J ^ U rAüîOSGOPE V®L©Aa RE. •
(U ra nQ sco pm sca b e r, L in n . e t a t. ) 1
L uranoscope de nos mers à,^ cbmme tous Ms autres,
J e crâne e t t o u t le profil dans le même p lan , et formant là face
supérieure du cube de sa tête. Ses'joues ét ses^operenles dé sç enU nt
verticalement, et ferment les faces- latérales;' sa mâphoiré inférifeiiée,
remontant dans u n e direction* ëgâlëment vérticàlje, aïPâfciafiï
supérieure, donne la face^éri«iïrede4ie'ciifee', ë t l^fitee inferieure
est oeeupée pa r k -penrine.- -Soi hemeheestsfepidtt« vetricalenient
‘ferrière et à peu p rè s parall élément à la face antérieure dqiveiabç»
Les yeux s’ouvrent sur sadfge supérieur <vet regardent direc,liment
vers le c iel, Iqjir pupille même se : dirigeant ver?, l&l^jut, et non
vers le côté, connue dans les raies et d’autres poissons qui les o n t
aussi a cette ïaee..:jja poitrine remplit'à là fitee inférieure le vidfe qok
laissait ràvancement et le ;i*ëdï£ssèmétif dé là màôhoîrë; I f ^ t i v î f e k
cette face' que s’attaclrent les v e n tra le , en; so rte qu’il ify a; aucun
poisson à ventrales plus complètement ju g u l% & A partir- de là
n uque, le corps, qui. e s td ’abord ro n d , dimimae'de! grosseukot se
comprime un. p eu, en sorte quau tG ta lsa fo .i3ne;estcéUe d’j-m-cône :
Son diamètre auif pectorales est coanpris cinq fois dans, sa. Ion tnyænr
totale^ la longueur de. sa. tê te , depuis, le devant de -la Tnâr-bnir»
inférieure,, si on pe la prend que jusqu’à la nuque, y estqli&tre fei*
ét trois-quartsj si: ôn la prend jusqu’au b o u t de l’opercule, trois fois
et deux tiers. ^ *
Le crâne est une plàque horizontale', à surface'entièrement chagrinée#
quadranguïàire, de figure un p e u plus large que tehgjâe,
u n peu élargie en a rriè re , légèrement excavée de.chaque côté p a r
u n enfoncement: longitudinal: Au b o rd antérieur de: celle p la q u e ,
et dans le même plan, sont les .orbites, s é p a ^ 1 ’u nide l’autRe p a r
1. Bloch, pl. i63 ; Lacépède, t. H,-pi. 1 1 , fig. i y etc;
u n espace égal cn-largeui- à leur diamètre : espace dont le milieu
est profondément- âehafficrë e n dente-cercle, p o u r le mouvement
des pédicules des intermaxillaires, en àorte que chaque o rb ite, du
cifeidle dette écjfeauéiTOre; n ’est éeraé qwe par un e apophyse étroite
de l ’os -dîu front-, chagrinée comme.le; reste du c rân e ; mais que
l'échancrure même est cèsuverte simplement d’une membrane molle
; ét Ifesei L’n rbite a sa. ànéi^i'externe" eerfiée pa r les ïsous-orbitaires
o u plu tô t p a r le sous-orbitaire ; car ils sont so’ùdés en un e seule
pi%cé kî-ge^chagrinée comme5 le crâne,' couvrant les d eu x tiers-su-
péiifeS]èsà lM a jo u e , arrondie pa r son bord inférieur, produisant
en avant un- petit, lo b » qui <à*oisfe sur .la racine d u maxillaire, et se
portant en arrière vers, le hau t d u préopercule, -mais s’articulant
avec une petite p laque chagrinée .qui appartient h l’os dè la caisse.
• I » raeâas- d u m & ïïâ r e : donne aussi u n petit lobe en dedans de
e d u r dmsous-orbitaire , et en avant de Lorbite. Un près-petit tube
charnu; placé* à son côté interne, est l’orifiée antérieur de la narine;
•le postéifeur.-nst presque imperceptible à ston arrière. En tre celui-là
.et Feeil est eiicOreun petit enfoncement' anguleux, mais q ui ne pénètre*
pas. La narine elle-même1 eàt extrêmement p e tite , e t c’est à
peiné si àa p ité k a ire a des lignes saillantes. Chaque lèvre h une
rangée serrée de très-petits tentacules charnus, co u rts et déliés.
mâchoire supérieure, formée, comme à l’ordinaire, pa r les intermaxillaires,
avance ou recule plus o u moins, selon que les pédicules.
ou apophyses montantes de ces os pénètrent entre les orbites.
D an slié ta t'd e repos elfe est verticale, et sa courbe est celle d ’un
demi-cercle. Les cri maxillaires , plus longs que les intermaxillaires,
so n t lo in de pouvoir se retirer sous le sous-orbitaire, et v o n t, en
s’élargissant beaucoup, à leu r extrémité postérieure ou p lu tô t inférieure':
ils o n t des sillons sur leur longueur. La mâchoirê inférieure
ferme l’arcade de la supérieure, en js’élevant à la verticale comme
ferait un pont-levis ; ses branches o n t une bande le long de leur
b o rd in te rn e ,'e t une portion carrée, près de leur a rticulation, l ’une
et l’autre chagrinée, mais dont l’âpreté paraît peu au travers de la
peau. Les dents de la mâchoire supérieure''sont à peu près en cardes
su r trois rangs. Les mitoyennes d u rang postérieur sont lès plus