LIVRE TROISIÈME » P ERG OÏB E S .
cent cinquante sur une’ligne longitudinale, depuis l’ouïe jusqu’à la
caudale, et de vingt-cinq ou trente sur une-verticale. Leur formeust
u n ovale plus large que long,* ellesnspnt roinces, .o n t le b o rd entier,
la surface extérieure très-finement pointillée, e t c elleq u i esfc eàoifflée,
très-finement striée.dans le sens d’avant en arriéré. Celles de là lig n e
latérale, u n peu diperentes de$.autresr&@»t trilobées,jet: leu r Jb b e
mitoyen est éôhancré. Sur leu r basse se to it une p e tite éleVurà-ovale*
Cette ligne latérale est à peu près droite » efe ^oupe ebaque ^ t é ’du
corps ‘ en deux parties, d o n t la supérieure est à peine u n peu plus
petite que l’autre: Jl-y a dés écailles sur la jo u e ^ su r lesspièeesi-opier-
culaires et sur leerâne* On en voit mena» des vestiges e n trfe l» « îlteS
• d u front et d u museau; mais les mâchoires, e t l ^ j j û ’ediiers Rftûs-
orbitaires n ’én o nt pas.
,> Ce poisson est-d’une teinte argentée sur iesiseôtésjët^ousJtç ilén-
- t r e , et plombee ou n o irâ tre sur là dos,«jusqu’à là ligne latérale qui
fiût la séparation des deux couleurs.,Ses dorsales et;sa caudale.sont
brunes y-ses p e e ^ ra le s grise§, ses ventrales-et, son anale fàuvejelair.
L’iris de son eeil est argenté. 1
Les jeunes spbyrènqs, o nt u n e K^ési^dEldcttllèrev qui 'ûÉWiste
• en: marbrures brunes sur le dos et sur les-notés, ■ lesquelles: forment
souvent une suite assez* régulière de taches le. lo n g de, la ligne ®#é-
rale. m
L - e s p è c e d e v i e n t asse z g r a n d e : 4 ï ÿ e n â c a i h m u n ëm e n t
d e d ix - h u i t p o u c e s , e t n o u s e n p o s s é d o n s d e tro i s p l ë d s j î é
lo n g u e u r .
Les viscères de ln sphyrène sont assez simples, et tôufcontla forme
très-alongée. Le foie n ’a q u u n seul lobe é tro it d u côté gauche de
l’abdomen.
L’oesophage est court, et donne bientôt naissance à l ’estomac, q u i
est u n sac alongé, mais é tro it, de sorte que la capacité de Ce'viscère
n ’est pas très-grande. Le pylore s’ouvre auprès du cardia, presque
sous le diaphragme : il est muni d’un très-grand nombre de cæcums,
disposés sur un seul rang, le lo p g du duodénum. L’intestin
est é tro it e t va d ro it à l’anus, sans faire aucun rèpli.
La rate est p fû r c p e u é p a is s e , arrondie à,ses deux extrémités, et
^p^cfejVgfejJte;tmilieu -de,.là: lo n g u eu r de l’estpmac.
Les laîtancues, ainsi que les ovaires, forment deux sacs très-étroits,
places vers Parrierje de pabdomem Les oeufsrsont très-petits.
La vessie natatoire est grande, ses parois supérieures sont plus
‘épaisses que ’celles’ du* c ô té ’des viscères; elle se termine ên pomtè.
en arriéré, et ert avant elle est fourchue : chaque corne est très-
• p o in tu e , e t se termine presque sous le crâne. Je n ’ai p u voir si
, , communiqnerft a y e e !’oreille.
Les reins sont assez g ro s , divisés chacun e n d eu x , et ils vont
sabputî%tout auprès de. l’apus.
LÆljai trouvé dans l’estomac des p e l j |^ çjupées o u des atbérines.
Outife ce due l’on voit à l’ex té rieu r, le squelette de la sphyrène
^ CSr rbmàcquable pa r la for nié alôngeë' de ; son crâne, p a r les tendons
' Ossifiés' qui en prolongent les apôphÿàëÿ postérieures. Lès tendons
dû' è ô rp s d e l ’d ^h y o ïd e sont également ossifiés, ce q ui semblé an-
! nbûkieb qûe isà tête-a des xnouvemens violens. Ses os propres d u nez
. s.ont .singulièrement «ainees, lo n g s et é tro its „ et Ses ptérygoïdiens
ç .J.^ te ^ q% q ^ ^ te e s ;p q u r p o ^ e r .l’fip^l.^Ses os .de l’avant-bras o n t une
» d'avant en a rriè re , et le cubital su rto u t;
mais ses os d u carpe sont petits. Les 'stylgts claviculaires sont courts
e ^m ^ e sv e tr^ ie vpnt p o in t, comme dans le muge, s’attacher au
bassin. U n’ÿ a que vingt-quatre vertcbèes n son épine, toutes plus
1 lôiî^iëS qiie largéÔj et rétrécies dans leu r milieu. L’anale commence
sous là quatoradème. Les côtes sont grêlés et courtes.
Beaucoup d’auteurs ont représenté la sphyrène. Bélon
(:p,,-j.6.7) n’en a domaé;quune esquisse incorrecte. La figure
de Bondelet |p;.»24) ne pèche que par une tête un peu
trop petite. Celle de Salvieû (fol. 69, vers.) est plus exacte
pour l'ensemble ; mais on y a oublié la premièrê dorsale.
Gelle d’Aldrovande [pue. 102) est faite d’après un individu
mal desséché.
Bloch (pl. 389) est plus correct, mais ne rend pas assez