
1-4. Benoîte du Kamtzchatka, n°. 7. Geum
kamtckaticum. Lam.
Dryas ancmonoides. Pall. Itin. 3. Append. n°. 02.
not. 2. iab. E. fig. 4.
Geum anemonoides. Willden. Spec. Plant. 2.
pag. 1117.
* Geum (involucratum),yô//7j pinnatis, ixiimo
rot un data, crenato y fioribusfolio invoiucratis, Perl*.
Synopf. Plant. 2. pag. 57.
Toutès les feuilles font ailéesradicales ; la dernière
'foliole arrondie , crénelée. De leur centre
s’élève une hampe nue à fa partie inférieure, terminée
par cinq fleurs pédonculées, rapprochées
en tête , feuillees, à leur bafe. La corolle eft blanche,
plus petite que le calice.
Cette plante croît au détroit de Magellan ; elle
a été recueillie par Çommerfon. (Herb. Jujf. )
* Geum (magelhnjcum ), foliis pinnatis, extimo
maxirno , lobato, inferioribus minimis y fcapo. elon-
gato. Perf. Synopf. Plant. 2. pag. 57. ( Herb. Jujf.)
BÉOLE. Bsa. Lam. IJI. tab. i f . Çommerfon a
confâcré ce genre au frère de fa femme, François
Beau., curé de Taulon-fur-Arraux, dans le
Charolois. Le genr%'jovellàna de la Flore du Pérou
p.âroit devoir fe réunir a celui-ci. (Voyei J°VEL-
L’ANA , Sûppî. )
BER ou BOR : noms indiens d’une efpèce de
jujubier {\i\iphus )ujuba Wilid. ) , qui eft le bory
Oês Brachi.nan.es , \q perrin-toddali. des Malabares,
C ’elUun des arbres fur lefquels on trouve une
réfine connue fous le nom de, gomme-laque , dépo-
fée par une efpèce d’infe&e du genre çoccifs. ( Voy.
Jujubier, n°,. f>.) gga , *
BERARDIA. Vill. (Voyeç À r.c t io n e .)
BÉRBENA : nom languedocien & italien de la
verveine.
BERBERIS. ( Voyeç V inettier.) C ’eft le nom
latin de l’ épine-vinette. Les Anglais h nomment
'berber-ry • les Arabes tarak ou mofuk y ils donnent
le nom de berberim ou amirberim à l'aubépine.
BERBOUISSET : nom languedocien du fragon
ordinaire ( rufcus aculeatus Linn.).
BERCÉ. Heracleum.#
11 n’ eft péut-être pas d'un très-grand intérêt de
favqir fi 1 e fphondylium.de Dio/coride eft la même
planté que notre berce-brancitrftne, que Matthiole a
fait graver pour cëlle 'de Diofcoride. Ce'que ce
.dernier nous en d i t , ainfi que Pline, ne porte
que fur des propriétés médicales très-douteufes ;
mais ce qui nous importeroit davantage, ce feroit
de lavoir employer à des ufhges économiques une
plante très-commune fur le bord des bois, & fur-
tout dans les prés, ôn affure que, coupée près de
terre locfqu’elle eft (tir le point de fleurir, elle
fournit aux vaches un bon fourrage qu'elles aiment
beaucoup. Quelques autres efpèçes de berce,
telles que celle à feuilles étro.tes, celle des Alpes
, (ont prefque des plantes potagères, fur tout
la première , dont les habita ns du Nord mangent
les tiges vertes après en avoir ehlevé l’écorce,
êf auxquels la décoètion des feuilles rient lieu de
bière On retire des tiges defféchées après qu’elles
ont fermenté dans l’eau, de l'alcool, & même en
plus grande quantité , d’après les expériences de
MM. Giuiio & G io b e it, qu’on n’en peut obtenir
a un poids égal de vin. On fait encore qu’en Sibérie.
|es tiges, ratifiées & féchées ah foleil, fe couvrent
d’une efflorcfcence fucréey que l’on recueille
avec foin, & qui p:.ffe pour une friandife très-1
délicate. Nous nous occupons trop peu de nos
| plantes indigènes, qu’on a trop long-tems confi-
derées uniquement comme plantes médicinales, &
î a uxquelles on a fini par préférer les plantes exotiques.
Le petit nombre d’efpèces ajoutées à ce genre
font, la plupart, des variétés de celles qui étoient
déjà connues : ainfi
L heracleum dmplifolium de Lapeyroufe ƒ Flor.
Pyrsn., eft la meme plante que l’heracleum platy
phyllulm, Ramond, Ined. Toutes deux fe confondent
avec L heracleum. pyrenaicum , Lam. n°. 7.
Peut-être celle-ci n’eft-elie qu’une variété de l’Ac-
; raçteum alpihum.
’ L‘heràcleitm pumilum, VillarS, Dauph. 2 , pag.
I cat>- r4 , eft la même que i’ heracleum minimum
, Lam. np. 8. r
Vheracleum elegans , Jacq. Auftr. pag. 17 5 , fe J rapproche beaucoup de Xheracleum anguji folium,
m '. 2. Ses folioles font pinnatifiies 5 les découpures
diftanres entr elles, dentées ; l’angle intérieur
ovale; il croit en Autriche. On pourvoit y réunir 1 heracleum fdvcfcëns Wilid. ; mais celui-ci a des
fleurs jaunes, radiées. Jacquin lui a confervé le
nom à heracleum' ariguftfolium , Flor. Auftr. 2 ,
•P^>* 4^ 3 tab- 17*3. Enfin, Vheracleum angufiifolium
offre 3• d’apfès Jacquin , Auftr. 2 , pag! 46 , tab.
17 4 , une variété remarquable par Jes pinnules des
folioles , très-longues. On trouve dans le catalogi.e
du Jardin dès Plantes unë efpèce de Sibérie, fous
le nom d heracleum 'laciniatum, que je n’ai pas pu
obferver. r > ■
Molina cite une efpèce du C h ili, qu'il' âppeilê
heracleum tuberofum elle ne.diffère, félon lu i, de
Xheracleumfphondyimm que par fes ràcines jaunes,
.compofées de tubercules longs de- fix, pouces,
épais de trois , & par fes fleurs radiées, ou dont
les pétales extérieurs font plus grands. Les feuilles
font ailées, compofées de fept foliole».
M. Ventenat a décrit & figuré l’efpèce fui-
vante :
c) BhRCE à feuilles d’dbÇyriihe.'Heracleum ab-
finthiijolium. Vent.
Heracleum incanum, foliis decompojitis ,* foliolis
cuneiformibus, trifidisj corollis fubuniformibus ,fruclu
•villofo. Vént. Choix de Plant, pag. & tab. 7.
Sphondylium orientale, humilius , foliis abfiti-
thii. Tournef. Corail. 22. Herb. Vaill.
Cette efpèce fe rapproche des tordylium pav fon
fruit prefqu’orbiculaire & un peu renflé à fes
bords. Toutes fes'parties répandent, lorfqu’elles
font froiflees, une odeur femblabîe à celle de Va-
pium graveolens. Ses racines font pivotantes , lai-
teufes & charnues ; fes tiges hautes de deux pieds,
prefque nues, hériffées de poils courts : il en fort
unediqueur qui s’épaiflît à l’air , & devient vif-
queufe ; les feuilles prefque crois fois ailées ; les
folioles cunéiformes, à trois lobes courts, linéaires,
obtus, hériftes de poils courts. Les ombelles
font terminales, compofées d’environ.vingt
rayons» les involucres formés de -folioles droites,
lancéolées , aigues, courtes perfiftantes , très-
velues ; les corolles blanches; les pétales prefque
égaux, planes, plus réfléchis à leurs bords, un peu
échancrés ; les fruits ovales, arrondis, comprimés,
marqués, fur chaque face,de trois ftries peu
apparentes , hérifies de poils blanchâtres & couchés.
Cette plante croît dans l’Orient, fur la route de
Bagdad ; elle eft cultivée dans le jardin de M. Gels,
■ de femences recueillies par MM. Bruguière &
Olivier, if
Nous devons encore à Michaux une autre efpèce,
qui eft la
10. BERCE laineufe. Heracleum lanatum. Mich.
Heracleum foliorum petiolo nervifque fubiits La-
nato-villojijjimis ; foliis trifoliatis ; foliolis omnibus
petiolatis, amplis, fubroiuhdo-cordatis, Çttbpalmato-
lobatis,• fruttibus orbiculatis. Mich. Flor. boréal.
Amer. 1. pag. 166,
Les tiges font garnies de feuilles alternes, ailées,
à trois grandes divifiotts? toutes les folioles
pédicellées, amples, arrondies, en coeur, lobées,
prefque palmées ; leurs nervures en défions , ainfi
que les pétioles couverts d’un duvet lanugineux
très épais. Les fruits font orbiculaires.
Cette plante croît au Canada.
Gærtner a rétabli pour ce genre le nom ancien
de fphondylium^ il .a figuré les fruits de Xheracleum
panaces, tab. 21. ( Voyc[ auüi -les lüuflr. tab. 200,
fig. 2. La figure 1 repréfente Y heracleum fphondy-
liunij n°. 1.)
EERCEAU DE LA V IERGE : nom vulgaire de
la clématite odorante.
BERCKLIEYA. Wilid. ( Voy. Rohria, Suppl. )
C ’eft l’agriphyllum (Juflf. ) 3 Yapuleia de Gsertner.
BÉRÉLIE. Les habitans de l ’île de Ceilan donnent
ce nom à une: plante dont Gærtner a décrit le
fruit, & dont il a fait un genre fous la dénomination
de caryobolis. ( Voye^ ce mot, Suppl. )
BERENDAROS : nom arabe du bafilic des jardins
( ocymüm bafilicum Linn.), fuivantDalechamp.
Dans \a. Flore d*Arabie dz Forskhall, il eft nommé
h&bach & rikan.
B ER G AM O T T IER , efpèce d’oranger , dont
le fruit eft plus petit qu’une orange ordinaire, d’un
goût très-fuave, qui lui eft particulier. Le pétiole
de la feuille eft marqué en defîous d’une ligne
blanche.
BERGERA de Koenig. Bergera KcenigîL Linn.
Bergera foliis altérais , impari-pinnatis y fioribus
corymbo-racemofis , terminalibus. ( N. )
Bergera Koenigii. Linn. MantiflT. — Roxb.
Corom. 2. pag. 5). tab. 112.
-Papaya filvefiris. ? Rumph. Amb. I. pag. 149.
tab. 13- fig. 1.
G-. nre de plantes dicotylédones, a fleurs com-
plètcs , poîypétalées , de la famille des orangers,
qui a de .grands rapports avec les mur ray a, & qui
comprend des arbres exotiques à l’Europe, à feuilles
alternes, ailées avec impaire ; les fleurs,terminales
; en grappes réunies ën corj'mbe.
Le caractère efientiel de ce genre eft d’ avoir :
Un calice fort petit, perfiftant, a cinq découpures,*
cinq.pétales ouverts y dix. étaminescinq alterné?plus
courtes y un ftigmate turbiné, cannelé tran fvefalementp
une baie gLobuleufe, a deux femences.
C a r a c t è r e - g é n é r i q u e .
Chaque fleur offre :
i° . Un calice d’ une feule pièce, fort p e tit, per-
fiftant, à cinq découpurescouites, aiguës, étalées.
20. Une corolle à cinq pétales très-ouverts ob-
longs, un petr obtus.
30. Dix étamines ; cinq filamens alternes, plus
courts que jes autres, foutenant des anthères ar-
j rondies.
4°. Un ovaire libre , un peu arrondi, furmonté
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