T R A I T É D E S A R B R E S F R U I T I E R S,
coloré : son plus grand cliamèU'e est vers la queue qui est assez
longue, plantée presque à fleur dans un enfoncement étroit, selon
nous, large et profond, selon Duhamel. L'oeil est placé dans un
évasement assez grand, presque égal en son bord, ou quelquefois
relevé de côtes peu sensibles qui s'étendent sur le sommet du fruit.
La peau est épaisse, non luisante, d'abord d'un vert sale qui passe
au jaune obscur dans la maturité 5 mais alors le côté du soleil s'est lavé
d'une forte teinte de gros rouge sur lequel se détachent des points
cendres ou jaunâti'es u-ès-gros, cjuelquefois étoiles : cexix qui se trouvent
dans l'ombre se détachent en gris.
Cette peau recouvre une chair blanche, un peu verdâtre, qui se
fane dans la maturité, et qui a le grain gros, peu serré, mais bien
fondant.
L'eau est abondante, agréablement acidulée, excellente.
Les loges sont petites, et contiennent rarement des pépins parfaits.
Ce beau fi-uit, que plusieiu-s jardiniers désignent sous le nom de
reinette de Caiix, mûrit en décembre. Il mérite d'être moins rare,
quoiqu'il soit au-dessous de la reinette franche et de quelques autres
reinettes.