de matejuelo Colorado/xpiil porte à la Havane ’y* et-.c’est
ee dessin qui à fait établir par M. Schneider û&Br'amphi-*
prion matejuelo > que 1W raÿter du
Système. Pana le dit rouge Èuï un fond d’argent^* Saits
parler des raies, et les exemplaires enluminë%;nèn mar-
quent aucunes. ;
. Nous en trouvons, enfin , urne figure parmi ©elles qüé
Parkinson avait faites au Bi^sil-vpOur le chevalier Banks,
qui le représente • aussi d’un rouge uniforme.
Il paraît 'néanmoins que dans certaines circonstances,
peut-être dans la: saison de lambcir; les figues^aigentéés ou
dorées se marquent mieux sur lé ? fün d i>eùge ; -:èt' il est certain
que dans les- individus conservés *dïans la.fiquêur ou
desséchés elles forment des bandes^àsçez.larges-et plus
claires, entre d’autres9bandes demeurées plug- foncles.
C’est «ainsi7 que j’ai vu dans ainet tièsd).éfie^olleGtiôn^fe
peintures faîtes au Mexique pour le Roi d’Espâguq^uue
figure de ce poisson où. les: raies sont si marquées-qu’on le
nomme holocentrus octolineatus*
Il y en a aussi-une figure* dans ées Vélins'du^Muséum,
fiiite par Aubriet d’après Plumier, et intitulée : Erythrinus
polygrammus, vulgo Marignân apud Caràïbas, Plum.,
où les raies rouges et jaunes ou blanefies sontdlà^tran-
chées. Gest cette peinture que
en la gâtant encore, dans ses Observations 'Sur ffiistoire
naturelle, etc., part. X I I , - pl. y s, ajoutant que le poisson
venait d e là cote de Juidar en quoi il nous trompe ëvi-
1 .Matejuelo ou dominguello, est use figure de «oldat armé de pied en cap,
qu’en Espagne, lors des combats de taureau', on a eôutûme d/éipyer au!ruilîeu'’de
la place.'Selon M. Poey, c’est Parra qui a substitue ce- nom de matejuelo à celui de
carajuelo, qui est le véritable.
demment, , puisqu’il ne faisait que copier la figure d’un
pbissopa de la Martinique. ^
| La :figure gravée dans Bloch (pl. 232 \ sous le nom d'ho-
locentrüs sogho^a. dans le dessin tous les • caractères de
cette^espèée ,le t , pour la couleur, eüe est aussi rayée de
rouge^et de jaune. L’auteur l’attribue au prince Maurice,
mais c ’est une erreur. M: Lichtenstein1 affirme que l’origi-
nal n’existe.point tians lé recueil du prince,.et il y a grande
apÿâreuof; que f^it plutôt le, père Plumier qui l’a fourni,
mais que Blockd’a fait çorriger d’après les individus qu’il
avait âânèison cabinet. Cette figure est, en effet, à quelques
proportions près- des épines operculaires, trop exacte et
trop finie pour n’êfre qu’uup ,copie du même dessin de
Plumier^ <|ont Aubrie t a emprunte sa grossière image.
On a vu que du 'temps du père Plumier: ce,poisson
ù !'ïa • Maiûniqiipie nom de marignan, originaire
éfë?là feugû#des Caraïbes. Il.l’y porte encore ou a peu
près’(M. Achard nous l’a envoyé sous celui de mariait),
maisTSg nom y est dëv.enu générique, e t on l’y donne aussi
a uùeraùtre‘espëpe, dont nous parlerons plus loin, A Saint-
Domingue on le connaît sous le nom de cardinal ou de
cadenas*
Les colons anglais de la Jamaïque l’appellent le gallois
fahewelshman)\ ceux de Saint-Thomas, tkeredman (l’homme
rouge); ceux de la Caroline, Yécureuil; àPortorRico on le
nomme ël candil3 nom qui lui est commun avec le serran
tacheté'de rouge. Le nom de sogo, que lui donne Bloch,
est,.dit-il, celui qu’il porte sur la côte de Guinée, au rapport
du docteur Isert j mais rien ne prouve que-l’espèce