T N . M T E D E S A R B R E S F R U I T I E R S.
h la base i r i t c r i c t i r c d e u x ovaires p l a c é s [)res(]ue l a l é i a l e i n c n i , à-peii-près
c o m m e le soni les a n t h è r e s dans les chalons inûlcs-, que c h a c u n de ces
o v a i r e s , couohc sur l e o a i l l o et y a d h é r a n t p a r lout n n c ù t c , se p r o b n ge
et fait l i n e s a i l l i e en descendant vers l a x e du c h a i o n , et cpie rexlrém
i t é de cette s a i l l i e est l e r n i i n é e par <loax petits sli^inates subnlos ,
a i g u s , velus et très-rouges. Après la f é c o n d a t i o n , les c c a i l l c s se rapp
r o c h e n t , et les ovaires grossissenL ainsi c l a n d e s t i n e m e n t.
L e li'uit est un cône ovale ou a l o n g é : l o r s q u ' i l est r r n l r , ses écailles
s ' é c a r t e n t de n o u v e a u , et l ' o n trouve à la hase de c h a c u n e d'elles deux
n o i x ovales ou o b l o n g u c s , osseuses ou c i ' u s t a c é e s , libres a l o r s , m u n i es
a u bout s u j i é r i e u r d ' i n i e a i l e memhraneiuse plus o u i n o i n s soluhle. Ces
n o i x s ' o u v r e n t e n d e u x valves dans la g e r m i n a t i o n : elles c o n l i e n n e nt
sous l e u r m e m b r a n e i n t e r n e u n gi\ind p é r i s p e r m e b l a n c , c h u r m i , dans
l ' a x e duquel est un e m b r y o n p r e s q u e c y l i n d r i q u e , alongé du côté où
é t o i e n t les s t i g m a t e s , en r a d i c u l e s u b u l é e , o b t u s e , et divisé par l a u l re
bout en huit ou d i x c o t y l é d o n s a i g u s , c o m p r i m é s et aussi longs que la
r a d i c u l e ( i ).
t d'après le pin pignon , pinus pinea , Li:i. il cor vient également aux aiurcs
oiîS avons analysées, sauf la viiriabilité dans le norabre cli'«'(Hvlédons et dniis
. Il est exposé irès-lmpai'failempnt dans Liimé et dans Wildenow. M. de Jus^iou
t bien développé , et qui ail reconnu que les écailles qui Ibrmeeit le CIKIIUII
i grande jeunesse , ne sont pas celles qui, dans la suite , luniient le cùne
(•) CC!
espi'ctis de pin que
la solidité de lu noi
est le premier qui l'i:
l'eniflle dans sa pli
proprement dit.
Si, dans les diCferens articles de cet Ouvrage on trouve quelques opinions oi
iionvciles, nous les partageons également, M. Tiirpiii, ci moi, soit que ces opinic
appartiennent à l'un de nous seulement, soit que nous les ayons prisci chez les aiitt
1808 , nous en \inmeâ à la lédation de l'aniclc pin, il nous fut impossible do noi
des points de l'organijation des fmits de co genre. M- Tnrpin pense que les
de^s cônes ne sont que des feuilles ainsi modifiées; et il apporte l'appui de son
conifornies de 1 epicio produites par le chermes nhielisLi
approchent de la forme drs écailles fructifiTHs. Moi je pense
des ctincs sont un appareil spécial à la fruclilicatiou des C(
d'origine avec les feuilles des mêmes arbres.
Ainsi, d'après la nature et le plan de notre Ouvrage, no
quelques théories
ns ou ces tbéoi'ie-i
irs. Mais lursqti'en
i accorder sur l'un
écailles iructilcres
m opinion, les gales
, oti l'on voit en efibt des feuilles qui
1 contraire, que Ic^ écailles /luciifiTea
feres, et quelles n'ont aucun rapport
s trouvions obligés de développer
cliacuii nos raisons, et mon ami auroit sans doute développé les siennes contradicloirement avec moi,
si. M- Mirbc'l, membre de Hnstilut, tùùl pas lu deniièiemcnt "i la première Classe, une suite d'observaliona,
parmi lesquelles ou remarque d'abord, lu division dos conitèrcs en deux sections, basée
sur la direction de l'ombi-yon, t.'lle que nous t'avions faite en 1808, telle que nous l'avions présentée
à rimlitut, le 3i juillet 1809, et lelie enfin qu'on la iroiive ici; et ensuite l'hypothèse do la
T R A I T É D E S A R B R E S F R U I T I E R S.
HISTOIRE.
L a f a m i l l e des c o n i f è r e s est u n e des p l u s n a t u r e l l e s et des p i n s f a c i l e s ii
r e c o n n o i t r e . L e s v é g é t a u x qni la c o m p o s e n t sont des arbres et de trèsg
r a n d s a r b r i s s e a u x r é s i n e u x , t o u j o u r s verts { e x c e p t é le m é l è z e et le
transformation des feuilles ea écailles fructifi.res, qne nous avions également présentée à l'Institut,
non comme nn fe.t, puisque fe n'y ai jamais cru, mais comme une idée à vérifier. Mon ami
voyant donc que M. Mirbd pensoit comme lui sur la transformation des feuilles en écailles fruc-
tilcres, ci Ql devoir
la chute de ce sava
-enoncer à discuter personnellement la question, et il préféra partager la gloire ou
t physiologiste.
Avant d'exposer mes rabons, je crois devoir faire connoifc que j'entends très-bien la cause que
mes adversaires détendent; c'est-à-dire que les transformations naturelles et accidentelles des pariies
des végétaux les unes dans les autres , ne me sont pas étrangères. Comme jardinier, j'ai vu sortir
une rose et des feu,lies d'une autre rose, un oeillet d'au autre oeillet ; j'ai vu des fruits péricarpes ,
plantes a la mamcre des boutures et pousser de même ; je puis, selon mon bon plaisir faire sortir
ou des fleurs, ou du boi. et des feuilles d'un bouton donné sur uu arbre fruitier. Con,me botaniste,
) a, vu des styles se changer en feuilles et des étaraines e.t pétales. Je c
des plantes dont le calice
et h corolle se confondent tellement qu'il est impossible de dire
l'autre; j'ai vu des découpures calicinules se changer eu feuilles; je •
pagneiii les fleurs dans les panicules, les grai,pes, les épis et les cone
modifiées; de sorte qu'une transformation quelconque d'une partie ei
n'a rien qui puisse nie surprendre. Aussi, si je combats l'hypoihès
je Ja regarde comme loee chose impossible, mais seulement comme
une erreur qui pounoit devenir d'autant plus préjudiciable £
avancée par un membre de la première Classe de l'Institut.
M. Mirbel, ayant (hit ip.érer ses oWatlons d.ns les Annales du Muséum d'i,is,oire naturelle
ù finit l'un et oit commence
is que les bractées qui accom-
, ne sont que des fouilles ainsi
uoe autre d.ms tes végétaux,
5 de M. Mirbd, ce n'est pas que
e une chose qui n'est pas; comme
t progrès des élèves , qu'elle est
vol. XV
png. 475 > je transcri,s ici le onzième paragraphe de ces obse.-vutaons oit Ja tLéorie de
l'auteur est exposée la plus grande clarté.
« Les écailles, dit M. Mirbd, qui portent les ovaires de ces végétaux (les arbres verts) ont
. également les plus graud, rapports avec les fettdlcs; il arrive souvent même que la transformation
' sopere par dr-s nuances graduées, en sorte que l'on voit les feuiUes sallcrer peu-i,.peu à mesure
« qu'dles approdicit du point oh. elles prennent décidément la forme d'écailles fructifi^res; et q.iand
lo .sommet du cone s'alonge en rameau ( ce qui n'est pas très-rarc ) on voit les écaiuls repasser
« par rmauccs a létal de feuilles. .
C'est d'après lo fruit du .ndèze, que M. Mirbd a fait ce paragraphe. Eh bien , ni M. 5Erbd ni
qui que ce Son na vu u, ae peut montrer uue feuille de mélèze changée en ët.alOe fructifère ,
parce tiue cd. n'a pas lieu, M. Mirbd a pris dan, ce fruit, les br.ictées pour les écailles fructifères,
indo luhes : ces bractées sont de véritables feuilles modifiées comme toutes les feuilles qui avoi-
'^ans presque toutes les plantes, mais dlcs ne se changent jamais en
igardé de plus près, il auroit vu que les
invariable , et que te sont seulement les
parties iiil.érciilos è la fnicti lien lion. Si M. Mirbd y
écailles fiuctilères naissent avec une Ibrme déterminé