de Guinée soit la mêmeque celle d’Amérique ; ce n’est
pas du moins, ainsi que nous venons .de de; voir, de la
figure de Dagoty qu’il faudrait le conclure: le docteur lsert
avait aussi été dans les Antilles, et pouvait ne s’être pas
bien souvenu de l’origine de tout ce qu’il avait rapporté.
Les auteurs ne s’accordent pas sur le goût de ce poisson.
Selon Margrave, sa chair est grasse et de bon gou%
surtout grillée. Catesby assure qu’il est estimé à'ia Caroline,
et il en est de même, selon Brown., à la Jamaïque; mais
Parra dit, qu’à Cuba on en fait peu de cas,,à-cause de la
dureté de ses écaiBes. A Saint-Domingue, selon M. Ricord,
on trouve sa chair sèche. .
Le'foie de cette espèce' est d ’u n beau rouge dé ' mmium; son
lobe moyen a de chaque côté une longue pointe trièdre. L’estomae
est p e tit, p o in tu , et sa branche montante étroite et assez, langue.
Il y a plus de vingt appendices, eoecæles grêles, d o n t plusieurs assez
longues.. L’intestin a deux replis. Lp rectum est fort renflé-, e t son.
entrée est garnie d’une valvule circulaire. Lia vessie natatoire est
simple» très-grande, robuste ,je to p cu p e toute la longueur de l’abdomen
: sa pa rûe antérieure s’attache dé chaque* coté aux cotes
p a r u n ligament, et a en avant trois p o in té s, d o n t là 'mitoyenne
se fixe à ù n anneau de la deuxième vertèbre, e t-dont les-latérales
.vont s’attacher au crâne » sons le bord d’une ouverture qui terminé
en arrière la cavité où est la grande pierre! deütôreille, ^pve rtùre
q u i n ’est fermée que d’une membrane; sa communication a,veç la
vessie se réduit à;cçctë attache.
I l y a onze vertèbres abdominales et seize caudales. La première
et. la seconde vertèbre n ’ont que des appendices grêles de c9t.es.
Les côtes proprement dites ne commencent qû’à la troisième :
elles sont élargies à leur partie supérieure, et Ont chacune uxi
appendice grêle. Ceux des trois ou quatre dernières adhèrent cependant
à la vertèbre, et n o n à .la côte. Les côtes de la dernière
paire sont dilatées; et forment deux plaques elliptiques, q ui donn
èn t une. sorte-de Bassin au fond de l’abdomen. ï.es deux dernières
. .iV6rtèbi*Si abdoùiinalifâ ©ht une barre entre les bases de leurs apophyses
transverses. Le premier interépineux de l ’anale, formé de la
réunion de ceux des trois premiers rayons, est én o rm e , et a de
chaque côté u n e longue fosse p o u r les muscles de ces rayons, et
. • ^surtout pour, ceux du troisième.
Les huméraux sont assez étroits inférieurement. L’échancrure
* eubitalé est large, e t la branche inférieure de c et Os est grêle. Les
^ o std u basain forment ensemble un angle, d o ^ t la concavité inférieure
est profonde-et p eut loger des muscles épais : lèur b ord pos-
jÉ| téràeusr se dilate au-dessus des ventrales en une apophyse trilobée.
Ce développement est relatif sms doute à la force de ces ventrales,
q u i ont detix rayons de plus que dans le commun des acanthopté-
" ; rygiens. |
Z i’HofcOCElîTREi B ES Iw h E S ORIÉNTAIÆS.
( ffo io c e n tr u m o r ie n ta le ^ n o b S
Après avoir décrit en détail Tesnèce la plus coflimune
sur le§. côtes d e ! Amérique, nous.deyqns lui comparer et
é c r it e en, quelque, sorte en regard celle qui lui ressemble
le plus , et que l’ün à jusqu’à présent confondue avec elle.
Nous pouvons le faire d’après des matériaux authentiques.
M.'Geoffroy a rapporté ce deuxième holocentrum de la
mer Rouge, Péron de l’Archipel des Indes, et nous l’avons
reçu directement de Pondichéry par les soins de M. Les-
cheiiault. If est tellement semblable, par les formes et les
détails, àHçelui d’Amérique, qu’il faut beaucoup d’attention,
pour l’en distinguer, et cependant c’est une autre
espèce.
Son eorps, êt surfont la partie mie de sa queue, sont moins alon-
gés, Sa tête est plus courte et plus la rg e , et son front plus bombé.
Lés rayons des palmures de son crâne sont plus nombreux ; on en