L a ; Sphyrès'e, j;ello.
{ S p h y roe n a fo l io , nob. )
L’une des deux & été: représentée par Russel ( p l. i ij4 )
Sousle nom je llo w , quelle porte à Vizagapatam. Jget
auteur 4a croit identiqjue . sp^wrcena de Linnæus,
au 4a sphyrêne çotumune ; niais iks’en faut beau^
coup que ce^tf opinion .soit juste.) &
À la vérité,s& foraoeesl à peti près celle de n o tre sphypène,, sau f
u n peu moins | dç longueur à ^appendice p o in tu des jjà mâchoire
inférieure; ses d en ts.sont à peu près semblablesjMSon préopercule
jest aussi'congé e n .a rc .d e qe.rclç- piais ib y ,a deux,pointes à-son
opercule osseux : s’a première dorsale et ses ventrales sont* comme
dans le barracuda, avancées jijsques visrà-vis le b o u t des pectorales
; sa lignejlafërale h’est pas toüt-à-fàit droite*,*inàis
b u re est'd'abord légèrement èbnvëxë vers le d o s | le noirâtfe de son
dos e t l ’argeoté de so n ventre sont séparés pa r une ligne festonnée
©u serpentante j qui est: coupée p a r i a lignflatôrale.
Ses nombres sont les mêmes. J.
B. I ; B ■S'r-*fl/9f A. 1/9; -C, 13 5-P.: 13; Éj„i;5î{V,
M. Leschenault nous en a envoyd un individu long de
trenterdeux pouces; Russel assure en a voit vuun die quatre
pieds ; il dit que Ton sert quelquefois ce poisson Sur les
tables anglaises, mais qu’il y ;est peu estimé.-
L a S p h y r ê n e a m a c h o i r e o b t u s e .
Ç Sphjrcena o b tu s a ta , noK-, S p h j roe n a c h in e n s is , Lacép.r)
L’autre sphyrêne, de Pondichéry, se reconnaît àdïnstant
en ce qu’elle n’a pas cette proéminence pointue qui termine
la mâchoire inférieure dans les autres espèces, ou
du moins qu’on ne lui en voit qu’un léger vestige, et que
le 5Éibüt!; <|Ü ' eM^'ttÉdibiïe est obtus.
Sa tète -e'st moins grêle que dans la p lupa rt des autres; car sa
hauteur n’est comprise que deux fois e t demie dans sa longueur.
Elle à les dpnls disposées à peu près comme, l’espèce d’Europe ;
tnàis a u to ta l eïïès'sôiït moins nombreuses, su rto u t les grandes du
“ I p aladri, deïrt è flj/n ’ïa m e troisi Soft opercule osseux n ’a qu ’un
æagle saillant et flexible, comme dans l’espèce d’Europe. Ses ventrales
et sa première dorsale répondent à la fin die sa pectorale,
commqtjans lé barracuda .et le je llo ; mais ce q ui lu i est particulier,
c’eqt q ^ , pré.Qgercplc p ’e^t ja a p p Q n d i ,. connue dans toutes
Jçs- espèce^ précçdettjRS : .il, a, un bord montant rectiligne, et vers
le has u n angle rectangle,, e t même saiflaut, au moyen dmne dila-
. tatipr^ ine|nhranquse.«ÿt arrondie. La hauteur du corps est h n it fois
et demie dans la longueur totale; celle de la tête y est nu. peu plus
; de trois £qis. et demie. Sa emJeuc îgsg argentée sur les flancs et au
, . ventre, luuu^roussâtf e sur lq d qs; ses, nageoires paraissent jaunâtres.
& Bs V ,J k &-rT^9;A. 1/9; C, 4 3 ;;R. 1 ? ; V - 1/5.
Outre lès échantillons ‘ envoyés 'de Pondichéry épar
MM. âqtttieiiât;* et Leschenault, nous avons reçu exactement
la même espèce de Pile de Bourbon par M. Lesche-
n&uit, de la cote de Malabar par M- Lussumier, du port
Jackson? par MM. Quoy et Gaymard. M.. Leschenault nous
apprend qu?on en pêche abondamment toute l’année dans
la rade dé Pondichéry , et quelle y parvient à une longueur
de vingt ponces; Son nom malabare est oula.
Autant que ïo a peut juger d’une espèce sur une figure
Chinoise, il nous paraît que cest. à celle-ci qu’appartient
le n.° 48 du Recueil de dessins jehinois de la bibliothèque
du Muséum, d’après lequel M. de Lacépède a fait graver
sa figure a, pl. 10, e t qui lui a servi à établir sa sphyrètte
chinoise.