dans l’épaisseur des chairs, en se dirigeant u n peu vers le dp s du
poisson.
C’est une.mQdiêqntiQ^tïèsr-sjngtdière des appendices
simples ou ramifie'es que nous retrouverons dans plusieurs
espèces de la famille des sciènes, et notamment dans les
otolithes, les maigres e t les pogoniâsoù tambotirs.! u
Il serait infâféssant de savoir si, à Fèîemple 'ëfilcié-
noïdès, notre uronème aurait la faculté de faire entendre
quelque sôü. Je ne trouve àucuh iridifé à éiijet dans le
seul auteur qui ait parlé de cett©jespèce|»c<est-àMlire clans
Russe!, car c’est bien évidemment celte qui! représente
planche 184, et qu’il Homme1 rnàgà-boshéé.
Cet auteur, qui a décrit les ^puïeurs du poisson d’après
le fraisa, dit
qst’ile s t argenté su r les pôt$Ss et sous le- ventre,;et: d’iu iib le u fe h p h r
ou. couleur de plomb SUT le. dQSiJtjque ’sçn -vemm est payntillé- de
n oirâtre ; que sqs dorsajes <;t sa caudale sont de couleur ©lispur^ lg
dessous de sa caudale e t ses; pectorales presque n o ir s , sa vèntfale
et son anale de couleur pâle*.et ses rayons libres orangés.
t Çes détails s’accordent bien avec ce-qûeünous pouvons
apercevoir sur notre individu. Nous n’en- ayons, qu’unaLet
nous le devons à M- Lescbeuanlt > qui le /nomme yalôm-
kala. Ce Savant voyageur nous apprend que l’espèce parvient
à une longueur de dix-huit polices; que sOp museau
est transparent, comme celui de l’espèce précédettffe ? et
que sa chair est tfès-délièaté. -
On la pèche pendant toute Tannée, dans la rade de Pondichéry
et à l’embouchure de la rivière à’Arian-Coupang,
mais elle n’est pas très-commune.
Russe! d it aussi que co poisson est estimé pour la table,
et assure que parmi les Anglais il partage aveeletétradactyle
la dénomination de rowball. Shaw a adopté l’espèce sur
la description de Russel, et lui a donné Tépithète de poly-
nèmUs indicus; mais on ne peut conserver une dénomination
si peudistinctive.
Le P olynème a six brins.
Mm PolmemusttsedstarUis. Bh^Sçhn.)
Bloch ( édit, de Schneider, p. 1 8 , ef pl.--4) représente et
dé^titun quatrième polynème de la cote de Coromandel,
què -nous n’aVons pas vu.
Sés: formes Sont celles d é n ë trë tétràdaciyle j mais il a six rayons,
plus courts peut* être èncdre que ceux d u tésradactyle : il est a r genté*
çt des ra ie sd o rp escL lo n g itu d in ale s paraissent ré g le r sur
,éôn dos et. siir ;s.es flancs.. On v q it,u ^ e .gçaqdq tache noire sur son
opercule, une niçindrevsùr spn préopercule, et une troisième, plus
grande que la première, derrière l’ouverture des Uuies vers le dos.
D. 14; y. i/5. .
John avait envoyé pcibsOn' à Bloch de Tranquebar,
où on le nbmine hdti-kahlu, et où il fait, dit-il, les délices
des tables. Il ne croît'pas au-delà d’un empan.
- L e P olynème a six fils. .
(Polynemus hexanerrius, nob!)
MM. Kuhl etiV^ân,Hasselt ont dessiné à. Batavia deux
polynèmes qui npus paraissent différer de tous les précé-
dens, mais que noùs ne/p ouvûns décrire que d’après leurs
fi^urêL* v‘ 1
Le préfnier a sixraVons, comme lé sextarius, mais beaucoup plus
lo n g s, d o n t le deuxième et les deux suivans atteignent même à la