tout différent ides autres : .dans uninditidu entier e t sec,
j’en troqve dixr-sept!et ;qu^tojze 5 dansidjtpriacËÿidn^ .den-
servés dans la liqueur, jé cojnpte,-dix-huit et quatorze, et
dix-sept e t quinze. Ce$ deux derniers nombres, (dix-sept
et quinze) sont t e s ,plus, ■' coununns datas, notre eoffectiota.
Tous ces jnà-ngues ont d’ailleurs les mêmes habitudes et
les mêmes qualités.' j
MM. Russelet Buohanari -s’aQcordent ànouSlés repr^enter
comme les plus délicieux des poissons que l’on mange
à Galcùtta. On -y én péÆe. toute l’année ;vers: tes fbdùclies
du fleuve et dans les' endroit^ o ù l ’eàuiest.sâlée. Genest
qu’au temps du frai quils|^àmontent dans d’eau douce ,
mais ils ne s’y portent pas plus haut que les dieux ou atteint
l’élévation de la maréè;VLe feaiia liënik lad u du printemps
et au,, commencement .do la 6aîison d.es. pluies,;! c’est. alors
qu’ils ont le meilleur goût. D ans cette : saiso n Ve poisson}
tout petit qu’il est, sé vend à Calcutta une. roupie (clinquante
sous) là pièce. ; Ou estime beaucoup ;ses oeufs.
Gomme 1e printemps' est aussi T’époque - où.: te 'trnit du
manguier est 1e plus abondant yreêttè coïncidence a ^ t t t l
être autant Contribué qtfe fetarco^eûrm,lénr en faire
donner le nom.
Quant à ceux de rima et de t-oposui, qu’on leur donne
assez indistinctement au' Bengale y M. Buchanan croit que
le premier "Vient de celui des rischis, qui sont dès saints
personnages de la religion des Brames y l’autre signifie her-
mite ou fakir, et tient à la -ressemblance que l’on a trouvée
entre leurs longs rayons libres et la chevélüre pendante
qui distingue plusieurs de ces anachorètes 5 c’est ce même
nom que Bussel écrit tuptéhée.
Nous avons disséqué deux de ces poissons-mangues^, et ce qu’ils
nous o nt offert de plus' remarquable dans leu r inté rieur, c’est le
manque absolu de vessie natatoire ; tandis que les-autres espèces du
genre en-put..toutes, çt, souvent des fort grandes et fort robustes.
L ® «stoinaç est ep-cul-d'è-sac pbtug,.et nopsTavous trouvé rempli
de petits erabe^ longs au p lu s .d’une Ligye : leurs appendices eoe-
éâles , ^u tforuË,rp ÿlê 1dix , ét assez longues,. sont distribuées en
deux pàqüéts-: Ptïn de" quatre, plus cnilrtes en h au t; l’autre de sixi
p lu s longues : leur, eanaL intestinal ne fait que deux replis. L’anus
sfotavre fort en avant de l’anale.
Le squelette d e cotte espèce se compose de dix vertèbres abdominales
et de qumze caudideç. Les filets libres s’articulent immédiatem
e n t ! to u t le b ord inférieur t|ed ’QS hipuéral. Laprenfièrefiorsale
est portée sur cina vertèbres, depuis- la troisième jusqu’à la sep-
VtpiUf j ét la deuxieme dorsale sur les sept premières caudales, les-
Iquélfes-' p ortent aussi Tanalè.
km moT.ttes Indes-nous a envoyé frois autres polynèmes,
à fite fis,beaucoup'plu§\ courts que ceux du poisson-mangue,
à mu6eau moins arrondi, à ventrales placées plus en arrière;
àviÿonsjdèTa? première dorsale précédés par une très-petite
épine; ; à opercule osseux, terminé par une pointe plate,
^#us: laqueUe le ^ns-opercule en fornie une autre. Les
celons anglais et français de la côte de Coromandel leur
donnent: assll/. indistinctement le nom de roubal ou row-
bally Au moins cest sous le nom de pêche-roubal que
fronnerat nous en a envoyé un de Pondichéry, et Bussel
consacre ; celui de rowball pour deux. Ce nom vien^ probablement
de robalo, qui est le nom; espagnol du bar. G est
par une corruption de ce mot que Renard donne à sa figure,
dTailleurs à,peu près indéchiffrable, d’un polynème (pl. 3 6 ,
n.° 143) ie.nom de f o h ou pesque r o y a l L’original de Vla-
ming (n<° 107) ne. porte que ces mots : fo lo ou roal.