T I Î A r i ' É DES A U B I I E S F I I U I T I E R S.
concaves, ondulés sur les bords, laineux sur longlot. Les filets sont
rapprocliés, se teignent d'un Men-violet pâle, et supportent des antlicrcs
oblongties, jaunâtres. Les cinq styles très-laineux à la base, sont
de la hauteiu- des étaniines.
Le finie est le plius beau et le plus gros de totis les coings. Sa liautem
ordinaire est de 8i millimètres (3po.); il est ventru, bosselé, inégal
en sa superfieie, ii'afFeetant pas une forme très-constante, car (|uoiqu'il
ressemble le plus souveut à une poire, son plus grand diamètre est quelquefois
vers la queue, on plutôt vers la branche qui le produit, parce que
les coings n'ont pas de <pieue proprement dite. L'ceil est place dans une
cavité profonde, relevée de cotes inégales, saillantes; il conserve les cinq
folioles du calice qui sont dentées, tandis que les feuilles de l'arbre ne
le sont pas.
La peau devient très-jaune en m(iris.sant : dans la jeunesse ; elle est
couverte d'un duvet épais, blanchâtre, qui dimiimc avec l'âge, et qui
ilisparoît par le frottement.
La chair est ferme, coriace même, mais moins que celle des autres
coings; elle contient beaucoup de marc et assez d'eau.
Le centre du fruit est occupé par cinq grandes loges, dont l'axe commun
se détruit le pltLs souvent par la crois.sance. Chaque loge contient
dix ovules placés sm- deux rangs, mais il en avorte tonjouK un assez
grand nombre; ceux qui persistent deviennent des pépins alongés, anguleux
par la pression qu'ils ont éprouvée. Ils sont coulem. de marron,
et revêtus d'une espèce d'arille succulente, qu'on ne trouve ni dans les
pommes ni dans les poires.