
leur bafe, entières , échancrées à leur Commet } les t
épines feuillées, folitaiies, (nuées dans les aiffel- I
les des feuilles. Les fleurs font difpofées en grap- 1
pes au Commet des rameaux. Leur calice eft fort
p e tit, inférieur, à cinq découpures aiguës; la corolle
compofée de cinq pétales linéaires , inférés
fur un réceptacle conique.qui s’élève du fond du
calice} cinq filamens fubulés , de la longueur des
pétales, alternes avec eux , inférés fur le même
réceptacle} les anthères pendantes , ovales, en
coe u r } un ovaire libre, o v a le , placé fur le réceptacle
; un ftyle court, fubulé, terminé par un ftig-
mate fimple. Le fruit cofififte en une capfule fort
e tite , comprimée, ovale , en coeur, affez fem-
lable, pour la forme & la grandeur, à celle du
thlafpi burfa pafioris, fe divifant, dans fon milieu ,
en deux lobes ou deux coques diftin&es } chaque
coque partagée en deux ou trois valves, renfermant
chacune trois ou quatre femences comprimées,
réniformes, réfineufes.
Ce tte plante croît à la Nouvelle-Hollande , auprès
du port Jackfon. Y) ( Cavan.)
BURSARIA. ( Voyez B u r s a i r e , Suppl. )
BURSERA. ( Voyez G o m a r t . )
BUSSEROLE ou BOUSSEROLE. On donne ce
nom , dans les Alpes, à une efpèce d’arboufter à
tige rampante & traçante : c’eft Yarbucus uva urfi
Linn.
BUTEA. Roxb. Corom. ( Voy. R u d o l p h e . )
BUTOMUS. ( Voyez B u t o m e , & Illuftr. Gen.
tab. y 90. — Flor. dan. tab. 604. — Curtis, Lond.
Ic. — English. Bot. tab. 6ƒ 1 .) En donnant à cette
plante, l’une des plus belles de celles qui embel-
liffent le bord de nos rivières, le nom de butomu$}
on a employé une expreflîon dont Théophrafte
s’étoit fervi le premier -, mais qui très-probablement
n’eft pas appliquée à la même plante. Le
butomon de Diofcoride & de plufieurs autres qui
ont écrit après lu i , paroît appartenir plutôt à
notre fparganium.
BUTONICA. ( Voye% B u t o n i c , vulgairement
bonnet carré. Lam. 111. Gen. tab. 590.)
BU TTO N-TRE E : nom anglais , lignifiant arbre
bouton, donné par les colons de la Jamaïque
au conocarpus erecia Linn.
BUTTNERIA. Voyez Bu t tn è r e , & les 11-
îuftrations, tab. 140, fig. I , buttneria ovata, n°. 2}
fig. 2 , buttneria tereticaulis, n°. 4 , auxquels il faut
ajouter les efpèces fui van tes :
6 . B u t n È r e cannelée. Buttneria fulcata. Flor.
peruv.
Buttneria foliis cordato-ovatis , ferratU } cofla
petiolifque aculeacis y pçdunçuhs géminés , 5 "J floris,
Ruiz & Pav. Flor. peruv. 3. pag. 10.
Arbriffeau à tige anguleufe, à cinq cannelures,
munie d’ aiguillons recourbés, ds feuilles éparfes,
pétiolées, ovales , en coe u r , pubefeentes , dentées
en feie , terminées par une pointe oblique }
des ftipules oppofées, caduques, fubulées > les
pédoncules latéraux, à, trois ou cinq fleurs, pourvus
de bradtées j le calice pourpre en dedans,
pentagone avant la floraifon, à cinq découpures
ovales, aiguës, réfléchies } les pétales linéaires,
verts à leur bafe, d’ un pourpre-foncé au fommet}
les anthères prefque fertiles ; les femences ovales.
' Cette plante croît au Pérou, & fleurit en mai
i & en juin.
7. Bu t t n è r e hérirtee.. Buttneria hirfuta. Flor.
peruv.
Buttneria foliis cordatis , acutis , crenatis ÿ cofta
petiolifque aculeatis ÿ peduticulis conge f i s , compofi-
tis. Ruiz & Pav. Flor. peruv. 3. pag. 10.
Ses tiges font ligneufes, très-rameufes, garnies
d’aiguillons fur leurs angles, de feuilles alternes,
pédolées, en forme de coe u r , crénelées, molles,
velues en deffous> les pédoncules latéraux, chargés
de plufieurs fleurs prefqu’en ombelles, enveloppées
de petites folioles caduques, en forme
de collerette ; les pétales jaunâtres à leur bafe,
pourpres à leur fovnmet.
Cette plante croît au Pérou, fur les montagnes
des Andes. 1}
8. ButtnÈRE hefbacée. Buttneria herbacea.
Roxb.
Buttneria foliis cordatis , acuminatis , dentatis ,
eglandulofisy caule inermi, herbaceo. Willd. Spec.
Plant. 1. pag. 119. — Roxb. Corom. 1. pag. 28.
tab. 29.
Ses tiges font droites, herbacées, tétragones,
fans épines, garnies de feuilles alternes, pétiolées
, ovales, en coe u r , acuminées, 'dentées, dépourvues
de glandes, longues de trois à quatre
pouces, fur deux ou trois de large, munie6 de
petites ftipules réfléchies} des pédoncules en forme
de petits rameaux axillaires, plus courts que
* les feuilles, terminés par trois fleurs en ombelles}
d'autres plus petites, axillaires} le calice réfléchi}
la corolle petite} le fruit un peu hifpide,
prefque globuleux, à cinq côtes } autant de loges
monofpermes.
Cette plante croît fur les montagnes, au Coromandel.
9 . B u t t n è r e à f e u i l l e s d e c a t a lp a . Buttneria
catalptfoLia. Jacq.
Buttneria
Buttneria foliis cordatis, integerrimisj caule fean-
dente, inermi. Jacq. Schoenbr. 1. pag. 21. tab. 46.
Arbriffeau grimpant, fans épines, pourvu de
feuilles grandes, en coe ur, entières, acuminées;
les pédoncules rameux, axillaires, prefque panif
i é s , un peu plus longs que les pétioles} le calice
à cinq découpures lancéolées, colorées} les pétales
un peu plus longs que le calice; l’ovaire arrondi
, hérirte ; le ftigmate en tê te , à cinq lobes.
Cette plante croît dans les environs de Caracas.
^
BUTUA. C e nom eft donné aux mêmes plantes
qui portent celui de pareira brava. Suivant Au-
blet, lé partira de Cayenne eft fon abuta rufefeens,
tah. 250. ( Voyez MÉNISPERME, n°. 19.) Le partira
, plus généralement connu dans lutage médical
, eft le cijfampelospareira. ( Voy. PAREIRA.)
Ces deux plantes appartiennent à la famille des
ménifpermes. Il ne faut pas les confondre avec
Vabutua que décrit Loureiro dans fa Flore de la
Cockinckine, genre voifîn des orties. (Voyez A bu-
TUA , Suppl.)
BUTUMBO : nom brame du pee-tumba des Ma-
labares ( Rheed, Hort. malab. 9 , p. 8 7 , tab. 46 ) :
c’eft une efpèce de carmantine (jujlicia echioides
Linn. ).
BUXBAUMIA. ( Voy. Buxbaume, & Illuftr.
Gen. tab. 8 71, fig. 1, buxbaumia aphyllay —-Hêdvp.
Fund. tab. 9 , fig. 5 2 , tab. 3 , fig. 10 , auquel il
faut ajouter : )
2. Bu x b a u m e feuillée. Buxbaumia foliofa.
Linn.
Buxbaumia acaulis, càpfulâ fubfejjiliy foliis cinciâ.
Linn. jun. Differt. Mufc. pag. 33. tab. 1. fig. 4. —
Hedw. Fund. tab. 9. fig. 51. —:Mich. Flor. bor.
Amer. 2. pag. 301. — Lam. 111. tab. 872. fig. 2.
— Dillen. tab. 32. fig. 13.
Buxbaumia fejjtlis. Smied. Diff. pag. 26, fig. 1.
Bryum hallerianum. Neck. Meth. 233. — Bryum
phafeoides. Jacq. Colleét. 2. pag. 220.
Phafcum hallerianum. Pollich, Pal. n°. 974. —
Phafcum maximum. Lighf. Scot. 2. pag. 693. —-
Phafcum montanum. Hudf. Angl. 2. pag. 466. —-
Hall. Helv. n°. 1725. tab. 46. fig, 3.
Ses racines produifent une petite touffe de
feuilles, dont les inférieures font linéaires, ob-
tufes ; les fupérieures lancéolées, diaphanes à
leurs bords, traverfées par une nervure prolongée
en une pointe aiguë. Ces feuilles forment le péri-
chet. La capfule eft fertile, ovale, un peu ventrue,
prefque d roite, légèrement oblique à fon Commet3
les dents du périftome très-caduques.
Botanique. Supplément. Tome l*
Cette plante croît le long des chemins ombragés
, dans les bois. ( V . v.)
M. Palifot de Beauvois propofe de fubftîtuer le
nom de faccôphore à celui de buxbaume/ mais il n’en
a pas encore donné la raifon.
BUZ : nom égyptien du rofeau. La grande efpèce
ordinaire ( arundo donax Linn.) eft nommée
bus^-haggni, fuivant Forskhai.
BUZA : boiffon faite dans l ’Arabie avec l’orge,
au rapport de Forskhai.
BUZEIDEN, BUZIDAN, BUZEIS ou BUZIS.
Dalechamp attribue ce mot arabe à l ‘orchis pal-
mata Linn., auffi nommé palma Chrifii par Mat-
thiole j &cfatyrium bafiiïcum per Dodonée.
BYBO : nom donné aux Indes, fuivant Clufius,
a 1 acajou des colonies ( cajjuvium Linn. ) , qui eft
l’acajou du Bréfil.
BYSSE, BYSSUS. Les Anciens ont donné le
nom de byjfus à différentes fubftances du règne
végétal, qui fervoient à fabriquer des étoffes recherchées
par leur fineffe, par leur couleur, &
par la rareté de la matière dont elles étoïent tif-
fées. I! feroit très-difficile aujourd’hui de défigner
les végétaux qu’ils employoient pour cet objet, ne
nous en ayant donné aucune defetiption. Le byffus
de l’Elide & celui de Judée étoient particuliérement
en réputation. Ce dernier av o it, félon les
hiftoriens qui en parlent, la couleur & l’éclat de
l'or. Les Modernes ont appliqué le nom de byjjus
a des filamens dont fe fervent les animaux de plufieurs
coquilles bivalves pour fe fixer aux rivages.
BYSSUS. Les caraâères de ce genre ne font encore
qu'imparfaitement déterminés, & les efpèces
qui doivent rigoureufement le compofer, font la
plupart incertaines. Les unes font pulvérulentes,
les autres filamenteufes i ce qui peut faire déjà
foupçonner qu’elles devroient être féparées, &
placées dans des genres différens : auffi M. Perfoon
a déjà effayé d’établir, pour les byjfus connus &
plufieurs autres, les genres dematium, ràcodium
kimantia, mefenterica, & c . ( Voyeç ces mots, Suppl.)
Jufqu’alors il n’a pas encore été poffible d'y diftin-
guer aucun organe analogue à ceux de la repro-
duétion des autres plantes. Il eft très-probable,
félon moi, qu’ il n’ en exifte pas, & que ces plantes
ont un mode particulier pour fe reproduire, une
forte de prohfication, comme on le remarqua
même dans les plantes plus parfaites, & qui produifent
des_ femences 5 elles ne fe montrent que
par l’humidité, durent plus ou moins long-tems, fe
deflèchent dès qu’elles font frappées par le foléil
& ne laiffent après elles que des taches noirâtres
furtout celles qui croiffent fur les pierres. 11 eft