3 0 0 LIVRE TROISIÈME. PERCOÏDES.
t e squelette du pêche bicout est remarquable par les lames saillantes
[de ses -sous-orbitaires*.et par celle qui forme to u t le limbeifcle
son pféoperoule, laissant un? grand espace creux entré 'le limbe ét
le bord. Son crâne est aussi convexe en dessous que dans la plupart
des sciènes. Les os de so n bassin son® larges et séparés l?u n de l ’autre,
en avant, par une échancrure entre.les pédicules qui les suspendent
à l’huméral. i II y a ,èn to u t ià ^ ép in e i trente-quatre vertèbres mais
comme les interépineux antérieurs de l’anale ne s’attachent iphint
aux apophyses épineuses des vertèbres, il est- difficile de?ditfe<où la
- queue commence. On peut remarquer, cependant que les apophyses
transverses des vertèbres treize, quatorze et quinze, descendentïvers
le b a s, et sont réunies p a r une barre?transverse,'et que celles;des
deux suivantes forment d e . vraies apdphy ses. épineuses * inférieures,
mais encore u n peu fourchues. La dix-huitième est la première dont
l’apophyse épineuse inférieure soit tout-à-fait pointue. L’anale et la
deuxième dorsale commencent vis-à-vis de la treizième, et finissent
vis-à-vis de la vingt-huitième. La première dofsale commence vis-à-
vis de la quatrième.
La taille ordinaire d f dette espèce est d’un pied ; mais
M. Leschenault nous, assure qu’on en voit quelquefois,
quoiquè rarement, dès individus qui ,ont jusqu’à'trois
pieds. Russe! en a vu de vingt pouces/-»'
Toutes les ^cotes de l’Inde en-deçà. du Gange .la ;.p;ossè-
dént. On en prend beaucoup dans la; rade de 'Pondichéry.
Au Bengale il y e n a à l’embouchure du Gange. A la eôte
de Malabar elle arrive nu commencement de Mai, iet 's’y
fait prendre dans la lahïé qui se brise âUTrvâgè;-et ôti elle
cherché Tés vers. qui y sont abondamment cachés, dans lé
sable. Ce sont ces mêmes vers que les pêcheurs mettent à
leur hameçon. Elle. y devient une ressource importante
pour la table des Européens, quj'Sont privés de poissons
du large pendant la mauvaise saison; mais dans l’Inde ent
OH AP. XXXIV. SILLAGO. 501
tière ’©Ile-est renommée - comme un des? poissons les plus
fpÉyfMérér lé^fdtiS 'sahLbres^/Cfest tth dés alimens les plus
c®mp are p°ur
le gqut au çaerlàn. Russel fait la même comparaison, il la
dit même encore pins delicatê/M.Dussumier assuré quelle
tient deT^perlaiav ,
A Bataviales, Européens ne paraissent pas en faire au
tant de cas; mai&ies indigènes, en mangent beaucoup avec
leur saucé-au karL
La figure que Bloch a donnée de son sciæna maldbarica
(Syjit. posth. j jA. 19); „faite d’après „un individu dent la
dorsale nayait p o i n t , t a c h e s , est d’ailleurs fort exacte;
mais il s'est^ glissé dans son texté (p. 81) une faüte d’im-
presgiohsinguli^rp*, et qiii. pourrait induire ses lecteurs eu
erreur': riçtu ampUssimo pour arigustissimo.
La figure de Russel (pLi 8 i }est assez exacte aussi ; sauf
qüelqÜeS'’différences dans le nombre des rayons. Eller«st
faite d’après tin individu dont les dorsales étaient tachetées.
*,'Nous ne,trouvons ni dans Ylaming ni dans ^eb copistes
^ien qui ressemble à genre,, Ge qui est d’autant plus
étqnnant qu’il y ,gn îu^ians l’archipel des Alcduques des
espèces bien caractëriséçs., -
Le.SjLLAGO PE, LA MER ROUGE. ,
(S illa g o e r ÿ t h f f è d ; S illago s ih am a , R u p p . )
La mer Rouge produit un sifiago voisin du bicout,
- qui se recohhaîtià sa têteplus grokîje^et pluscOurte, et à sa bande
argèntéé beaucoup mieux marquée fe long de chaque flanc. Loeil
i . Habitat in mare ad Tranquebariam omnium frequentissimus, dehcatissimus et
saluberrimUs; John, ap. El- Schn., p. 8 i.