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rare. C’est comme té lé qu’elle-est^cifée parmi les poissons
de la mer du Nord et de la Baltique'dans l’rclityol’ogie du
Holstein1 et dans la Faune de Suède9, et il n’en est pas
question dans celle du Groenland.
Le contraire arrive vers le 'Midi. Ce mulle est bien pins
commun dans le golfe dé Gascogne que dansai Manche.
- On en mange beaucoup à Bordeaux e t à Bayonne, ou
onde nomme barbeau et barberiru
Gornide le. cite parmi les poissons de 'Galice /‘isèus les
ncwfiii de barbo IÉ*dé salmonetef'^
Dans beaucoup d!eÿiiT!6îrfidè la Médil errance- cette^s-
pèce est plus nombreuse que l’autre : c’éstpé^que -Getti dit
expressément pour lés côtes de. Sardaigne.4 'f.
Nous l’avons reçue-de Marseile, d’Iviça de N|fce*f de
Naples. Elle abonde dan$ les lagunes de Venise, puyon
rappelle /r i« 6. -G’est eMe quon nomme à Nice sirèglia;
c’est elle que Briinnich a décrite-, à Marseille sOus le nom
de rouget1j e t il y a grande apparence que^Forskal’, lorsqu’il
assuFe que le mullus barbatus est commun et'mépris#
à Constantinople, në parlait que derèë mullus surmuletus.
Sâ chair est en effet, au rappoit de Cetti, moins-estimée
que celle du mullus barbatus, et .e’estTsurtout ce dernier
qui est si célèbre sur les côtes de Provence-^ néanmoins il
s’en faut beaucoup que le surmulet spit un-mauvais poisson.
Les Parisiens savent encore"très-bien- lVpprécier.
1. Schoneyelde, Ichtyolog., p.~47* — 2.Xriiû.) Pàun. suect, edit. Retzii, p. 34i.
— Z. Peces de la y sta de Galicia, p. 69 et 7,9.1— 4. Cetti, t .l ll , p. Ig3;
5. M. de Laroche l!a prise pour le tnullus barbatus (Annales du Muséum, t. XIII) ;
mais nous avons ses échantillons.
6. Martens, Voyage àVéniseyt. H, p. 4 2 7 ."
1 . Il n’a,pas vu le mullus-barbatus/ce qai l’a engagé à'regarder lès deux espèces
comme- identiques.
Sa longueur ordinaire est d’u n pied ; mais il y en a de- quatorze
f t quinze pouces. ^
Sa plus grande hau teu r, qui est au tiers antérieur, fait.un peu
plus d u cinquième de sa longueur to ta le , et sa largeur transverse,
au même endroit, fait les trois cinquièmes de sa hauteur. La tête a
u n peu huoins du quart de la longueur totale ; l e dos et le ventre
arrondis. La queue, de moitié moins haute que le co rp s , est
comprimée. La ligne du ventre va, presque sans s’élever, jusqu’au
b o u t du museau : celle -du dés commence à descendre u n peu à la
nu q u e , etxlescend plus- rapidement, à compter du front, de manière
à faire à.,peu près u n quart de cercle, mais d’une courbure peu
régulière..L’oeil, .dont le diamètre est d ep lu s du quart de la longueur
de la tê te , est placé très-haut, près-'.de la ligne d u fro n t, et distant,
de sÇn semblable , d’u n tiers de plus que leur diamètre. Le sous-
orbitâire est haut., dirigé obliquement en avant, coupé en arrière en
p o ttio n dé cèrclè:, et marqué de quelques pores e t de quelques
sillons, mais sans dentelures. Il est loin de couvrir la joue. La b o u che
est au b o u t d u museau, peu fendue, médiocrement protractile,
à lèvres peu charnues. Il y a une bande très-étroite de petites dents
en velo.urs to u t autour de la m âchoire inférieure. La supérieure n’en
a aucunes ; i l n.’y en a pas n o n plus sur la langue; mais le milieu d u
palais p o rté une large plaque ovale, divisée p a r un sillon longitudinal,
et toute garnie de dents en petits pavés serrés, qui appartien-
;n én t à.ttne dilatation d u vomer. Le maxillaire, plat, m ince, se cache
en partie sous le grand sous-orbitaire.
La ligne, postérieure du préopercule est verticale, son angle arrondi,
ses bords membraneux. Des pores sur plusieurs rangs régnent
. le.long de son bord inférieur. L’opercule p ro d u it deux petites pointes
. obtuses de son bord postérieur. Il est presque membraneux, surpasse
à peine le sous-opercule, et s’en sépare par une ligne droite qui
descend obliquement en avant. La fente des ouïes est verticale et
revient en dessous jusque sous l’oeil. On ne trouve que quatre
rayons dans leur membrane. Le quatrième est même très-grêle, et
a jusqu’à présent échappé aux observateurs.
Les branches de la mâchoire inférieure se rapprochent en dessous,
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