Exclamare libet, non est hic ijnprobe, non, estïp
Piscis homo “est; hominem, C&llipdore,^voras. ‘.
Mais au-delà le prix de ce paiss.on devenait vraiment
extravagant.
Sénèqne raconte ïk ÿ l^ r ë d’un mnlle présenté à^Fibère,
qui* pesait quatre livres et demie, et que ce prince ^ridiculement
économe , envoya au marche» Apicius- ^t ;Qjçtavius
se le disputèrent; et le dernier Temp or ta aq|;prix de ,»çinq
mille sesterces®, qui dans ce temp&4 i^ faisaient neuf cent
soixante-quatorze; francs.
Tu vénal en cite Un qui fut vendu six mille §estqrces
( i lÇ8 francs), et pesait près de» six liv r è^ 'l
. . ........-r.... Mullum sej& millibiisI eyii$. - v.
Æquantem sane paribus sesiertiù îib'0^W ;
Asinius Celer, au rapport de Pline, en acné ta'un huit
mille ( i 558 francs^ dù’ temps de 'Câlîgùl'a.4
Cependant les plus èhers deJous furent céaix dontij/arle
Suétone, qui, au nombre de. trois, furenf^pa^s’itrénte
1. Mari. ,-l. X , ép. 3 i. Bloch, qui ne savait .pas' le> latituj irqa'gÊe^ue
CàîSSdre avait acbeté quatre nralles ( 1 1 . 'partie; p.^lo'Sf^et-uii écn-vaih*qûÿ'le
savait trèsûûeii, aimant mieuxfs’en rapporter à Bloch que» & reporter aux soiïîyes,
non-seulement a admis cette belle explication, mais; d’après.une phrasé é^^Koqfte
de Bloch, il a attribue ces vers à Juvénal, et, <£après'jene sais qui, il'sujfiosç^que
Calliodore avait payé ses quatre naulles quatre cents sesterces .(X'àcépède, t„ III,
p. 388). C’était bien autre chose, un seul lui SU avait coûté treize cents (253. frahcs|»
Cette évaluation et les suivantes sont dues à lu çojnplajsance de mon.sàvanf
confrère à l’Institut, M. Letronne.
2. Sénèque, ép. g5,
3. Sot., 1. IV, WiB. Bloch a encore imaginé-que ces. vefs- signifiaient
donnait pour un mulle un poids égal d’argent (part.Il, p. îo&)j et cette'plaisante
explication a été fidèlement transmise dans d’autres ouvrages (Lacéfjède, t. 131,
p. 388). Les grands molles étaient bien, plus cbei» que cela : mille sesterces
équivalaient à trois livres d’argent.
PL, 1. IX, c .ïÿ i H
mille tscslerces j(u5i844 fraucs ) ; ce qui -engagea Tibère à
rqfrdrft- désunis somptuaires, et à faire tàxer les vivres
apportés au marchl§sr>C’était apparemment la circonstance
d’en avoir trois* à la fois dune grande taille qui en avait si
fort :aiigmep,t?é^la valeur..-»
mer, et peut-être de
passcges fep ignés. Bline dit qu’ils ne grandissent point dans
d'es viviëï?§^»dres piscines a# :lLes Romains cependant y en
^îè^iellt. Martial cite de ceS!-paissons qtû y vivaient depuis
long-tempâ'i^fet qui étaiènt en quelque sorte apprivoisés.
■ ^pjaMFprocétlas, tuzif ub*Suo,, mensâ.
' Piscina rh&iidtwk pascit, et lupos vernds;
X '.jN âlal ad magistrum delicata muroena,
iis^Mümençulatop} mugilem citât notion,
v „ E t adesse jussi prodeunt senes mulli.1 2 3
.1 vfc$î£R éducation y exigeait des soips et des dépenses
ex$fiai^inaires;< car respèçp* supportait difficilement l’es-
,etuc était; à peine, dit Gqlumelle, s’il en restait
quelques-Ams sur plusieurs milliers.4
QçtîS’expUqueraît difficilement toutes les peines que. se
donnait llortensius, au rapport de.Varron5, seulement
pour avoir daus%es étangs; et sanarvoûloir en manger, des
poisson^ que la mer fournissait en si grande abondance; si
•jyu ne: savait qu’une des.louissances du luxe des Romains
1. Suétone', Tib.coes.,c. 34- — 2. L. IX , c. -j.^ e c in vivariis piscinisque crescuni.
— s. L. X^pJ|4ute( .
4. Mollissimum genus et servitude indignantissimum. Raro itaque unus out ailier de
rnüttis millibus claustra palitur. ( Colum., dé re rustic., I.YIII, c. 1 7 .)
i. g,. Varron-, De re rustic., 1.H1,- èj'1 7 . Neque satis erat eum ( Q. Hortenshan,)
.non pasci piscinis, nisi eos ipse pascerét ultra; ac majorera curam sibi haberei ne ejus
esurirent mulli, quam ego habeo ut mti in Rosea iiSn esuriant asini. Et plus loin :
Nàn minor cura ejus erat de oegrolis piscibus quam de. minus valcntibus servis. . ,