vrai p e rd s. Nous nous en sommes assurés non-seulement
par sa description telle quelle est insérée dans l’oi^vrage
cité, mais encore par sa figure, conservéejt la bibliothèque
de Banks.
L’individu vu par Forster était long d e . vingt, po,uces.
Le dessus de so n corps était d’u n bleu noirâtre, glacé de vert. Il
avait les flanGS d’u n bleu tiraqt stir le b ru n ; l’abdomen d’un blanc
bleuâtre; les nageoires d’u n bleu n&irâtre; des taches noires àdïoper-
cule et à l’arrière de la dorsale , des écailles striées aux bords.; les
opercules écailleux; J®. front e t l a nuque.plans; les lèvres épaisses;
les dents antérieures plus grandes, coniques, crochues ; les postérieures
petites, serréoefj’la langue lisse; une épine plate à l’Opercule :
ses ventrales étaient aiguisées en pointe,- et sa cau(^lé tronquée et
écailleuse.
D. 5y25; A. 1/17; C. 18 ; P. 20; Vjgl/5.
‘Forste r ajoute B. 1 ; mais je doute fo r t de ce.nomlme.
On l’avait.pris sur un fond de roche, près la Nouvelle-
Zélande.
Le Percis noir èt rëanO.
(P é r c is nicthemera^ia.ob.')
MM. Lesson et Garriof, naturalistes-#© fexpéditionM®
M. Duperrey j viennent de rapporter de la Nouvelle-Zélande
un poisson qui nous;semblerait être le méme que
celui de Forster, si le nombre des rayons de sa dorsale
n était. très-different.
C’est d u percis punctata qu’il se rapproche le plus par la-forme
large’et obtuse de sa tête. Ses yeux sont plus petits à p ro p o rtio n , et
le u r intervalle de m oitié plus grand que leur diamètre. Sesdents-sont
comme aux autres, mais la ^ ro p o rtio n des grandes, est moins considérable;
il n ’y en a que trois à son vomer. CT est à peine si l’on sènt au
doigt quelque inégalité au préopercule. La pointe inférieure de l’o percule
est peu saillante. La partie épineuse de sa dorsale est très-
^aijWsÉlli8 cinquième, ra y o n , q ui est le plus lo n g , ne fait encore
guère que le tiers du premier mou. Le fro n t, le museau, le sous-
orbitaire, la moitié.inférieure de la joue, les mâchoires, la membrane
brànchiostège, n ’ont pas d’écailles. Du reste, ce poisson ressemble
en to u t aux autres percis;'il a d e même les pectorales tronquées, les
ventrales un peu jugulaires, charnues et pointues; la caudale u n peu
écailleuse, proéminente de ses angles; les écailles plus longues que
larges,'ciliées, à dix ou douze"cfénelures en arrière; une membrane
de s‘ouïes peu échancrée, etc.
B. 6; D. 6/20; A. 17 ;C. 17; P. 19; V. 1,5.
La«noitié supérieure de son corps est d’u n b ru n foncé, l’inférieure
blanchâtre; cesi deux co u leu rs,bien tranchées. Sur le blan-
ehâtredes m îte s, il y a u n p etit p o in t Brun à la rencontre de chaque
éèaille.,Cinq taches brunes, l’une au-desSus de l’a u tre , occupent
;chaçùh: dés; intervalles des rayons mous de la dorsale : sa partie
épineuse est .totite brune. La caudale est brunâtre à son lobe supé-
'laêmp blanchâtre à l’inférieur!, Les pectorales sont grises, les ventrales
et l’anale blanches et sans tachés.
! ’“Notre individu est lOng d e quatre pouces.
ris,Ce percis nîcthemère a le foie volumineux, profondément divisé
en deux- lobes, d o n t le gauche est plus gros q u e le d ro it de près
d ’un tiers. La vésicule du fiel est longue e t étroite.
* L’oesophage est très-large," p eu long, à parois très-épaisses : l’estomac
en est la continuation, sans qu’il y ait le moindre étranglement
qm marque le cardia : il est plissé en dedans pa r de grosses
rides irrégulières. w
Le pylÔre s’ouvre à la partie inférieure de l’estomac : il a quatre
cæcums, dont deux en avant, et deux en arrière, plus gros et plus
courts.
Le duodénum est fort gros. L’intestin se courbe un peu vers le
h au t, et se p o rte jusqu’auprès de faufil', o ù il se plie p o u r remonter
vers le diaphragme. Dans cette p o rtio n ses parois sont épaisses.
Parvenu presque au tiers de la longueur de l’abdomen, cet intes