
incifées ou dentées ; les fleurs blanches, pédoncu- |
liées , difpofées en une panicuieétalée, tiichotome. }
Elle croît au Cana ia.
* After ( tortifolius) , foliîs parvulis , cuneato-
obovalibus , integris 3 tortuosé patulis y corymbo com-
pofito y fubfaftigiato. Mich. Flor. boréal. Amer. a.
pag. j 05).
Cony^a bifoliata. T Walth. Flor. carol. .
* AJler ( thyrfifolius) 3 foliis lanceolatis, fub-
amplexicaulibus 3 medio fenatis , glabrisy caule tkyr-
foideo 3 tereti 3 glabro ; pedunculis unifions. Hofhn.
Phytogr. pag. 83. tab. D. fig. I. In Virginiâ.
A.STERELLA. ( Voyei A sterelle.)
ASTERELLE. Afierella. Genre de plantes de la
famille des hépatiques, établi par M. Palifot de
Beauvois, & qui eft un démembrement du genre
marchanda Linn. ; il a pour caractère efifentiel des
fleurs dioïques.
Fleurs mâles. Ombelle arrondie, portée fur un
pédoncule charnu , privé de përichet ; plufieurs
fleurettes fefïiles, à fix ou dix divifions, renfermant
un amas, deJüets élaftiques, où font attaches
les grains de la pouflière fécondante.
Fleurs fimelles mernbraneufes, fe filles , en forme
de cupule, adhérente à l’épiderme, contenant
plufieurs femençes arrondies , échancrées, comprimées..
C e genre renferme les deux efpèces fuivantes :
1 . Afierella tenetla. ( Voye1 H É PAT IQ U E f lu e t t e ,
n°. 7 . )
2. Afierella kemifph&rica. ( Voyeg HEPATIQUE
hémifphérique, np. 4 .)
ASTÉRISQUE. (Afierifcus. Tournef.) ASTÉROÏDE.
( Afieroides. Tournef. ) C e font deux
genres de plantes radiées, établis par Tourne-:
fo r t , & que Linné a réunis dans fon genre bupk-
thalmum. Tournefort carattérifoit le premier par
un calice dont les écailles débordoient les demi-
fleurons , & le fécond par un calice plus court que
les demi-fleurons.
ASTÉROPE. Afteropeia. Genre de plantes dicotylédones
, à fleurs complètes, polypétalées,
dont la famille naturelle n’eft pas encore connue ,
qui paroît fe rapprocher des rofacées, & avoir des
rapports avec 1 es blackwellia ; il a été établi par
M. du Pétit-Thouars pour un arbriffeau de Mada-
gafear, à feuilles alternes & entières, ayant les
jBeurs difpofées en panicuie.
Chaque fleur offre ppur cara<5tère efientiel :
Un calice a cinq divifions y cinq pétales y dix étamines
conniventes a leur bafe y cinq alternes plus
courtes y un fiyle y trois fiigmaies ( une capfulc â trois
loges y trois ou quatre femençes centrales.?-),
C a r a c t è r e g é n é r i q u e .
Chaque fleur offre :
i° . Un calice d’une feule pièce, à cinq découpures
oblongues, étalées, perfiftantes.
i° . Une corolle régulière, à cinq pétales caducs,
lancéolés, inférés fur le calice , alternes avec fes
divifions.
3*. Dix étamines, dont cinq alternes, plus courtes
j les filamens réunis à leur bafe, formant un
urcéole adhérent à la bafe du calice 5 les anthères
bifides à leurs deux extrémités, s’ ouvrant latéralement.
40. Un ovaire libre, trigone , à trois loges po-
lyfpermes, furmonté d’ un ftyle cou rt, trifide à
fon fommet ; trois ftigmatès en tête.
Le fruit, obfervé très-jeune, paroît devoir être
une capfulé entourée par le calice perfiftant &
agrandi, à trois loges , contenant trois ou quatre
femençes attachées au centre.
E s p è c e .
A s t ÉROPE à fleurs nombreufes. Afteropeia mul-
tiflora. Petit-Thouars.
Afteropeia foliis ovato-oblongis , obtufis > glabris ;
pâniculâ terminàli, divâricatâ. (N .). Petit-Thouars,
Végét. des îles d’Atriq. pag. 55. tab. 17.
Arbriffeau peu éle vé , dont la tige fe divifé en
rameaux divariqués, alternes, formant une cime
,étalée. Les feuilles font alternes , médiocrement
pétiolées , ovales , oblongues , très-obtufes, glabres
à leurs deux faces, très-entières, longues de
trois à quatre pouces, larges de moitié, d’une
confiftance ferme & graffe au toucher j les nervures
latérales irrégulières, fe réunifiant vers le bord
des feuilles ; les pétioles courts, épais. Les fleurs
forment des panicules terminales } leurs ramifications
comprimées, très-étalées , plufieurs fois ramifiées.
Le calice eft profondément divifé en cinq
découpures ouvertes, lancéolées, perfiftantes. La
corolle eft blanche, à cinq pétales lancéolés, aigus,
inférés fur le calice, alternes avec fes divisons.
Les étamines font au nombre de d ix , alternativement
plus courtes ; les filamens, réunis par
leur bafe, & formant un urcéole très-court, adné
à la bafe du calice. L’ovaire, obtufément trigone,
occupe le fond du calice fans y adhérer; il eft fur-
monté d’ un ftyle court, rrifide, & de troisftigma-
tesen tête. Le fruit très-jeune annonce une capfule
à trois valves, contenant chacune trois ou quatre
femençes prefque réni Formes, attachées au centre-
Le calice, ouvert en étoile , agrandi & membra*
I neux, entoure le fruit à fa bafe.
Cette plante croît à l’ îlede Madagafcar, où elle
a été découvèrte par M. du Petit-Thouars. T)
ASTEROPEIA. ( Voye^ A st éro pe. ) .
ASTÉROPTERE. Aftérdpterus. Gærrner, de
Fiuôl. & Scrri. 2. pag. 460, tab. 173. fig. 6.
Genre de plant s de la famille dès corymbifères,
formé par Gærtner fur les efpèces du genre leyfera
de Linné, qui n’ont point le réceptacle de leurs
fl urs garni également partout de paillettes, mais
munies feulement, à la circo- férerree du récepta
cle, cTéçailles courtes qui enrourent-les femençes :
extérieures. C ’eft le feul caractère qui diftingue ce
genre des leyfera, & qui convient particuliérement
ail leyfera call'icornia Linn. (voye^ LEYSÈRE, n°. 2,
& 111. tab., 688 , fig. 1.) , & peut-être à quelques-
unes des efpèces ajoutées par Thunberg. Quant au .
refte, ces plantes ont des fleurs radiées, un calice
Commun , compofé d’écailles fèches , inégales ,
imbriquées. Les femençes des demi-fleurons*font
couronnées d’une aigrette fimple ; celles des fleurons
furmontées d’une aigrette compofée de f ies
rrè:.-courtes, entourées d'arêtes plumeufesj caractères
qui conviennent également aux leyfera y & fi
l’on ajoute que le port rapproche encore les efpèces
de*ces deux genres, on aura de la peine à les
tenir féparés.
ASTEROPTERUS. ( Voye\ A s t éro pt èr e .)
ASTRAGALE. Aftragalus. C e genre fe dif-
tingue très-bien par fes gouftes divifées en deux
loges ou prefqu.’à deux lo ges , formées par la rentrée
de la future inférieure, d’où refaite une cloi-
fon plus ou moins complète, longitudinale, p-ral-
lè’e aux valves, compofées dé deux feuillets membraneux.
Ce caractère forme des aftragales un
genre tellement naturel, qu’ il eft très-difficile de
pouvoir le divifer en plufieurs autr-esmalgré le
grand nombre des efpèces. M. Decandolle l’a cependant
entrepris dans la monographie qu/il en a
donnée; i‘l a profité de la différence que préfente
la carène dans une fuite d’ éfpèces aftéz nombreuses,
pour, établir fon genre oxytropis, dans lequel
cette carène fe prolonge au- foin met en une pointe
droite. M. Decandolle croit en outre que la cjoi-
fon eft formée par la rèntfée de la future fupé-
rieure, tandis que les a fit âg aies ont la carène ob-
Lïfe, & la cîoifon formée par la future inférieure.
On conçoit que c=s foi blés caraéfères, dans l ’ordre
naturel , ne pourroient confiituer qu’ une fous-
divifton, avantageufe pour la diftinétion des ef-
psees, mais qui à , d’un autre côté » comme prefque
toutes les autres, l’ inconvénient de tenir
éloignées les unes des autres certaines efpèces
rapprochées par un plus- grand nombre de caractères.
'
m Fon ne s’ en tenoit pas auffi rigoureufement
aux parties de la frudification pour la formation
des genres, les tragacantka de Tournefort devroient
être confervés comme genre, formant une fuite
très-naturelle d’efpèces diftingoées de tcures les
autres par leur port, par leurs pétioles qui fe d tir-
ci ifent & deviennent piqua ns comme des épinqs,
qui remplacent la; foliole terminale; par la propriété
de plufieurs d’enn’eües de fournir une
gomme particulière ; pat leurs fleurs axillaires ,
prefque feffiles, folitaires ou réunies plufieurs
enfemblé dans chaque aiflfeile j enfin, par .leurs
gouftes, qui ne renferment que deux à trois fe-
merlces dans chaque loge. Leur lieu nasal eft encore
une confidération qui ne doit pas être négligée.
Les tragacantka ne fe trouvent que dans les
pays chauds, dans le Levant', la Syrie", les îles de
l’Archipel, l'Efpagne, les départemens méridionaux
de la France ; ils aiment les lois arides, pierreux,
fablonneux, les collines , K-s bords de la
mer, tandis que la Sib érie, les Alp es , k Cau*
c a fé , &c, fourn-fient la plupart des aftragales
proprement dits.
En faifant rentrer dans ce genre les efpèces qui
n’ont pas pu-y être mentionnées d’ abord, je me
fuis principalement attaché à faire cônnoïtre celles
que M. Decandolle à décrites & figurées dans
fon bel ouvrage fur les aftiagales. Je n’ ai pas cru
devoir parler de plufieurs eipèéçs citées dans WiU-
denow & dans d’autres a'ut'eùrS, lie lés conrioit-
fanc pas , dans Ig crainte de faire de doubles Emplois,
forcé d’ ailleurs d’être cou rt, pour ne point
pafler les bornes que' jè me fuis preferheS. On
pourra confulter, pour de plus amples dé ta Is ,
les excellentes monographies que MM; P alias &
Decandolle ont données des afti agiles.
E s p è c e s .
^ A stRAGALUS. Caréné obutfe point muCronée.
A. Stipules non- adné rentes atiy. pétiolès.
1. Astragale d’Autriche, 24. Afiragalas
auftriacus. Linn. — Dctand. Afirag. pag. 99,
2. A str a g ale fi- ur de vefee. Aftragalus crac c'a-
Decand.
Aftragalus dijfufus , herbaceùs , fûliotis ovâto-obr-
longés 3 emarginatis , pùbefentiifus y le gu minibus pendules
3 ftipitatis , ôvato obiongis compteffis 3 femi-
bilocularibus. Decand. Aftràg. pag. 8ô. tab. 5).
Cette efpèce a des racines prefque fufiformes ;
des tiges jim pies, grêlés, étalées y deux fiipnfeS
drftindes, lancéolées. Elle fe rapproche de faftra-
galas auftriacus, dont elle diffère par fes figes
par fes feuilles pubefeentes ; lés folioles plus larges
, prefqu’ ovales ; le calice à (femi divifé en cinq
découpures égales, linéaires'. Les fleurs font plus