Ses dents sont sur u n seul rang* pointues, peu serrées : ses nageoires
anale et deuxième dorsale finissent en pointe ; i l a le sous-
orbitaire plus long que large, et-les arbuscules de la ligne latérale
assez rameux.
Nous ne pouvons décrire ses barbillons, qui sont tombés.
D. 8 — 9; A. l/î (le prémïer-très-petit, épineux ; 'lè sèçond siimple, mais
H P a t te lé ) ; :€ . '1 5 ; P. 1 5 ; Y . 1/5. *
Les individus s,ont longs de sept pouces.
Dans aucun cas, ni l’une ni l'autre de ees figures; ne
pourrait répondre à Xaurijlamma de Fqrskal, qui n’est pas
rouge, et qui ressemblerait bien davantage au ^arbérin de
Commerson, s’il ne manquait .pas de la demi-bande ncûre
qui caractérise célui-ci, -.,
Z ’U pÉNÉUS d e R u s s e l - \
( U p en eu s R u s s e lii, npb. ) 1 ...
Russel a aussi décrit et représenté un de cés upénéus à
tache à la queue 9, qu’il a cru mal à projms le m u l lu s b p r -
batus de Linnæus, et qui fait une grande et belle espece.
Les natifs de Vizagapatàm le nomment ratitée goolivinda.
Sa forme est celle des prëcédens ; ses nombres dfe rayons sont les
mêmes ; ses dents sont fines et. serrées : ses barbillons dépassent à
peine l’angle de son préopercule.
Lauteur décrit les coiileurs de ce poisson comme il suit :
U n p ourpre foncé, relevé de quelques lignes d’un violet clair,
domine sur sa tê te ; ses joues sont roses,, variées de jaune paie et
de lignes bleu pâ le ; ses lèvres sont rougeâtres, et il y a une tache
foncée à chaque angle de sa bouche. Le dos est d’un pourpre
1. Mullus indiens, Shaw, t. ÏY , a.* part., p. 8*4- -*'-'2.'T. Il , p. 4a,
changeant Deux taçhes ovales se m o n tren t sur la ligne latérale :
la première d o r é e .b l a n c h e très-brillanle,.mais q ui s’efface v ite ;
la sec o n d e /au côté de là m ^ ^ ^ u n ^o u rp re très-foncé. Les flancs
sont d’un p o u r p r e 'p l i ; av eed e s lignes d’a z u r ,’qui vont depuis la
pectorale ,jusqu’à la q i ^ u ^ Eotre lesr inférieures lé fond est changeant
de côuleur o f et argent. Le dessous du corps est b lan c ,'e t il
y 'a à la gorge dès.teintes rosées. Ces dorsales sont pourpré rayées
' de bleu pâle; 'les 'pectorales ro& s, l’anale blkriche et ro se , avec
quelques traits-de jaune-paille e n t r a i s ; les rayons dre la caudale
soIVrougeâtrês,, et sa membrane verte.* ,
Ge poisson est d’ordinaire long de dix pouces (anglais),
e t en passe rarement quatorze. On ne le pèche pas commu-
néhiènft à Vizagapatam, et sa chair n’est pas d’aussi bonne
qualité qûe celle’ &u mulle d’Lûrope.
X ’D p é n e û s ' d e W A - i è i ô u .
( U p en eu s w a ig ie n s is , nob(.) jL
MM. Q uoyet Gaymard ont rapporté dé Plié $è Waigiou
un upénéus trèfe-yoisin de "celui de Russel, et que nous n en
distinguons, même qu’en hésitant.
Il a le corôs moins Kaüt;et les durits plus fines et plus nombreuses
que le îateristriga, que nous a y o n s /é çm d ’après lç sec, et auquel il
ressemblé d’ailleurs par les nombres et pa r tous- le s caractères. La
M^^he lat|? a|e de, sa queue est r'opde ,et p o y ? ; mais on ne lui, voit
p o in t de bande nuire ^?1 montré* sunlg côté d u d p s ; Jts-a-vü I n t e r valle
des deux dorsales, une partie plus claire que le îæste. t io u t
ce qu’on peu t apercevoir d e ses .couleurs; ses barbillons se terminent
en fil déhé/efc dépssept<P«8^ e d e soü.préoperqule.
L’indiyidu. n ’a que quatre pouces.., ^