Il est littoral à Iviça, où Mv de Laroche dit que l’on en
pêche beaùcpup.1
Ælien est en doute si le càRiônymo passait pour bon à
manger, parce que les poètes qui ont parlé de repas, tels
qu’Epi charme, ne l’ont point nommé 5- cependant Hippocrate
le*îecommande plusieurs fois comme très-bon pour
la nourriture des malades* 1
Rondelet lui trouve une chair blanche', dure, d’une
odeur désagréable, comme celle de la baudroie gf S'alvien
dit là même chose,'et ajoute que les-pauvres sfeial®;s’en
nourrissent : nàâiS Willüghhry nië^y !âvOir ï®fUàrqué çdltè
mauvaise odeüi; et Bélon assure- même que sa lhair ressemble;
à celle de la vive, qui est, trèsVbonnè^cômme
chacun sait* |
'Oës; differentes sensations pourraient” tenir au lieu où
les individus avaient été pris*. Selon M. Risso ; eèüxuqui
vivent parmi les rochers ont plus deg goût que les ■ autres y,
et . ne sont point coriaces.
. Nos Marseillais nomment l’uranoscope rascasse blanÉfae-,
respoTisadoù3c,tapecon ou rapecon; mâis-cés derniers n@Ms
ne*sont usités que parmi le bjas peuple,: les Languedocijgis
l’appellent r a t, et Içs. habitans d’Iviça y ra ta ; les Génois
p rete ( prêtre ).; les: Niçards, muou-. les Vénitiens, bec: in
cavo ou boca "in- capo ( bouche sur la têtè); l’és Romains,
pesce-prete et messoro, nom qui lui est commun ,ay£c le
chabot; les Sardes, cucu ou cucuh), qui est proprement
un nom ; de trjgle.
En Europe l’espèce paraît propre à la Méditerranée.
Je ne la vois eitëe dans aucun auteur parmi lês poissons
1 . A d d * .4 û Mus., t . XIH.
de nds côtes de l’Océan; encore moins parmi ceux du Nord;
et je ne sais1 où Shaw à pu prendre qu’il habite les mers
septentrionales-? mais par une conformité 'dont nous avons
déjà-cité djautres fexemples,‘la mer des Indes, parmi ses
nombreux uranoséopes, en a*un qu’il-nous a-été impossible
de distmghër dé celui de nos eûtes de' Provence. Nous
le devons à»M. LeSchenaulti’ ’
Des Uranoscàpes. étrangers,.
La mer des Indes,-outrf*cetto-ës|ece d’uranoscope qui
nous a paru identique avec la notre, en produit plusieurs
assez différentes, et dônt qùel^Ùé^unès.nntRes caractères
très-remarquables; mais il ne.parait pas qu il y en ait dans
la mer Àtlantique.'Nons n’en avons reçu ni du Sénégal, ni
dù'Gap> ni dés'deux Amériques; seulement nous trouvons
dans lesJdessinsrde Spix'la figure de notfeùspè'ce commune
d’Europe, sans savoir si.c’est au Brésil qu’il l’aMqssinée,
- On peut diviser les ufànoscopes étrangers <en deux * sections,
selon qu’ils ont üne première dorsale épineuse, séparée
de là’sé%onde inoïle, ou que lés ràyonséjîineux du dos
et les mous sont réunis en une ' smle nagebuè.
.. Z /U ranqscope voisin* I ■
; { UranosCopub a ffin is , lùB s) «S
La première de*es espèçës étrangères à dfeux dorsales,
^uei^nSféfpë^evp^&.uranoscMp^s^ffînis, est enc(#e assez
semblable^ celle d’Europe, pour que l’on ait besoin d’y
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