles rendent aussi tout le corps rude : ée'corps-‘èst
« arrondi, jaune dessus, blano dëssousi La seconde dorsale
« est dans un sillon ; les ventrales sont sous la gorge et
« courtes ( D. 4— 1 5 ; G. 8 ; P. 1 2 ; % $ ) . L’auteur n’a pu
« examiner l’anale assez Exactement. Son individu- était
« l°ng de six pouces. » 0 .
Peut-etre n était-ce qu’un platycéphale.
PER COÏDES. 239
D E S P E R C O ÏD E S A N A G EO IR E S V EN TRA L ES PLACÉES
EN A R R IÈ R E D E S PECTORALES.
Ici nous oommeàçoiis à nous éloigner davantage des
perches proprement dites; nous approchons en quelque
sQxsteud#? .tJerâM^êS-IÎDaiBMii de leur famille.-Les vives, les
percis, les percophis même, ne sont guère que des perches
dbaaf ;ia partieMntérieure eàti raocourtie et la postérieure
alongée ; e t les uranoscopcs, malgré la singulière conformation
de leur; .tête^tiennent idserrsi près aux vives, que
bien dehau&eurs.les ont placés dans le même .genre. Les
sphpreues, par lesquelles nous allons commencer la sub-
diifisàôu actuelle, tiendraient plutôt du percophis par leur
forrne Rongée; et-les dents aiguës et tranchantes qui arment
leurs mâchoires $ mais la séparation de leurs dorsales,
da position de leuæs : ventrales -en arrière des ipeeto*-
râ ter ia manièrevdont les idn-bassin sont suspendus
dans les chairs, sans adhérer à ceux de l’éjxaule, établissent
dans feur ^squelette et dans leur myologie des différences
assè^ sensibles pour <que, dans un tableau qui serait l’expression
rigoureuse de leurs rapports, elles dussent être
séparées des autres percoïdes par un assez grand intervalle.
La riiêïne conclusion s’applique aux polynèmes, et peut-
être a’vec plus de fordfe ; car 3a conformation de leur tête
les rapproche des sçiènes; m^is il serait impossible, à cause
de leurs dents palatines, de les ranger avec les sciènes : et,
comme d’un autre, coté., malgré des rayons libres de leurs
pèëtoralçs^ iÈ ne peuvent être placés .auprès des trigles ,
dans la famille des .joues cuirassées., si Ton ne voulait point
les laisser parmi les percoïdes,, on se verrait obligé d’en