T R A I T E DES A R B R E S F R U I T I E R S.
<lc poils glanduleux, arrondi dans sa partie supérieure, un peu appkli
en dedans et renflé en dehors à la base.
Los boutons des fleurs femelles sonl gros, imbriqués de grandes écailles
obluses, du centre desquelles selcve une houpe de styles.
Les clialons màles sont le pkis souvent quatre à cinq ensemble, sur un
axe géniculé, long de 27, millimètres ( i po ) , et qui a ordinairement
aiLssi un ou deux boutons femelles à la base^ ces chatons sont sessiles,
distiques, alternes, longs de 54 à 81 millimètres ( 2 à 5 po. ) , bruns
sm- les individiLs à noisette rouge, jaunâtres sur les autres.
Les noisettes franches, rouges et blanches, sont enveloppées d'un
involucre beaucoup plus long qu'elles, qui se resserre vers le haut et
les lient enfermées -, elles sont alongées , comprimées au sonnnet,
marqiiées d'un hyle considérable à la base ; les rouges ont la ooque
rougeâtre, et les blanches jaunâtre^ mais ce n'est pas la couleui' de la
coque qui fait Ja plus grande différence , c'est la membrane de l'amande
qiu est d'un violet foncé dans les premières , blanche ou tirant sur
le jaune dans les secondes. Du reste, les amandes sont semblables,
également supériem'es en qualité aux avelines.
Les anciens ont toujours distingué ces deux noisettes. Duhamel les
distingue également dans son Traité des Arbres et Arbustes. Les jardiniers
intelligens les reconnoissent très-bien à la seule couleur des bourgeons,
mais celle des chatons et des anthères, établit une différence tranchante
et plus facile à saisir.
WoU'e dessin représente en A la noisette franche à pellicule rouge 5 et
en B celle à pellicule blanche.
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