
Alyjfum campeftre. Hoffm. Germ. 4. pag. 4?. —
Lam. Did. var. 0. ^ K e 45
10. A lysse des champs. Alyjfum campeftre.
Alyjfum caule herbaceo3 ftaminibus ftipatis pari
Jet arum y calicibus deciduis (filiculis orbiculatis , in-
tegris). Linn. Spec. 909. — Lam. var. «.
Masnckia campefiris. Rothj Germ, i.p ag . 274.
JS* Alyjfum (fimplex ) , caule fimplici} fubramofo j
folns lato-lanceolatis} Jiylv fiiiculs. brevijjimo. Wiild.
*■ c ' Rudolph, in Schrad. Journ. 2. pag. 291.
( Voyei Alysse, n°. 7 , var. «, js.)
• Quoique très-rapprochée de YalyJJum calicinum,
cette dernière efpèce en diffère bien certainement
par Tes tiges plus élevées , par Tes feuilles plus
larges & moins blanches , par fes calices qui tombent
peu après la floraifon 3 & furtout par fes fili-
ques point échancrées à leur fommet , couvertes
de poils rameux, plus roides, plus hériffés.
21. Alysse de montagne. Alyjfum montanum.
Linn.
Alyjfum caulibus herbaceis 3 diffufis y foliis fublanceolatis
, punctato-echinatis. Linn. Spec. 907._
Lam. III. tab. 559. fig. 2.'
Clypeola montana. Crantz. Auftr. 19.
Adyfeton montanum. Scop. Carn. 803.
£• Alyjfum (arenarium ) , foliis rotundatis: Loif.
Flor. gall. 401, & Journ. bot. 2. pag. 35-2. (Voyez
A lys se , n° . 6 . ) ,
Les feuilles font plus arrondies dans la variété
22. Alysse de Sibérie. Alyjfum fibiricum. Willd.
Alyjfum caulibus herbaceis , adfcendeniibus, fuperne
ramofis ÿ foliis obovatis y Jiliculis fuborbicula-
tis 3 integris 3 canis. Willd. Spec. 3. pag. 4 6 f.
Ses tiges font herbacées * afcendantes , redref-
fées , longues de trois à quatre pouces, rameufes
vers leur fommet, garnies de feuilles blanchâtres,
én ovale-renverfé, couvertes à leurs deux faces
de poils étoilés* Les fleurs font jaunes | difpofées
en grappes Amples, terminales i la corolle un peu
plus longue que le calice} les pétales entiers à \
leur fommet ; les fïliques arrondies, un peu plus |
étroites à leur bafe, point échancrées à leur fom-.
met, blanches, couvertes de poils en é to ile , fur-
montées d’un ftyle perfiftant, de la longueur des
fiüques.
Cette plante croît dans la Sibérie. (Defcript. ex
Willd.)
23. A l y s s e tortueufe. Alyjfum tortuofum.
Willd.
Alyjfum caulibus herbaceis3 tortuofo-diffufisy foliis
incanis , fublanceolatis ; racemis terminalibus 3 co-
rymbofes. Willd. Spec. 5. pag. 466. — Waldft. &
Kitaib. Plant, rar. Hung.
Elle reffeml'le beaucoup à l’alyffe des montagnes
par la forme de fes feuilles & la couleur de
la corolle ; elle en diffère par fes tiges tortueufes,
diffufes, herbacées. Les feuilles font blanchâtres,
prefque lancéolées 5 les fleurs difpofées à l’extrémité
des raiueiüx en grappes non Amples, mais
formant un corymbe. Les pétales font prefqu’en-
tie rs } les Aîamens des étamines dépourvus de
dents.
Cette plante croît dans la Hongrie ftr la Sibérie,
aux lieux ftériles &: fablonneux. if ( Willd. )
24. Alysse à feuilles de lin. Alyjfum linifolium.
Willd.
Alyjfum caule herbaceo , ereclo , ramcfo , divari-
cato 3 foliis U tearibus, incanis y filiculis obovatis 3
integris3 glabris. Willden. Spec. 3. pag. 4 6 7 .—
Stephan. in Litt.
Alyjfum orientale , anguftijfimo folio , fruÜu ovàto.
Tournef. Coroll. iy.
Ses tiges font herbacées, hautes de quatre à Ax
pouces , droites , rameufes} les rameaux divari-
qués } les feuilles blanches, entières, obtufeSj les
inférieures bien moins longues, plus larges, fpa-
tulées , -rétrécies en pétiole à leur bafe> les cau-
linaires & fupérieures très-étroites, linéaires,
longues d’ un pouce & plus, larges d’une à deux
lignes, aiguës à leur bafe, un peu obtufes à leur
fommet. Les fleurs font pédicellées, difpofées en
grappes courtes, Amples, terminales} la corolle
p e tite , à peine plus longue que le calice} les
pétales blanchâtres, lancéolés} quatre des filn-
mens munis dans leur milieu d’une petite dent}
les deux autres pourvus d ’une écaille fétacée,
féparée de l’pvaire. Les Aliques font planes, très-
glabres, ovales, très-entières, furmontées d’ un
ftyle très-court, contenant environ Ax femences
petites, comprimées.
, Cette plante croît dans l’Arménie & la Tau-
ride. O ( y • f in herb. Desfont. )
2y. A l y s s e en bouclier. (V^oye? Dr a v e ,
n°. 14 .)
26. Alysse à feuilles de giroflée. Alyffum chei-
ranthifolium. Willd.
Alyjfum caule erefto , herbaceo y foliif lanceolatis ,
hirtis , integerrimis y filiculis oblongis , comprtjfo-
planis j ftigmate bifido, petalis fpathulato- linearibus,
Willd. Spec. 3. pag. 46S.
An alyjfum orientale leucoii folio , candidijftmo ,
caule fefquipedali ? Tournef. Coroll. 15.
Ce n’ eft peut-être qu’une variété de Yalyjfum
çlypeatum, dont elle diffère par fes feuilles moins
blanches, quoique couvertes de poils longs, épais}
par le ftigmate biflde & non en tête ; enfin , par
les. pétales, une fois plus longs que le calice.
Cette plante croît dans le Levant. ( Willd. )
27. A l y s s e fpatulée. Alyjfum fpathulatum.
Willd. .
Alyjfum caulibus herbaceis , ereliis y foliis tomen-
tofis , radicalibus orbiculato - fpathulatis , caubms
lanceolatis. Willd. Spec. 3. pag. 465. — Stephan.
in Litt.
Cette efpèce me paroît avoir de grands rap- :
ports avec Y alyjfum linifolium. Ses racines produisent
plufieurs tiges Amples, droites, longues d’en- :
viron quatre pouces , garnies de feuilles blanchâtres
, tomenteufes} les radicales pétioiéès , orbi-
culaires, fpatulées } celles des tiges lancéolées ,
obtufes. Les fleurs font difpofées en une grappe
fimple , terminale} le calice une fois plus court
que la corolle} celle-ci d’un jaune-pâle} les pétajes
obtus} les filiques très-glabres, orbiculaires, point
échancrées, furmontées d’un ftyle perfiftant. Elle
croît fur les monts altaïques , en Sibérie, ( Defcript.
ex Willd. )
ALYSSOIlDE. Tournefort donnoit ce nom à
des plantes crucifères, qui ne différoient des alyf-
,fum que par leur filleule renflée} ce qui n a pas
empêché Linné de les réunir à ce genre. Nous les
en avons réparées dans cet ouvrage, & décrites
fous le nom de véficaire ( veficaria ). Ventenat dé-
figne encore fous la dénomination d’alyjfoides,
la feélion entière des crucifères, à fruit filicu-
lëux.
ALYSSUM. ( Voyei Al y s s e .)
ALZATÉE. Al^atea. Ruiz & Pav. Prodr. Flor.
peruv. pag. 40. tab. 7. Arbre du Pérou, dont Ruiz
& Pavon n’ont donné jüfqu’ à préfent que le ca-
r'aétère générique. Il confine en un calice coloré,
à cinq divifions perfiftantes, alternes } cinq étamines
inférées fous l ’ovaire} celui-ci furmonté
d’ un ftyle & d’un ftigmate. Le fruit confifte en
une capfule en forme de coe u r , s’ouvrant en deux
valves, dont chacune porte dans fon milieu la
moitié de la cloifon , fur le bord de laquelle font
attachées des femences un peu membraneufes à
leur contour.
Cette capfule eft: conformée comme celle de la
famille des pédiculaires} mais l’abfence de la corolle
, l’ infertion & le nombre des étamines ne
permettent pas d’y rapporter ce genre, dont les
véritables affinités ne font pas connues. ( Jujf'.)
AMADOU : fubftance fpongieufe, répandue
dans le commercé, très-utile pour fe procurer du
feu avec une pierre à fufil & un briquet. On s en
fert aulfi très-avantageusement en chirurgie pour
arrêter les hémorragies. Cette fubftance provient
d’ un champignon folide , qui croît fur les chênes
& fur plufieurs autres arbres, que l’on nomme
vulgairement agaric de chêne. C ’en le boletus ignia-
rius Linn. ( Voye\ Agaric amadouvier, Lam.
D*6t 1 , pag. 50. ) Ce n’eft que depuis 1750 que
l’on fe fert de l’agaric de chêne pour les hémorragies.
Cette découverte eft due à M. Broffârd ,
chirurgien de la Châtre en Berry. Après des ex périences
réitérées , il annonça que cette fubftance
étoit le meilleur aftringent, & capable de
luppléer à la ligature qu’on eft obligé det faire
dans les amputations. Depuis ce tems on s’en fert
avec fuccès.
AMAGA : petite efpèce d’ébénier des Philip*
pines, dont le b ois , fuivant Camd li, eft noir
comme celui de l’ébénier ordinaire. J.
AMAIOU A, Aubl. (f^oye^ Hamel, n°. 2.)
AMANDIER. Amygdalus. Nous n’ avons que
deux efpèces à ajouter à ce genre. La première eft
cultivée au Jardin des Plantes de Paris.
3. Amandier de Géorgie. Amygdalus geor-
•gica.
Amygdalus foliis lanceolatis , b a fi atienuatis, le-
vijfimè ferratis y floribus polygarnis. Desfont. Arbrr
& Arbuft. voU 2. pag. 221.
« Cet amandier, dit M. Desfontaines, a une fi
grande reffemblance avec Y amygdalus nana, qu il
eft affez difficile de l’en diftinguer au premier coup
d’oeil : il s’élève davantage ; fes feuilles font plus
Jiffes, plus légèrement dentées , & il a des fleurs
polygames. Il fleurit également au prir.tems , &
paffe l’hiver en pleine terre. « Nous devons ce
joli arbriffeau d’ornement à MM. Olivier & Bruguière.
Il eft encore peu répandu dans les jardins.
Ses amandes font très-amères, & ne font pas mangeables.
6. Amandier cotonneux. Amygdalus incana.
Pâli.
Amygdalus foliis lanceolatis , ferratis, rugofis f
fubfejjtlibus3 fubtus albo-tomentofis. Pall. Flor.- roff.
1. pag. 13. tab. 7. — Willd. Spec. 2. pag. 984.
Cette efpèce a également le port de l’amandier
nain } mais elle s’en dfftingue aifément par fes
feuilles beaucoup plus étroites, prefque feffiles ,
ridées, glabres & vertes en deffiis , tomenteufes
& d’un blanc de neige à leur face inférieure. Elle
croît fur le mont Caucafe. T)
l Les efpèces mentionnées fous les nos. 3 & 4 ,