. M.' Ehrenberg a rCOfrîïÉ?éÆe : poisson hùlacentïum chris-
tiârium, par la raison que les Arabes’donnent le noth de
chrétiens-SLvidm le genre [des holàcentrums. Il aafest pas
facile, de. deviner, le motif, d’une dénomination si bizarre.
Z/HoLOGENTRE A MANDIBULE SAILLANTE, nommé MARIAN
- h la Martinique.
{Holopentrüm marianum, nob.)
Cette espèce ressemble JbeaucotLp au sammer par les
dëdk pointes plates qui terminent son opercule^1
mais sa mâchoire inférieure esftèifeofe* plus"sâiTlante. Les stries de
son’ opercule et de ‘sOrf sOuS-opércüie sonUrdus'fortes, ainsi' que
' les dentelures de son opercule. Sa
les épines du .dessous *et*du dessus-d^sa queue sont phi'si longues :
les deux .dernières,.surtout.sont fontes; làt troisième épine analeifcest
extraordinairement,, autant au moins que dans 1e hastatum. I l -n’a
n i tache n o ire à h dorsale n i p o in ts n o irs sur les écailles, et ne
montre même p o in t de raies longitudinales, mais parait avoir été
d ’une belle coulem d ^ rg e n t plus o ù moins nnànjcéé d’or et de rouge.
D. l f S ' f i ’. 479; c. 17 j P:“l l j Vi l/l.
Nous avons reçu cette espèce de, M. Plée. II paraît que
ce nom de marian a la même origine, que celui de mari-
gnan, donné" par Plumier J: notre première espèce.,». et qu’il
dit appartepirï à la. langue des *Càraïbes. §élon' M. Plée^. il '
se conserve' dans le «jargon des-Nègres;, >ét signifie fort et
maigre en même temps^': on l’a appliqué à* ce poisson à
cause de4a grosseur de ses arêtes j comparée -à^ôn peu1 de
chair; circonstance qui fait qu’on l’estime très-peu.
, .CHAPJJRE X XY II.
Des Béryæ e,t .des% Trachichtes<
Jleryx, ou berÿs^étt un nom grée de poisson que Gesher
a tifrë dë#arinüs,et sans querl’on trouve aucune indication
qui p’uis^ocbnduire^l en d^tèrmiiier r è s^ è^ J e m’en em-
mqe pour dési'gner u ’ès pôissons inconnus jusqu a^Cê1 jour,
et qui doivent former dans la famille des perches uft genre
particulier. ;,
.Çes po-issqns frappent la yue;par un. corps,nssez haut,
par umceil' énorme, par Une belle .couleur rouge, par des
myon5»épineux àù-dessus et au-dessous de la base de leur
caudale pjkr ’ des,f6rétës 'dcnteféë's qui parcdurent diverses
partïês^d’è?lHïritetè'; 'trius SÈgifes ’qui leS’rapprochent 'et des
holocentrums et des' myripristis. Ils n y ’^ehnênt pas de
moins près.jparje nombre des rayons de leurs^qntrales,
qui mémç^est plns,t considérable .dansnotre première çs-
pège.' Cependant, ils^n diffèrent^sepjtiellemenl par leur
dorsale unique, et qui n’a d’épines, que grêles, etgarnissant
s©«.bord àhtéridu-r, mais ne#formant point une sorte de
première nagedite séparée de fautrn pâ^urié« échancrure.
Le B è r y x a d ix r a y o n s v e n t r a u x .
■ (B e r y x d e o a d a c ty lu s , nob.) pçj
î :'»|tQtre première espèce a- sa plus grande h a u te u r (à la naissance
de la dorsale) deux fois et demie dans sa longueur, et son épaisseur
deux fois et demie dans sa hauteur. La-longueur de sa- tête est deux
fois et demie dans sa longueur totale, et elle est dé plus d’un quart