produit quelques espèces reconnaissables par le caractère
commun d’une tache noire de chaque-C^té d-e-la queue,
mais qui paraissent différer à d’autrés égards, et sont toutefois
assez difficiles à distinguer avec sûreté. Nous allons en
faire cOnnaître successiyeinënt les; ressemblances^ et les différence^
|
Le premier qui en ait connu est Forskal.. Il en .d ^ i t
une de la mer Rouge (son mullus aurijlamma) dans, les
termes suivans (Faun. a ra b .,^ . 3o) :
Ses dents.sont petites, nombreuses, serrées. ;Lesïcôtés;de sa tête
o n t des traits jaune&;,sesdorsalfis et sa caudale, sont jaunes; les
autres nageoires blanches : le dos est d ’u n b ru n bronzré,; uneihande
longitudinale large et; d^ ré e règne vde_cba«juerCj||é su r le milieu du
en a C'eUX ?LUtr.e? comme effacee^ jaimog 1
la queue a au-dessus de la ligne latérale une petite tache n o irn
B. 3; D. 7—1/9; A. 2/f; P. 17; r . i/5,n
On le nomme à Djidda ambris.
. . Commerson a- laissé trois ^dessins jmarqués.Kde_même>
d’une tache à la queuejj| et.gravés dans M. de Laeépède
(t* H I , pl. 1 3 ) : fig. .i, sous le. p,om ;de m u l l é à u r i j î a m m e ;
fig. 2, sous celui de mulle macroriente, et fig. 3, sous celui
de mulle. barberin.
Z /U pÉNÉUS BARBERIN. r
{M u lle b a r b e r in , L a c é p ., t. I I I , p . 4 0 6 .)
La troisième de ces figures seule est accompagnée dans
les papiers de ce voyageur d’une. descrip tion, dont voici
l’extrait :
. be barberin du détroit de Bouton m de la-taille de celui d’Eu-
- rope;.sa couleur,,.sur la tête et sur le dos, est d’u n b ru n légèrement
rougeâtre. Sous ce b ru n règne une bande d’un vert jaunâtre, puis
r, yientUne bande n o ire , plus marquée, q ui va de l’oeil jusques u n
peu au-delà de la moitié d u co rp s; elle se prolonge aussi au-devant
de l’oeil , mais elle y est plus lavée. .De chaque côté de la queue est.
u n e tache ronde et noire. Toutes les nageoires sont d’u n incarnat
pâle. Les dents sont en petit n ombre , courtes et pointues. La pre-
inière épirie dorsale est extrêmement co u rte , et c’est la troisième
qui est la plus longue. Le d ém ie r rayon de là deuxième et celui de
l’anale sont alongés en pointe.
; D. 7 — 1/8; A. 7 ; C. 15 ; P. 17 ; Y. 1/5.
La figure, dessinée p a r CommèrsôU hii-rüêmè, montre des barbillons
qui atteindraient à peiné à l’angle du préopercule.
L’individu était long, de sept pouces.
L ’ÜPÈNÉUS A TRAIT LATÉRAL.
{M u llu s la te r is tr é g a , n ob.; M u lle m a c ro n èm e , L a c é p ., t I I I ,
p . 4 q 4 i M u lle a u r ijlam m e , id ., p . 4 0 0 .)
Les deux autres figures, celles que M. de Lacép ède a
nommées aurijlamme. et macronème, sont l’une de Jossi-
ghyyd’auître de Sonnerai. Aucune description ne les accompagne
pelles ne portent aucun nom.
■ Dans l’une et dans l’àutrë il y a une bande noire qui p a rt de l’oeil
saris passer au-devant, et q ui finit sous la fin de la deuxième dorsale;
ensuite vient la tache ronde des côtés d e là queue. La moitié inférieure
de la deuxième dorsale est n o ire , et son dernier rayon se
< prolongé en pointés
Ces deux,figures, qui ne diffèrent que par la longueur
des barbillons , nous paraissent représenter le même poisson,
et,cette différence ne tient, à notre avis, qu’à l’incurie
des dessinateurs. L’original est en herbier au Cabinet.