40 LIVRÉ TROISIÈME. PERÇOÏDES.
médiocre. Le Lord radical est d ro it et sans dentelujfesni crénelures.
La ligne latérale suit la. courbure d u dns, par le tiers<_de la hauteur
d u corps; elle estrçOmpos®:d’une suite, de petits traits saillansj La
couleur.paraît avoir été Bleuâtre sur le d o s . et. argentée ;sous le
ventre. Il y a quelques traees de taches éparses sur le .corps.
Le foie est composé de deux lobes étroits", minces et alongés,
entre lesquels on v o it, à l’ouverture d u corps, une innombrable
quantité d’appendices coecales, nouvel indice d’une différence gén
é riq u e , et qui forment, pa r leur réunion dans u n tissu-cellulaire
assez dense, une masse :suc-laquelle est-l’estomac. Ce?^iseèra,a la
forme d’un sac conique , à pointe obtuse, et chargé en dedans de
grosses rides. L’intestin est co u rt, fait deux rephs; la rate esjt.Qsfàle,
alongée, cachée sous les cæcum,; entre les deux replis de l ’intestin.
I l y a une grande vessie natatoire à pavots- très7minces. ,
Nous avons trouvé dans l’ésto'nfac* dès débris de biphores.
Notre individu est long d’environ h u it pouces.
DES G R OW L ER S (G r y s t e s , nob.)..
_Comme il y a des poissons qui, avec tous le.s -caractères
des serrans, manquent de dentelure^ au--préopprcule, 'il y
en a aussi qui joignent cette intégrité de préoperc,ule à tous
les caractères des centropristès. Ils sont à .ces derniers ce
que les bodians de Bloch étaient à ses holpcentres 3 et si
nous ne réunissons pas les grystes et les centropristes en
un seul genres comme nous ayons réuni "les! bodians et
les holocentres dans notre genre serran, c’est que nous, ne
trouvons pas entre eux les mêmes passages insensibles.
CHA*r. X V II. GROW L ER S. 41
. Le C.Ejp'W.LE'R SAEM.OÏDE. g g
' ‘ s'Mmo(ides,J nôb.; L â ^ u s sqîrtioiâes, La c .)
tfe^evyjgÇorkdont nous devons la
~% h naissan.Qê ‘ à ’ M. ‘mtfe qui n”a ‘point été décrit
p a^_ Æ Im ^ ^ II. , ,
^ h ^ ^ § ^ ^ 0^knelt^, vient peut-
être de qC®!#®bruit quiï^aiben'fcendf^omme les séiènes
on les "trïgles»,ïriü!â'is* ‘çê-Cégard aucun renseigûemeibfip9^
IMî| 'Grystes em^ést •^^hivalént^greGiyU
" HM.^Lésufeür, croyant rèsJ#f®i|n.ouÿê]le, en’a publié une
(fecriptlon clari\ÿe Journal'‘(l^ ^ ræncns^d^ Philadelphie,
soàsde nom çicjdq vfoviabüisj xpâ.îs nous avons tout
'S u de Jptlûre que^ cÿjffiiëèt pôj'gsoa qui îMt représente et
^ë%§t par ÿ.'^jËapIpiB^e (t. .IV, p^ 7 17 3 et P*s5?
fig. a filous/le nomdè/feère salmoïde, d’après des notes
et '.uÉîê^figurè fournies par qui le nommait perça
trutta. La fiffiiVMltn *est mais la'description
qne ^Ous^avoüs vu^sauf quelques détails,
qui ménnent pcut-^re-, mQihs au ppis$on même qüa la
manière dont il a été* observé.*, /
.«^^ÿ.'-pr^tendu labre. -au%kap.p(|fe de M. Bosc, est très-
commun, dans les,-rivières de l®1 Caroline^, oùfon lui a transporté
le. ,nom de trout (p’^strà-dire truitç). Il atteint deux
pièds ëe^ longueur. C’est un excellent manger3 sa chair est
ferme,etJaavoureuse. On le .prend aisépÿent à l’hameçon,
sürtout eh mettant un morceau de'cyprin pomKappât.
Le growler a à peu près la forme d’u n -serran. Sa plus grande
hauteur , qui est yers le m i l i e u n e faif pas toutra-fait le quart de
sa lon g u eu r, et son épaisseur nè fait pas moitié de sa hauteur. La
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