P O M M E DE PARADIS.
MALUS NANA, fractu meclio, subroiundo, albcscente, ad solein paulisper
mbesccnte, a'slivo.
IJE paradis est un petit pommier qu'on ne cultive pas pour son fruit.
On le niuUiplie de couchage et de marc^otto dans les pépinières, et on
en fait des sujets qui, par leur peu de volume, ohligent les ponnniers
qu'on greffe dessus, à rester nains. Ou ne voit guère le paradis, abandonné
à lui-même, s'élever au-dessus de G ou 8 pieds. Ses plus vieux
rameaux meurent successivement, et il en repousse d'autres du pied. Ses
racines sont noires et très-cassantes; il en développe très-facilement du
collet : son tronc même produit beaucoup de protubérances, qui crèvent
l'écorce et s'alongent en racines pour peu qu'on favorise leur extension^
c'est ce qui fait que le paradis ])rend si bien de bouture.
Ses bourgeons sont gi'os relativement à sa taille, géniculés, un peu
rougeàtres, couverts d'un léger duvet, et ont les yeux, trcs-rapprochés.
Feuilles nombreuses d'un beau vert, petites, convexes, finement dentées,
ovales-oblongues, un peu tourmentées, roides, glabres en dessus,
légèrement cotonneuses en dessous, à pétiole roide, d'un rouge violet
à la base.
La (leur esl large de 56 à 4o millim. (16 à 18 lignes), plane, à pétales
ovales-oblongs, distans, écliancrôs et obliques au souunet; elle a les étamines
courtes, peu nombreuses, et les sfyles beaucoup plus longs que
les étamines.
Les pommes viennent ordinairement par bouquets de quatre à cinq.
Elles \arient j)eu de forme et de grosseur; elles sont (piel<jucfois arrondies,
quelquefois un ])eu à côtes, surtout vers le sonnuet, on l'oeil se