CHAPITRE XX,
D e s , C en tra rch u s, e t ydes\ P om o tis.
- Nôus sommes-ôbligj^L pour. ï éclaircir lajsynonymiede
ces deux genres, de lesprésen|er d’aboid .ensemblie.îflês
poissons qui les composent ont J e çprps; élevé', la forme
générale ovale, le mus,eau .çpujt, -e t souvent une. tache
noire à la pointe de l’op^rçulej njais-l'^uns sé *d^raiguen|
panumgronpe d ed en tsen yelqurs à la g an gu eèb my; dep
épines nombreuses à l’anale^ les autres, par le .ijpllonger-
meflt membraneux de l’ungle de, leur opeçg^lg,^«^
Les eaux d,es États-Unis nourrissent,çeèjdf ux ,geores|de
poissons 5 et-comme ils-se ressemblent bêauc©up^Tc]dé.TF
rieur et par plusieurs rapports éssentïelsj leur Histoire a
été plus a u moins mê|ëe^l
« Le pomotis le plus connu et le plus répandu, est aqjÿelé
àNew-York p on d -p e rch pu perche d étar^^, ^ is^ w n t
M. Lesueur, sun-fish, et-il habite jen eïïefj^^H^igsTjrTes
eaux dormantes^de l’État de.Jj|s^-York
de la Caroline, et probablement la plupart déseàux dfj'tïGes
de la partie tempérée de ces diffèréhs pay^rlry^p a jusque
dans les grands lacs, et M. Richardson nQiiS enr aVchmmil-*
niqué des individus du lac Huron, oùdes habitans l’appellent
aussi sunr-jishT :
Catesby l’a décrit et-représenté®, mais a s sum a i,/dans
son Histoire naturelle de la Caroline, sous le nom à eperca
1. MitcMll, Poissons.de New-York^ dans le i." volume des Trans. d^îew-York,
p. 4<>3. — 2. Card:, t. Ö, pl. 8, %. si.' "
ßu)viati$$ gifybosa y. ventre luteo, et Linnæus, qui l’avait
tecuqie Garden,-en a^Git son lahrus auritus, nom sous
leqiml j l a» été,.d-^isrit 4e; nouveau par le docteur MitchilL
G^st'aussi, le labre aurite de M. de Lacépède,
.QglSftM. Bosp qui ^ le,.premier connu des centrarchus ;
il §ya;it remis a M. de Lacépèd'e le^lessinsde deux espèces
d ei|e .genre ..acco m p agnéij,d£ eourfés notes explicatives, où
il les nommàit.yp€^Â. noüctta et perça iridea; mais M. de
Lâféîfp ëde ,?*, dominé* il lui est arrivé" pour plusieurs autres
pèîS'Iqjttsf,-'avait oublié l’origine d’une partie de ces docu-
il est réisülfé’ de là une confusion que nous avons
eù ' Beaucoup dé'peiné à débrouiller, sur laquelle nous
n’affioiis mein©1 pWtènu 'peut^elre aucun résmtat certain,
SiïÂ. Böse fix a it' retrouvé et’ rrè nous avait communiqué
lés* ptèàfà* originales sur lesquelles M. de Lacépède avait
tPavai'ffi,.
Lè^plsit^d’un délies'centrarchus de M. Bosc, de celui
quM^'nomJÉ’jÔ perça n o ta ta , a étégravé, t. I I I , pl. 2 4 ,
fi^S^sduS!’le’nom de labre spàroïdej et Celui de l’autre,
dê^fbn p e rc à irid éh , à! été gravé deux fois , et toutes deux
pun'éxàeféfaënt5 une fois, t. III, pl. 24, %• 1 , sous le nom
dé labré macropière; l’autre, t.IY, pl. 5, fig. 3, sous celui
de labre- i r i s mais la- description du labre iris, t IY,
p. rj x6 esteèule tirée des notes de M. Bosc.
Quant ajix,articleSi du macroptere, t. III, p. 432; et 477»
ét iits p a r o ïd ë } Y A /p é iffô et 6 1 7 , ils! ont été rédigés
d’après les gravures. C’est, tout-à-iait à-tort que la découverte
de cpS ^espèces a été attribuée à Commerson, et
qu’eUes,qnt été. placées dans" la mer du Sud.
a Au rester ni le s,centrarchus3 ni les pomotis, ne sont
des labres, bien qu’ils ressemblent assez à quelques chro