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D O U X - A U X - V É P E S . LE BERR.
MALUS VESPARUM, fructil iiiedio, deprosso, auico, ad s d cm punctis mbiis
maculîsfjue distiucLo, auliunnali.
RIEN de plus aisé à disliiigucr que cc ponimuT au milieu de tous les
autres. Les botanistes ont leur saule pleureur, leur friine pleureur; eh
bien, nous avons aussi notre pommier pleureur dans l'arbre que nous
allons décTire. Nous lui aurions mémo allaclié cette epilliète, s'il etoit
moins généralement eonnu en Normandie sous le nom de doux-auxvèpes,
nom excellent et conservé dans l'ouvrage de Le Berriays.
Cet arbre est de moyenne force, très-fertile, et ses brandies latérales,
longues et menues, pendent d'une manière particulière et reniarijuable :
il n'y a que celles du centre qui s'élèvent verticalement, et elles contribuent
à donner une certaine grâee à tout l'ensemble.
Les bourgeons sont longs, déliés, très-menus, bronzes dans l'ombre,
d'un rouge brun au soleil, tiquetés de points fauves, assez cotonneux vers
leur extrémité : ils ont les supports très-saillans, anguleux et décurrens.
Les feuilles sont petites, ovales ou oblongiies, terminées en pointes plus
on moins longues, sensiblement gaufrées, d'un beau vert foncé et luisantés
en dessus, <l'un blanc jaunâtre et cotonneuses en des,sous, longue
de 6 à 8 centimètres ( a à 3 po.), bordées de petites dents obtuses, iné
gales ou surdentées.
I.e fruit est de moyenne grosseur, assez régulier, un peu déprimé i la
base et au sommet ; de sorte que, quand le diamètre a G centimètres
( 3 p o . ) , ce qui est le ternie moyen, la hauteur n'en a que ta r,entimèlres
(4 po. y.) ou environ : Le Berriays lui donne même une forme plus aplatie.