sa bécune, en ce que lë premier apurait que quatre épines
à sa dorsale antérieiïre^ et que l’autre en aurait cinq; ratais
toutes les vraies sphyrènes en .ont cinq, et le spet comme
les autres. Si M. de Lacépède en a pensé autrement,, c’est
peut-être pour avoir donné trop de confiance à Bloch, qui
dans sdn grand ouvrage ne lui en donne en effet que quatre;
mais , c’est une erreur qu’il a-corrigée dans son Systema,
P. 1 0 9 . ■
Parra dit que son picuda approche souvent de quatre
pieds, e t q u i!e st fort savoureux, mais qu’on ne le: mange
qu’avec défiance;, apparemment parce qu’il est du nombre
des espèces sujettes à prendre de^ qualitrës^fenéneuses.1
M. Ricord fait un rapport semblable de-Ja b^ teé*de Saint-
Domingue.
M. Fôey nous assure que la maladie ôccasiortëe par 'cé
poisson est quelquefois mortelle j mais que l’on peut reconnaître
les individus qui!’se trouvent dans* cet état malfaisant,
à ce que la racine de leurs; délits prend une couleur
noirâtreÇsyet que l ’on mange, sans;!crainte ceux qui
n’ont pas cette marque.
L e Guachanciio.
(S p h y ra en a g u a c h a n c h o , nob.) ,
M: Poey nous parle d’un autre poiSson^arifencain de cë
genre, qu’iUnomme guachanchofêt que nous na^ons pas
vu. Gn doit, dit-il, s’attacher à bien connaître ce poisson
et à le distinguer de la picuda, dont il ri’a jamais les qualités
mal-faisantes^ il èSt tiès-recherehëfu’ün tl'êsJdîomgO^t
et prèsque sans • arêtes.. Cet observateur nous en a donné
|. Pana,' p. oi et gfa..
unê figuré, ttrès-sernblable! pour les formes à ’’celle de la
j i p l É P P i T O i i i l ^ j ^ h t e lés détails suivans sur ses
Son dos est, dit-il, de cpuleur dé terre d’opibre : sa ligne latérale
’ iorme dne petite bandé blanche et luisante : la caudale est d’un vert
c la ir, avep l’extrémité tin peu plus^obscurë. t .
j . J ) . 5 — 1 0 ,
g Cette; jes,pêçe;(vd'yage en so c ié té et;To.a en prend quelquefois
ensemble plus de :,deux-centsindividus, toits de
même taille. Leur longueur ordinaire esfide vingt pouces.
Mais il ÿ’a au Brésil èt; dans l’archipéldes Antilles une
âutte sphyrërie, dont l ’histoire a été mêlée avec1 celle de
la ‘Récline, cnii ÿporjte souvent aussi les^noms de bécune
’;ét.:de picuda, e t qui.g.e distingue néanmoins de Fespèce
d’Europe par des, caractères beaucoup plus certains. Cest
L a GROSSE JSBHYRÈNE.;. t
( S p h y roe n a b a r r a c u d a , ,,nob: -, E s o x b a r r a c u d a , Sha.\Y,ip. io5.)
À longueur ’éjpdë,'5éBé est de près d’ùiï'.üere plus grosse'; ses
: iglàhde'l J |f e s son* plnsdargës et nOii arquées; Chaque palatin en a
unmoirlbre de grandes q u i,peut aller de cinq ou six à dix o u onze,
sans.aucunes petites, ni-danS-lèursr intervalles n i a leur su ite , ou
jteut au plus, aH^il t ^ f i i .Q|i quatre dA^es petite^, qû’qff ne; voit
même que dans les jeunes iàdiwdiàs^i^l quand on en a lait le squelette
; en sorte- que le bord, dp ces,os, après h» grandes dents, est
entièrement tranchant et lxssç. Le préoperculé est .arrondi comme
dans lete précédentes mais l ’ôperc'ul^* osseux se termine, pa r deux
p o in te s, dont la' supérieure est mousse, et l’inférieure assez aiguë,
quoique courte. Cet os est bien moins long pfoportionnellemeiit
la-jouet La position des ventrales-ét-de la première dorsale est
aussi très-différente ; cés nageoires répondent à la pointe de la pec