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A V E L I N I E R .
CORYLUS AVELLANA, involucris ampliatis, campanulatis,
iociso-deatatis, l'ruclu longioriijus.
L'AVELINIER est à-peu-près de la même force et de la même fertilité que
le noisetier franc {^corylus tahulosa. Wild.), mais il s'en dislingue par
un Jades particulier, aussi aisé à saisir que difficile à décrire.
Les chatons mâles sont nombreux, très-gros, d'un jaune sale, ou lavés
de pourpre; ils ont les écailles divisées en trois parties, mais ici la partie
extérieure est irès-velue, et elle recouvre entièrement les latérales,
ce qui n'a pas lieu dans la plupart des autres espèces : chacune de ces
écailles supporte une douzaine d'anthères, et chaque anthère est terminée
par un petit faisceau de soie en foi'ine de pinceau.
Les boutons femelles vSont tres-gi'os, comprnnés, et contiennent au
moins trente ovaires, disposés irois à troi^ sous chaque écaille intérieure,
les écailles extérieures ne recouvrant que des rudimeiis de feuilles. De
tous ces ovaires il n'en noue que d'un à «juatre, dont les involucres,
])lus longs que les fruits, s'ouvrent en cloche, deviennent inégalement
dentés, découpés, frangés, et se fendent d'un côté jusqu'à la base, en
laissant voir le fruit laléralement.
Ce fruit varie beaucoup en gi-ossom' ot en figure^ il est en général
ovale, plus gros et moins long que la noiseltc franclie, souvent anguleux,
quelquefois com|mnié , couvert d'un léger duvet satiné, et roussdtre dans
la partie supérieure ^ le sonnnet se termine par une petite couronne
calicinale au centre de laquelle on trouve les débris des styles. La
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