DÈS PERCOÏDES A YENTRALES JUGULAIRES.
CHAPITRE X X Y III.
Des Vives {Trachinus, Linn?); p
* Malgré la potion'ava&cjéé'
ont avec les perches des rapports très-sensibles, et l’on
pourrait préique dire que ce sont cfês perches dont la
partie de la queue s’est alongéë^et renforcée aux dépens
de la partie * abdominale.1 \
Ainsi leur ^première dorsale êSt courte et n’a que peu
de rayons,.tandis que la seconde et l’anale sônt fort aion-
gées ; mais du reste tout se laisse ramener à des’ termes
semblables. Leurs mâchoires, le devant de leur vomier,
leurs palatins, et même leurs ptérygordiens, ont des bandes
de dents en velours; leur opércule eSt épineux, %W5sur-
scapulaire dentelé.
Elles conduisent âtïssi aux scorpènes et aux tdgles par
la simplicité et la force des rayons inférieurs de leurs pectorales;
mais nous devons les placer ic'iü^ parce que leur
joue est nue et non pas cuirassée.
Ce sont des poissons alongés, auxquels leurs yeux, rapprochés
du bout d’un museau court,; et leur gueulé oblique,
donnent une physionomie particulière, en même
temps que les fortes épines de leurs opercules et la finesse
des pointes de celles de leur première nageoire les font
beaucoup redouter des pêcheurs.
■ T§a%êtvës, comme rçac%vçsignifie -âpre ; mais ce n’est
point de f oette étymolôgie qu’Artedi a tiré le nom de
tràtihinus p o u r la vive1, pèisson qui, en effet, est moins
âpre que beaucoup d’aCanthoptérygiens. Il a simplement
É trachina3 ou traginà3, quelle
potjte- en Italie -, et * que. l’on croît ^dérivé d e dracoena
Qçuxceivot), j|iti, est, ,sqU nom en grec, moderne 4. Sur les
eâlesqie on appelle la vive dneagné^ ©Marugno6
^araigqée de mer),, et en Espagne aragna et aragniol.
O^^n®miu£tàîns-ont fait penser JfcRondelet que* ce
peut être également »le dracù, et Yaraneus des anciens
naturalistes. |
| ne parait pombattre absolument cette conjecture;
tWCi^Muire| plusieurs des Jpropriétés^ attribuées par-les
ahciéns^à leur dragon e t à leur araignée de mer, con-
v i e n n e n î t a l a J v i v e u @jp
Pline nomme Yaraneus parmi les poissons de mer7, et
laècISç de fàire'feaucoup' dé mal avesfe les aiguillons de
son'tdos8. ; JElien9, Oppien10 en disent autant du dragon.
Pline parle même spécialement dès épines de ses opercules.:
M
L’habitude qua la vive de s’enfoncer dans le sable, est
aussi celle du dragon, selon Pline13, etc. |
I Lç nom frah^às ’de iàve, que qes poissons portent sur
. 1. A. Rome; selcm. Salvien, fol. 7 1 , — 2. Aussi à Rome, selon Paul Joye, De
pisè. rom-, c. Sgi — 3. À Naples et en Sicile» selon Rondelet, p. 3oi ; à Gènes,
selqn Bélon,jp. n S . 1 - 4. -Roniiélet, ib .— i-é. AMârsèïlîe,sêlod Belon;'p."î»5.
; 6. A-Niee, selon Risso. —* 1 . Pline, 1. XXXII, c. u . p 8. Id ., 1. IX, c. 48.
• n j I T , C.ß a . r - J g | q Pp., 1. H, y. ^58. p-T t l . H««*, I. XXXII, C.,»!.
Draco aculeos in branchiis habet et ad condom spectantes sic ut scpipio loedit dum
manu tollitur. -“- ’’12. Id . , 1. IX , c. 2 7 . -