mais on l’appliq^ueiaussi à*lachose séparée , que l ’on prend
sèrarent en mauvaise,pari. II signifie alors rebut, épiüchure.
C’est dans-rie.seul que le peuplede Rome, selon Béton,
appelle cerna toute sorte de petits poissons de peu de
valéur.j tels que des serrans, des petits labres, etc., qui
le -fénden^ ensemblev%t -à ptirt «des .grands et >des h a ns.d
Mais il paraîtrait, d’après GylliusÀ, qu’en/Sibile-oni appliqua
spécialement eq. nom à un spare, et - quewm'sjt; m qui
a d e t er naine Gaza .aaferger cel u i dé cerna ua .., ipoi i.r fera Ha ï ira
d’^mtote. Bélon3 â ensuite' em p lo y^ È nom de
cernua, mais sans en donner aucun !motiiÿ pouir notre
gremille ou petite perche d’eau douce:
Les dibtSnnaires espagnols écrivent cherna, et' le définis
sert t un poisson de mer de la grandeur' d’un saumon j
mais chez les. Espagnols,- comme vchez .uautres^peuplgs -,
G é n t e ln a rien, d e constant.
,Q>rmde quj^daps son^catalogue^de^inopàs galliciens des
p oissons, 1 écrit cAer&z, .et le fai%^ynx»nyme*è& mero/fîtpèe
plique au serran (perçu scriba, B^dBans- fes' peintures de
poissons du Mexique, faites pour le|roil'|E^agne;, que fài
oonsult^sj, onhomme çherrut^ïunthias krïhtus de Bloch4,
ou notre mérou à croupe noire, t. II, fLd288 ,-fet?;Parra
dans-ses poissons de la Havane, pl. 24 , ^ n p ^ e la même
nomemclatttre j tant il est vrai qu’on ne petit faire a*icui|
fond sur ces noms populaires, qui varient selon les temps-
et les. lieux et sans aucune règle.
3 B B ne pouvons mjeu^ faire que d adopter la description
que M.YafencieEaies a^Jnnée de ce poisson dans les 1
1. M an , Aquat., p.498» - - 2.Ægrü., Jte ûaU. mam. jmc., a 26. — S. Armai
M dm o ir e s d u M u s é u m , t. X ï , p . :2 § § , ; e n y. a j o u t a n t q u e l q
u e s d é ta ils .
Le.cernieg.a ©ni.général In fo rm e d’u n serran, mais d’une espèce
grosse, et eourte. Sa hauteur èst trois fois dans sa longueur, et son
• .ép^â^seur- ^eux, fois .dans.>s©. hauteur:, la longueur de sa tête est u n
.peu moindre que cette hauteur. Par la tête il approche des sqor-
pènes. -Elle est ua-, peu, aplatie en- dessus et singulièrement ridée et
>rude dans plusieurs, de ses. parties. S u r le crâne so n t deux faisceaux
; d i è t e s saillantes, »disposées en palmettes , mais irrégulièrement,
'^reipju;(.)iu <{ueÿle^lÿ^Ari^Swêxtérieurs sont écartés, et les autres
-A ^ serms., ,«Àu b o rd ih të riq n rd e . ,ees) faiseeaux sont - quelques tu -
fbeÿçùlê^ e t il-‘en!pârt en ayant .quatre^ àütresd&étes“ fort écartées ,
. d©ux dve eha'qpp'cèté* Les h o rd s ^ é l’orbite sont ^pitesjf^rsprtout
f à sa fee© supôpeuBe, Le premier sous-orbitaire est u n peu dentelé ;
lé -préopercule l’est fortement, su rto u t.à son. angle, mais irrégu-
dièrement, et l ’arête «qui marque éonmimbè’ est fo rt ’âpre, vüne a rê te
saiHante*et âpre, bifurquée en arriérer,; traverse l’opereule depuis
' son articulation- supérieure jusqu’à! ,sa- pointe* qui ©st fo.Bte e t aig uë.
àjS-nb. a litre pèint©, moins saillante ■ ^ t . faai- dftssiis,.dfi r^Up>-là Jp
.^moitié inférieure d û suboperoùle et tonv lunteropercule o n t leu r
b©rd;jfihément dentelé. iJdos, su,rscapulan,Be 1’es.t .aussi u n p e u ,, ainsi
que le Ms d è 'l’hujinéral, J&a©«partie„d&>ees ,âpr©tés et'dëstees^dg&te-
lures sad 'oujîkau reste ®véc l’âge, cqfnmè dansées autres pojsspns,
“p e t i’1 y s^® ® |a u cO T p ' moins dans 'lès "graircls individus^que <|ans
lés petits.- La nuque efet *eâréâée j la. mâchoire inférieure. avancé u n
l ’autre. Toutes'deux sont garnies de dents en cardes
' Sur une-large bande. Il y en a en ^ ^ jp iS ip tr^ lUn iteitffii^et, ©a ayant
d u vorner, sur une large banda à>ckaque p a la tin , s u r u n disque, au
milieu de là lan g u e , sur les feasèsdes arceaux
- celles de leurs râtelures et des pharyngiens Redeviennent fortes et
en cardés. La phrsale a onze ■ épines irrégulièrement sillonnées et
âpres akern®^y«aé;®at dstim e®t^|et de- l ’autee. La première est la
{dus 'courte; elles croissent jusqu’à la rid èm e ,, . que les suivantes
égalent à peu p rè s, et q u i nïa pas tout-à-fàit le tiers -de la h au teu r