La petite Yïve, ou Otter-Pike des Anglais.
. ( Tra ch iriu s v ip e r,a , nob.)-g
.Willughby^et îiâ?y ■ annoncent qu’il y a dans le nord dé
l’Angle terre uneyiveplus petite que l’autre, qu’ils n’avaient
pas qb^ei^ée.par eux-mêmeSj et que les pécheurs nomment
otter-pike; c’est peut-être adder-pike (brochet-couleuvre),
ce^qui^se ^rapporte au danger de sa piqûre.
Pennant3 dit que ce poisson ne lu ie s t pas connu; mais
il se' trompe car'(/est cette espèce qu’il représente avec
bfe^hèou^d’exactitude sur sa planche 28, et quil nomme
vfvewminutie1-' et/c est la vive'commune qu’il représente
pi. 29'sous le nom de grande vive. '
' &ei% apssi la prétendue variété de la vive commune,
indiquée par G^olMùé4-corùttîe abondante-suT les marchés
dbJHoU4h â ^ f |t Wbôdero' ou boideroc de Duhamel5, qu’il
dit ' b ie n ^ ^ n li sur nos côtés de la Manche : on 1 appelle
efréctivepient»ainsi à Dieppe èît d^ns lé%ports voisins.
\ ^ette petite yivje se prouve sur nos cotes,et y est très-
red,outée des pêcheurs^ parce que sa petitesse meme, soit
quéÜese tienne dans lé sable, ou quelle soit mêlée à d’autres
poissons dans un filet, ifât que l’on se précautionne moins
contre:Clle.; «n ^ ■ ; , ■ • |
Elle a deux c^raçtères très-frappaiis, dont l’un la distingue
de la vive commune* et l’autre de toutes les grandes espèces
dont nous venons de parler, savoir : une.seconde dorsale a
vingt-quatre rayons, et une joue presque sans écailles.
1 . Jtchtyoî., t. I , p. 28 9 . — 2. Synops. fisc., p. 9 2 . — 3. Zool. tn t ., 2 .* édit.,
t.,Mus.! tcht,, 1 . 1 , p. 4a. —.5. Pèches, 2 .* part., sect. 6 , pl. 1 , % . 2 ,