
acuminàtis t iruqualiter de-ntatis ; cap fui a al à maximâ
, obtufangulâj reliquis acutangulis. Dryand. Aét.
Soc. Linn. Lond. i . pag. 166. tab. 14. fig. 5 & 6.
Ses tiges font garnies de feuilles lancéolées,
-acuminées, inégalement dentées, à demi en coeur
à leur bafe, n’ayant prefque qu'un feul lobe. Les
fleurs mâles ont quatre pétales, dont deux oppo-
fés^, plus petits. Les fleurs femelles en ont cinq,
d ux plus petits. L'ovaire eft accompagné à fa bafe
de deux bra&ees finement dentées, une fois plus
courtes ; les capfules munies de trois ailes ; la plus
grande à angle obtus , les deux autres à angle
aigu.
i Cette plante croît fur les montagnes, à la Jamaïque./
fr
i f . BÉGONE à tige baffe. Bégonia kumilis.
Diyand.
Bégonia caulefcens 3 erefla , foliis hifpidis , femi-
cordatis , duplicato ferrâtis; capfule alis rotundatis ,
parittn inequalibus. Dryand. A6t. Soc. Linn. Lond. '
1. pag. 166. tab. 15. — Aiton, Hort. Kev/. 3.
pag- 355-
Toute cette plante efl charnue, tranfparente.
Ses tiges font cylindriques, renflées à leurs articulations
, de lix à vingt-quatre pouces de haut,
rougeâtres , ainfi que les pétioles & les pédoncules
j les feuilles ovales , à demi en coeur à leur
bafe, vertes, hifpides en deffus, prefque glabres,
plus pâles en deffous, à dentelures inégales &
ciliées , géminées, à demi ovales; les pédoncules
longs , axillaires, fouvent dichotomes, à plufieurs
fleurs pédicellées; une petite braétée ovale, ciliée
à la baie de chaque pédicelle ; la corolle blanche
quatre pétales inégaux dans les fleurs mâles, cinq
dans les femelles; une capfule trigone, â ailes arrondies.
Cette plante croît à Tîle de la Trinité.
( Dryand. )
16. BÉg o n e velue, n°. 3. Bégonia kirfuta. Âubl.
— Dryand. Aéfc. Soc. Linn. Lond. i.pag. 167.
* * * Tiges pourvues de feuilles ovales ou oblongues.
17. BégOne â fleurs violettes, n°. 8. Bégonia
urtice. Linn. — Dryand. AGt. Soc. Linn. Lond. 1.
pag. 67. — Smith, Icon. ined. pag. & tab. 4$.
18. BÉgone à feuilles d’orme. Bégonia ulmi-
folia. Willd.
Bégonia caulefcens, enfla, foliis utrinque hifpidis,
inequaliter oblongis , duplicato-dentatis 3 capfule alâ
maximâ , acutangulâ ; reliquis obtufangulis. Willd.
$pec. Plant. 4. pag. 418. — Humb. & Bonpl.
Ses tiges font droites, ligneufes, garnies de
feuilles velues à leurs deux faces, inégalement
oblongues à leur bafe, aiguës à leur fommet, longues
de trois pouces, inégalement dentées, à dentelures
aiguës. Les capfules portent une aile très-
grande, rétrécies en angle aigu à fa bafe ; les deux
autres plus petites, à angles obtus.
Cette plante a été découverte dans l’Amérique
méridionale par MM. Humboldt & Bonpland. b
19. BÉGONE liffe, n°. 4. Bégonia glabra. Aubl.
Bégonia ( fcandens ) , radicans, foliis ovato-fub-
rotundis, obfolete dentaiis ; capfule alâ maximâ ,
obtufangulâ j reliquis parallelis , mini mis. Dryand.
Adt. Soc. Linn. Lond. 1. pag. 168. — Swartz,
| Prodr. 86, & Flor. Ind. occident. 2. pag. 992. —
Willd. Spec. Plant. 4. pag. 418.
* * * * Efpeces dépourvues de tiges*
20. BÉgone naine. Bégonia nana, Lhérit.
Bégonia acaulis , foliis lanceolatis , fcapo fubbifioro.
Dryand. A6t Soc. Linn. Lond. 1. pag. 169.
Bégonia acaulis , foliis equalibus , lanceolatis ,*
fcapo fubtrifioro. Lhérit. Stirp. pag. 99. tab. 48.
Petite plante, haute à peine de quatre à cinq
pouces, pourvue de racines charnues , arrondies,
prefque tubéreufes, d’où fortent quelques feuilles
pétiolées, oblongues , étroites, lancéolées, égales,
acuminées, rétrécies à leur bafe, glabres,
dentées & ciliées à leurs bords. De leur centre
s’élève une hampe grêle , Ample, à peine plus
longue que les feuilles, terminée par deux ou
trois fleurs pédonculées, dont une femelle ; quatre
pétales inégaux dans les fleurs mâles ; des étamines
nombreufes, très-courtes, conniventes à
leur bafe ; fix pétales irréguliers dans les fleurs femelles
; une capfule oblongue , triangulaire ; une
des ailes beaucoup plus grande; les femences fort
petites, nombreufes, prefque rondes.
Cette plante croît à Madagafcar, où elle a été
découverte par Bruguière. ( Defcript. e Lhérit.)
21. BÉgone tendre. Bégonia tenera. Dryand.
Bégonia acaulis , foliis inequaliter cordatis, fioribus
umbellatis. Dryand. Aét. Soc. Linn. Lond. I.
pag. 169. tab. 16.
Toutes les feuilles font radicales, orbiculaires,
aiguës, en coeur, tendres, membraneufes, inégalement
dentées ; les lobes inégaux ; la face fu-
périeure parfemée de petites glandes à la bafe des
veinules ; les pétioles quelquefois longs d’un pied,
rouges, prefque glabres, cylindriques ; les hampes
droites, charnues ; des ftipules radicales ovales
& acuminées ; les fleurs prefqu’en ombelle ; les
pédicelles accompagnés à leur bafe de petites
bradées lancéolées, caduques; les fleurs blan*
ches; les fihmens nombreux, capillaires, conni-
vens à leur bafe ; quatre pétales dans les fleurs
miles, fix dans les femelles; une capfule turbi-
née, trigone, à trois ailes aiguës à leur fommet,
inégales.
Cette plante croît â l’ïle de Ceilan. ( Dryand.)
22. B É g o n e à deux ailes. Bégonia diptera.
Dryand.
Bégonia acaulis , foliis inequaliter cordatis ; pe-
dunçulis dichotomie j capfule alâ unâ maximâ , al-
terâ anguftâ, tertiâ obfoletâ. Dryand. Aét. Soc. Linn.
Lond. 1. pag. 170.
Bégonia (capenfîs), acaulis, foliis inequaliter
ienticulatis. Linn. f. Suppl. 420.
Ses feuilles font toutes radicales, pétiolées,
ovales, inégalement échancrées en coeur à leur
bafe, glabres à leurs deux faces, légèrement dën-
ticulées à leur contour. De leur centre s'élève
une hampe ou pédoncule droit, dichotome, muni
de quelques fLurs, auxquelles fuccède une capfule
trigone, ovale, garnie feulement de deux
ailes, une très-grande, l’autre beaucoup plus petite
, étroite. On y remarque l'apparence d’une
troifième aile.
Cette plante croît fur le revers des montagnes,
aux lieux ombragés, à l’île Joanna.
23. BÉgone à huit pétales. Bégonia oflopetula.
Lhérit.
Bégonia acaulis, foliis cordatis , quinquelobis ;
pedunculis dichotomis. Dryand. A â . Soc. Linn.
Lond. 1. pag. 171.
Bégonia acaulis , foliis cordatis , quinquelobis ,
inequaliter dentaiis ; fioribus màfculis oflopetalis.
Lhérit. Stirp. pag. 101.
Cette efpèce eft remarquable par fes pétales
égaux, par fes feuilles grandes, aflez femblables
à celles de la v igne, toutes radicales, longuement
pétiolées, aiguës, en coe u r , à cinq lobes obtus,
prefque glabres, inégalement dentées ; les pétioles
pubefcens ; la hampe droite, pubefcente, haute
de deux pieds, trifide, prefque ramifiée en co-
rymbe ; les fleurs pédicellées ; les braétées feflïles,
oppofées, caduques, ovales, échancrées > fix à
neuf pétales, plus fouvent huit dans les fleurs
mâles ; cinq à nx dans les femelles.
Cette plante a été découverte au Pérou par
Dombey. of
* Bégonia (ftipalacea ) 3 caulefcens 3 foliis reni-
formibus , fubangulatis , crenatis ,* petioïis venifque
foliorum fubtks hirfutis. Willden. Spec. Plant. 4.
Pag- 4HLes
fruits de cette efpèce n'ont point été obfervés.
Ses feuilles reffemblent beaucoup â celles
du bégonia reniformis • mais elles font velues fur
leur pétiole & fur leurs veines à leur face inférieure.
Les fleurs font prefque difppfées en ombelle
, munies,fur leurs pédicelles, de d.ux bractées
oppofées , membraneufes, affez grandes ,
ovales, acuminées.
Son lieu natal n’eft pas connu. T>
. * Bégonia ( cucullata ) , caulefcens , foliis inequa-
liter cordatis , denticulatis , glabris , cucullatis ; capfule
alâ maximâ , acutangulâ ; reliquis parallèles.
Willd. Spec. Plant. 4. pag. 414.
Ses tiges font ligneufes, pourvues de feuilles
médiocrement pétiolées , oblongues, en coeur à
leur bafe, à lobes inégaux , glabres, concaves,
denticulés ; les ftipules grandes, oblongues, dentées
, -vertes, point membraneufes ; quatre pétales
, deux oppofés, plus grands , arrondis ; deux
autres étroits, lancéolés; une capfule à trois ailes;
la plus grande rétrécie à fa bafe en angle aigu;
les deux autres plus petites, égales, rétrécies à
leurs deux extrémités.
Cette plante croît au Bréfil. T> ( Willd. )
BEGONIA. ( Voyc[ BÉgone. )
BEGUIL : fruit de la groffeur d'une pomme
ordinaire, mais dont la chair a la couleur, le
grain & le goût de la fraife. çffifti abrég. des voyages
, 2 , pag. 292. ) L’arbre qui le produit, croît
dans les bois de la Sierra-Leona, fur les côtes occidentales
de l’Afrique. C ’eft peut-être une efpèce
d’arboufier, d’après la defeription imparfaite du
fruit.
BEHEN blanc. Les Arabes défignoient fous le
nom de behmen abiad ou behen blanc , une racine
blanche à l ’intérieur & à l'extérieur, qui avoir une
odeur aromatique & une faveur un peu ftiptique;
ils lui attribuoient une vertu tonique, & celle
d'augmenter la fécrétion de la femence. Elle étoic
également eftimée chez les Perfes, q ui, après
l'avoir pilée, la mêloient, certains jours de fê te ,
à leurs alimens. On ne la trouve prefque plus dans
les pharmacies, & l’on eft incertain fur la plante
qui la fournit. Tournefort paroît croire que c’eft
celle qui eft connue maintenant des botaniftes fous
le nom de cèntaurea behen. Il ne faut pas la confondre
avec le behen blanc des environs de Paris
( cucubalus behen Linn. ) , qui n’eft pas employé en
médecine. ( Juff. )
Behen rouge. Ç ’eft une racine nommée, par les
Arabes , behmen ackmar , que l’on apporte de U
Syrie & du mont Liban , coupée par tranches
compactes , d’un rouge-noir, regardée comme
] aftririgente & tonique, employée autrefois pour
i arrêter les hémorragies de le cours de ventre. On