N O I S E T I E R DE FUTAIE.
CORYLUS ARDUA, fructu ovato, subcompresso quandoqu*
iavolucris mulùfidls bipartitisque brcviore.
N o u s croyons devoir recommander cette variété à l'attention des amateurs
comme mi arbre précieux, en ce que, s'élevant à une très-grande
liauteur, son Lois peut être utile dans l'cconomie domestique, et que
son fruit est beaucoup plus gros que la noisette de nos bois.
Nous l'avons rencontré d'abord dans les bois de la Normandie, un
particulier de ce pays, l'ayant remarqué, l'a transplanté dans son jardin,
où il en obtient constamment de très-beaux fruits. Nous l'avons retrouvé
depuis dans un jardin à Paris, où le propriétaire l'appeloit noisetier de
futaie, à cause de la grande élévation à laquelle il parvient.
Ses feuilles sont d'une grandeur remarquable, et leurs pétioles, ainsi
que les jeunes bourgeons, sont sensiblement plus liispides que dans
l'espèce précédente.
II a les fruits ovales, quelquefois un peu striés, comprimés, toujours
un tiers plus gros que le précédent.
L'involucre, constamment plus long que le fruit, est un peu velouté,
hispide ù la base, divisé au sommet en plusieurs découpures lancéolées,
frangées ou découpées elles-mêmes latéralement.
Celle noisette, aussi bonne et presque aussi grosse que l'aveline, mérite
d'èti'c cultivée; en outre, sou arbre croît ra])idement et s'élève à une
grande hauteur. On pourroit l'emplo\er à faire des perches, des écliclles
et des mùls de bateau.
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