point; mais c'est que l'un est sessile, et l'autre pédoiiculé, comme dans
tous les azerolicrs.
Le fruit, constamment terminé par un large ombilic étoile et couronné
par les divisions calicinales, varie un peu de forme et de grosseur:
on en trouve qui sont turbines ou alongés; les uns n'ont que 23 niillimctres
(10 lig.) de diamètre, les autres en ont jusqu'à 3i millimètres
( i4 lignes).
Selon Duhamel, quand le fruit est alongé, les divisions de son calice
se rapprochent les unes des autres et couvTent l'ombilic ; quand au contraire
il est raccourci, ces divisions s'écartent et laissent l'ombilic à
découvert.
La peau des nèfles est constamment d'un roux brun : on trouve dans
leur intérieur cinq osselets comprimés, raboteux, très-durs, ordinairement
monospermes, quoique la nature leur ait confié à chacun deux
ovules.
Vers le tems des premières gelées, les gens de la campagne vont cueillir
les nèfles dans les bois, les étendent chez eux sur du foin ou de la paille,
et les mangent quand elles sont molles ou blettes. C'est un fruit astringent.
Le néflier reçoit la grefl^e des épines, et se greffe lui-même sur elles.
Il seroit bon d'essayer s'il rccevroit également celle du poirier. Si elle
y réussissoit, on auroit trouvé un sujet à peu près aussi nain pour les
poiriers que le paradis l'est pour les pommiers.