Les nombres de ses rayonsj et les sculptures du dessus de son
crâne sont les mêmes qu ’à l'oriental; mais son corps et sa tête.st>nt
plus alongés; les dentelures'des o&'sdie-sa tête sont plus menues : il
n ’en a p o in t sur l-orbite. L’épine de son préopereiile et les d e n t de
son Opercule sont plus > faibles e t jdus plates. Les dentelures ÿffes
pièces operculaires sont moins profondes et leur surface moins
striée; aussi est-elle encore p lu s éclatante que dans.les précédens;
elle ressfenible à u n vrai m iroir bien étarné. - fl en est de mêmeffles
écailles; leur b o rd , moins profondément dentelé qu’aux précédens,
a to u t l’éclat de-l’acier ou de l’argentele p a je u ^ bruni,; Len^ milieu
est de couleur d’o r , semé d’une douzaine dê petits points n o ir s ,
d o n t chacun a au centre u n p o in t encore plus p e tit,Ire la^cbuledr
d u fo n d , en sorte que" ces points noirs sont en réalîté_de petits
c e r c l e s l e u r s amas forment desta ehe s d o n t l e i séries, de lo in ,
pa ru ssen t autant de bandes longitudinales ^brunes qu’ilyy a-de
rangées d ’êcaiîles, savoir^ oiwre 'ou douze. LaÉjgne latérale nê :ie
marque guère que pa r .des' tâches plus brunes aux écailles dè la
quatrième rangée. -
Une large tache noire oceupe l’intervalle des trois premières
épines dorsales, et là membrane »-derrière chaque épine, dans
le h a u t, une tache triangulaire, e t dans le bas une tache ovale, d’un
blanc opaque ; elle finit derrière la dixième é p in e ,:e t l a onzième
recommence vraiment une seconde nageoire, comme dans les espèces
d o n t les deux dorsales se touchent;sans: s’unir. L e s Vepifâles
n i les parties molles des verticales ne se prolongent comme dans
le longipenne, et les fourches de la qneüe sont à peu près égales :
la troisième épine anale est très-forte.
Ce poisson a été rapporté de -la mer des Indes par feu
Péron : il nous 9 ét£bien aisé de le ^connaître dans un
dessin laissé par Gommerson sans autre note que le mot
aspro, et sur lequel M. de Lacépède a- établi su», labre
anguleux ( t. III, pl. 22',. fig. 1 ).
Cest aussi le scioena sammara de Forskal (p. 48)» rangé
sous le même nom parmi les séiènes par M. de Lacépède
(t, IV, pt;,3ai|)? ^t placé avec les perches par Schneider
(Syst. de Bl., p. 89). La description en est même excellente;
fauteury mentionne jusqu’aux petits cercles noirs,
dont .-les amas forment les .taches. Nous apprenons par cette
description que (daaskïétat frais ce poisson a le dos teint
d’un rouge cuivré,'que le bord antérieur de l’anale derrière
là fgrosse é]$ïta,e_ et lés bords supérieur et inférieur de la
caudale, sorfï rouges; les ventrales blanches, les pectorales
-,
Ce nom de. sammara est dérivé de son nom arabe abou-
msqmmer, qui signifie chantre; d’autres l’appellent hoemri
ou farer* On le prend à Ibameçon à une profondeur, fixe
d’environ trente-six brasses ; il vit parmi les récifs de corail,
e t les blessures qu’il fait avec ses épines,-ne sont pas
moins eraelles que celles de Xorientale ou du spiniferum.1
. jL’H olocentre chrétien.
(H o la c e n tr um c h r is tia n um , E h r e n b .)
M.- Ehrenberg a rapporté de Gosseir un holacentrum
très^voisin du sammara,
et qui a les mêmes formes, là même tache noire, ou p lu tô t p o urpre,
sur le devant de ht dorsale; mais qui en diffère u n peu par les couleurs.
Il a bien à la dorsale la rangée de taches blanches d e la b sec,
mais n o n celles du bord. Son dos est rose vif, e t il y a une raie
blanche an-dessus de la ligne latérale. Le long des flânes e t d u
ventre sont des lignes rose pâle. Sa caudale est bordée de blanc.
L’individu est lo n g de sept pouqes.
1. Forskal, p. 48 et 4g