POMME JOSÉPHINE. POMME MELON.
H)SEPTIIXIA,frLictii(jHammaximo,suLcostato,vimli,apice basique
dcpresso, punclis fulvis raribub notaio, aciuis tribus vel quatuor in quoque ioculo iiistiuclo,
autinnuali.
E?; Octobre 18;'.;), Al. Prévosi, i!ls, pépiniériste à Rouen, a adressé
celte pomme à la Société (riiorliculture de Paris, en disant qu'elle provenoit
de la eolleetioii de ponuiies d'Amérique que M. le comte LeJieur
a\oit introduite en France vers 1804.
En l'examinant avec soin, nous lui avons trouvé tant de ressenil)]ancc
avec la Pomme Lelieur, que nous avions déjà peinte et décrite, et qui
est provenue de la même collection, que nous j)ensons (jne c'est la même
espèce, qui aura un peu varié en raison du climat et du terrain.
Néanmoins, nous avons cru devoir la dessiner, non-seulement à cause
de son volume extraordinaire, niais bien plutôt encore pour consulter la
recoinioissancc des liorlicnlteurs envers cette femme célèbre, (pii, pendant
le j)eu de temps (pi'elle a été assise sur le trône de France, n'a employé
son crédit que pour soulager les mal heureux, encourager l'Iiorliculture,
l'agriculture, les arts et 1<'S sciences. Quand nous comparons l'éiat liorissant
de l'Iioriiculiure eu France sous son règne a\ec celui dans lequel
cette science est tombée anjoin'd'liui, notre vénération pour la mémoire
de Joséphine en est encore augmentée et nos regrets eu deviennent j)lus
amers.
r/////// Vr'J/////////•
Nous ne connoissons pas celui qui a eu l'heurense idée d'atiacber le
nom de Joséphine à la pomme qui nous occupe; mais, à coup sûr, il n'a
l'ait que sanctionner le vécu de tous les liorticniteurs irançois; il csi seulement
à regretter que cette pomme ne soii pas la meilleure des ponnnes,
connue Joséphine étoit la meilleure des l'emnies.