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à leur base. Les arbuscules de sa ligne latérale o nt beaucoup de
petites branches disposées en rayons : sa deuxième dorsale est assez
longue , mais ne finit pas en pointe.
Il paraît avoir été rouge, plus b ru n vers le d o s , et l’on voit des
lignes obliques brunes sur sa deuxième dorsale. Le dessous et les
nageoires inférieures sont pâles.
B. 4 ; D. 8 (dont lé premier très-court) — 9 (dont lé dernier fourchu) ; A. 7 j
C. 15; P. 16; V. 1/6.
L’individu est long de sept pouces.
3.° Upénéus des Indes ja dents en velours aux deux
mâchoires et sans dents au palais.
Z / U p ÉNÉUS CORDON JAUNE.
( Upeneus flavolineatus, nôb. ; Mullus flavolirieatus i Lacépède,
t. III, p . 4 <>6 ; Mullus aureo-vittatus, Sliaw, Gen.zool., t. IV,
2 .* p a r t . , p . 6 ï 8.)
Commerson a décrit, mais sans en laisser de figure, un
de ces upénéus à dents en velours aux ^mâchoires seulement,
quil nomme rouget a cordon jaune, et MJÔé/La-
cépède a publié sa description avec la même
Cé%nulle cordon ja u n e e st'long do h u itj0^ n e ^ ^ i |® ^ , et is||§L
vent d’un pied : le dessus de son corps est .d’u n l>rpn tirant, au bleuâtr
e ; le dessous d’u n blanc argenté; une bande intermédiaire dorée
règne le lo n g de chaque flanc. Une ou deux lignes, de même coule
u r , descendent quelquefois de l’oeil vers le b o u t du museau. Les
dorsales sont jaunâtres vers leur p ointe; la caudale roussâtre, et.
les autres nageoires blanchâtres : le profil est. convexe (aq u ilin , d it
l’auteur) : les dents se sentent plutôt, qu’elles ne se voient.
Commerson dit du palais : Palatum anterius callis seu tdberculis
dentium loco exasperatum; ce qui pourrait s’entendre d ’une disposition
semblable à celle des mulles d’Eu ro p e, mais se rapporte $eulemem|
fàinsi que;nous|!nous en sommes assurés, aux tubercules
que les maxillairéâffbrment ordinairement au-devant du palais.
Les barbillons n’atteignent pas tout-à-fait la base des ventrales.
L’opéreule a , comme dans tous les upénéus,-une petite épine.
, D. 7 —9 ; A. 7; C. 16; P. 16; V. 1/6.
Cette espepjJ au dire dé Commerson, arrive assez irrégulièrement
à risle-derFrance : tantôt elle y est rare, et
tantôt, très-commune ; mais on l’y estime toujours comme
le meilleur 'dés poissons que l’on y mange.
Nous ï.avons'.rècue' dé l’ile de Bourbon par M. Lescbe-
nault; de Me de Bourou, Tune des Moluqu.es, et de celle
de Bprabpxa, fdànsl’arçhipel de la Société, par MM. Lesson
pf.iÊèarnot, ,et-.de Massuah,. sur la mer Bouge, par M. Eh-
WjÊÊÊÊÊ
■ ' ünè dés'plus Mongéès;sa hauteur est cinq fois et un tiers
dansWlongueur sOrimusëau est aussi un peu alongé et convexe;
son corps est très-peu comprimé; sa deuxième dorsale est courte,
et le dernier rayon en est le plus-court. Les arbuscules de sa ligne
latéfalC|Sont palmés, et à cinq ou six branches simples. Il n’y a que
quatre, ou cinq c.rénelures aux racines de ses écailles : ses barbil-
lonV, assez charnus, dépassent un peu l’angle du préopercule.
Nous én avons .de .plus d’un piéd de long.”
Nous avons éx am ih ê ^ 4 ^ c lre s“d'un dé ces thullés cordon jaune;
fil a le foie petit, presque entièrement placé du côté gauchè.
Üôèsophage est assez long , peu plissé : l ’estomac a son cul-de-sac
a rrondi à parois minces et sans plis; sa branche montante en a au
|-contraire de fort ép û sse sè t munies en dedans de grosses rides lo n -
gitudjhàlës e t parallèles. Le pylore a dix-huit appendices coecales
longues et^grnsSes:
Le canal intestinal ressemble, p o u r la'grosseur et p o u r ses replis,
à celui de nôtre surmulet' La rate es't placée de même; sa couleur
est d’u n rouge-noir très-foücé. Il y a une vessie aérienne très-grande,
simple, mince, occupant presque toute la longueur de l’abdomen.
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