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D O U X - J U V I G N Y .
MAIJUS ILLECEBKOSA, fructu mcdio, iol,quin<[I,ec051.-,to, hinc dtrino,
indè diluLÈ rubro, punctis maculisque distincLo.
AVAKT nos voyages en Normandie, nous ne connoissions de pommes
douces et sucrées que les fenouillels ; mais nous en avons découvert dans
ce pays beaucoup d'autres également douces et inconnues aux environs
de Paris. Nous avons cru même nous assurer qu'on pourroit diviser
toutes les pommes eu trois groupes, savoir, les douces, les aigres et les
amères. Toutes enu-eul dans la composition du cidre, et les amères sont
les seules qu'on ne puisse manger. Le doux-jnvigny, ainsi que son nom
l'mdupie, se placc naturellement dans la section des iionnnes douces. Il
est le fruit d'un poimnicr de moyenne grosseur, dont les branelies sont
longues et pendantes, et dont les bourgeons, à peine mimis d'uu léger
duvet, sont d'un vert cuivi-é dans l'ondu-e, et rouges au soleil.
Les feuilles sont grandes, bien éto/Iëes, ovales, oblongues, terminées
en pouites (inemenl dentées et surdentées, d'uu beau vert en dessus,
glauques, nerveuses et ini peu cotonneuses en de.ssous.
Les fruits sont ordinairement isolés, de moveune gro,sseur. oiales arrondis,
ayant de 54 à 68 millin,êtres (3 à 2/. p.) de dian.ètre sur autant
de hauteur; ds se distinguent encore par cinq côtes arrondies et a,ssez
elevees, qni s'étendent du sommet jusque vers la base. L'oeil est pelil
placé au centre d'un léger enfoncement, relevé de dLx bos,selettes qui se
prolongent plus ou moins à la surlàce du fruit.
La queue, longue tic to à i 5 millimètres ( 5 à 7 lig.), est plantée dans
une caviic assez prolbiule.