regarder de près pour l’en distinguer ^ cependant on re-
marque alors,
i,° Que le Bord inférieur du préôpércule à six dentelures; 2 ."que
le crâne a en am è re , au lieu de deux lobes, plusieurs petites crénë-*
lures ; 5.° q u e les «feux dents d u surscapulaire sont d'assez fortes
épines; 4 ° que l’épine de l’épaule est bien p lu s forte et égale les
deux tiers de la pectorale : dans l'espèce d’Europe d ie en es.t.à peine
le fiers:; .5.Q que l’espace ovale de la n u q u e , entffe les deux ligues
latérales, est garni de tfès-petit,es écailles;' 6,° que la première d o rsale
est blan ch e, avec une ta«he n o ire , du deuxième au quatrième
rayon.
B.6;D. S —12; A. i3; 0.12; P. 1»; V. 1/5.
Ptotre individu n ’est lo n g que dts^cinq pouces.
tj Z t’lX R A K O S C O P E M A R B È É .
{U r a n a s c o p itsm a rm o r a tu s , nob.)
Une autre espèce, que nous appelons uranoscope marbré,
est encore très-semblable k notre espèce commune.
Son pïéopercule a cinq dents : %on crâne n ’est q u e erénelé en
arrière,. e t lés épines de son surscapulaire sûnt-fôrtfes, cosame daîis
lé p ré c é d é « ; mais les épines de l’épaule n ’excèdent pas la grandeur
de celles d u nôtre. I*espace d ’entre les Hgn.es latérales est n u , et
to u t le dos est marbre de taches rondes, pâles, serrées e t u n peu.
mêlées; sur u n foûd«brun.
Sa taille n’est aussi que de cinq p o u c e s
Z /U rajvosçope a gouttelettes.
gç (JUranôScopits g u ttc itu s , fiôb.)
M. Ceselreuault nous a envoyé d'e Pondichéry un troisième
uranoscope^ que nous appelons uranoscopus guttatus,
parce qu?il est d ’un brun violâtre, et a la tété et le
dos semés de gouttes blanches, rondes, distinctes et assez
écartées les phés (les autfës. Sï
Son préopercule a. six dents a son b o rd inférieur. Le bord pos-
t. %i,eur de , %on crâne se divise en cinq petits lobes .arrondis. Les
irjtJgHX, épines d e . «top surscapplaire sont assez fortes : ÇéUe de son
épaule l’iest aussi,- m a js n ’e s tp a s plus longue que dans l’espèce
d ’Europe.1 Les écaUles-fies oqjçs. fspnt en lignes obliques jusqu’au
b o u t de la quepe. .L’interv£^le^des deux lignes latérales n ’a d’écailles
qu’à sa partie postérieure et" rétrécie, des deux côtés de la première
dorsale. ÇeÿerGj: e stb lan çh e à ^ -b a s é , e t a une grande partie noire
■ dp premier-au Upifième ray o n , et u n e a u tr ç petite tache noirâtre
*. ■ sur le quatrième- Les autres nageoires sont grimes p u noirâtres, avec
un liséré, blanchâtre. Cest aussi le hlanchâtre qui domine sous la
gorgejet la poitrine;, Dan s l^ ftais,r le b ru n a une teinte vineuse, et
le dessous une teinte rose.
l l ou 12 ; P. 19> V. 1/5.
Hbtrê individu est Joug de huit pouqes ; mais l’espèce
parvient k ïa/loh'guéur duü pied : elle se' tient dans le sable
cçpamp |e§ avilies; f h * 5iâa^Èàjeune vésicule du fiel de
grandeur énorme. On la nomme en tamoule nélé-kourouké,
ce qqi esjt un nom^éqérique.
Le foie de Y uranoscopus* gultatus est moins volumineux que celui
«tes précédons. Le lobé gauche est .un avals arro n d i, et ne des-
^cend pas au-dçjà dé l’eslomad. Le lobe-droit est réduit k u n simple
appendice p o in tu du lobe gauche. Il supporte la vésicule du fiel,
de Testomac,
qu’elle surpassé en volume; a e façon qu’à l’-ouverture d u corps on
ïa prendraitia'cîfemeht p o u r une vqssië natatoire : ses parois sont
très-tninfeesl® transparèntes, et'ëBe est rémplie d’une bile limpide
e t in'calo re. Lé <ci\ ehok'do que est Très-gros; mais il n’a d ailleurs
rien de particüKèr : il débouche dans- l’intestin auprès du pylore.
L’oesophage est assez long iet plissé comme à l ’ordinaire.