
avec le fidafuberofii de Lhé ritier; mais la fruétfti-
caticm n’étant pas connue , il eft difficile d’ aflur.er
Ton identité.
Ses tiges font tomenteufes, cylindriques, ta-
meufesj fes feuilks longuement pétiolées , ovales-
aiguësj un peu en. coe u r , tomenteufes, crénelées
à leur contour i. les crénelures aiguës; les.fti—
pules droites , fubulées , plus longues que les
fleurs : celles-ci font nombreufes, axillaires, petites
, toutes pédicellées ; les pédicelles courts ,
tomenteux , médiocrement géniculés ; le calice
tomenteux , pentagone , acuminé.
Cette plante a été recueillie au BréfU par Com-
merfon. ( Defcript. ex Cavan. herb. Thouin.)
109. A butilon à feuilles d’alcée. Sida alc&oi-
des. Mich.
Sida e relia, kerbacea , foliis inferioribus triaagu-
laio-cordatis, incifis,* fuperioribuspalmato-multifidis ;
corymbo terminait , calicibus kijpidis. Mich. Flor.
boréal. Amer. vol. 2. pag. 44.
Cette plante a prefque té port du malva alcea.
Ses tiges font droites, herbacées, garnies de feuilles
alternes j pétiolées ; les inférieures triangulaires
, échancrées en coeur a leur b afe, incifées à
leur contour5 les fupérieures palmées, à plufieurs
divifîons. Les fleurs font difpofées en une forte de
corymbe terminal. Le calice eft hifpide.
Cette plante croît dans l ’Amérique feptentrio-
nale, au Kentucky & à Tennaffée, où elie a été
découverte par Michaux. ( Defcript. ex Mich. )
n o . A butilon phyllanthe. Sida pkyllantkos.
Cavan.
Sida foliis crajfis, tomentofis, imbricatis , dupli-
cato-trifidis ; petiolis fioriferis. Cavan. Diftért. bot.
ƒ . pag. 276. tab. 127. fig. 4.
Sida ( phyllanthus ) , acaulis , foliis ternatis ;
foliolis fejfilibus , tripartitis , cuneiformîbus , integer-
rimis ., indivifis, obtufis ; flore folitario ,• petiolo ala-
to inferto. Willd. Spec. Plant, vol. 3. pag. 767.
tï°. 99.
Cette fingulière efpèce a des racines fufiformes,
un peu fibreufes ; elles produifent des tiges courtes
, rameufes, couchées, raboteufes par l’im-
prefîion des feuilles tombées, radicantes , garnies
de feuilles imbriquées & nombreufes, particuliérement
vers le Commet des rameaux, pétiolées,
deux fois trifides ; les découpures très-profondes,
lancéolées, ovales, charnues, tomenteufes, blanchâtres
en deflus, roufleâtres en deffous, munies
de ftipules de la longueur des pétioles, inférées
fur ces mêmes pétioles, terminées par un appendice
obtus.
Les fleurs font folitaires, fe filles, placées fur
tk$ péiioks.» vers le Commet, entre les ftipuks.
i Le calice eft ovale, à cinq découpures aiguës ; la
! corolle un peu bleuâtre, beaucoup plus grande
; que les. feuilles* les pétales échancrés» un peu.
; connivens, velus à leur bafe. Le tube des étami-
. nés s’élève en. une colonne* Un peu au deflus de
fon fommet font placés, des filamens très-courts,
ramaffésenglobe, foutenaffit des anthères réni-
formes. L'ovaire eft conique, entouré de poils re-
dreffés ; le ftyle fïmpk , à douze divifîons vers fon
! fommet ; les ftigmates oblongs , un peu épais. Le
i fruit, peu connu, paroît être compofé de douze
; capfules.
Cette plante a été découverte au Pérou par
I M. Jof. de Juffieu. ( V . f in herb. Jujf.)
[ n i . Abutilon à feuilles crépues. Sida crifpi-
\folia. Cavan.
Sida caule fruticofo ; foliis cordatis , incifo-loba-
tis , inferne tomentofis , fupemè puncidto -fiellatis ,*
marginibus crifpis. Cav. icon. Rar. vol. 5. pag. 11 .
tab. 419.
Ses tiges font ligneufes, hautes d’ un demi-pied,
divifées en rameaux alternes, garnies de feuilles
pétiolées, alternes, ovales, un peu lancéolées ,
échancrées en coe u r , tomenteufes & rouffeâtres
à leur face inférieure, crépues, incifées & lobées
à leur contour, vertes en deflus, hériffées de
points nombreux, dans lefquels on diftingue des
poils courts, ouverts en étoile ; les pétioles plus
courts que les feuilles5 les ftipules courtes, to-
menteufes.
Les fleurs font axillaires, terminales, foutenues
par des pédoncules fimples, uniflores, velus, beaucoup
plus longs que les feuilles. Le calice eft
grand, tomenteux , plus court que la corolle , à
cinq découpures lancéolées; les dents crépues;
la corolle bleuâtre, rouge en fe defféchant ; les
pétales arrondis, échancrés, rétrécis;en onglet &
connivens à leur bafe avec le tube des étamines :
celui-ci eft brun, fupportant à fon fommet une
vingtaine de filamens capillaires, terminés par des
anthères arrondies. L’ovaire eft globuleux, ftrié>
le ftyle fimple, plus court que les étamines ; environ
fept ftigmates noirâtres, planes, linéaires,
un peu épais; le fruit compofé d’autant de capfules
mutiques. Le nombre des fémences n’eft pas
connu.
Cette plante croît dans l’Amérique méridionale.
T?
112. Abutilon hétérophylle. Sida hetero-
j phylla.
i Sida caule herbaceo, foliis radicalïbus ovata-finua-
i tis ; caulinis tripartitis > lobis incifis, dentatis ; me-
J dio longiore, Cavan. Icon. Rar, yqJ. J. pag* Ji*
J tab. 421.
Ses racines font fufiformes, garnies de quelques
fibres ; elles produifent des tiges herbacées,
cylindriques, longues d’un pied , légèrement tomenteufes,
ainfi que toute la plante. Les Feuilles
radicales font nombreufes, prefqu’ovales, finuees,
munies de quelques dents, longuement pétiolees;
les feuilles caulinaires profondément divifées en
trois lobes dentés, incifés, aigus; celui du milieu
plus alongé ; les pétioles courts ; les ftipules ovale
s aiguës.
Les fleurs font folitaires, axillaires, fupportées
par des pédoncules fimples, beaucoup plus longs
que les feuilles. Le calice eft ovale, tomenteux,
à cinq découpures ovales, aiguës; la corolle à un j
bleu-clair, trois fois plus grande que le calice; .
les pétales veinés ; le tube des étamines court ; j
les anthères réniformes, pédicellées. L ovaire eft J
globuleux , comprimé, ftrié ; le ftyle fimple , ;
cou r t, v io le t, divifé en treize découpures capi;- •
-laires ; les ftigmates obtus. Le fruit n eft pas;
-connu.
Cette plante croît au Chili ; elle fleurit au mois i
de mars. O ? (Defcript. ex Cavan.)
113. Abutilon à feuilles tridentées. Sida tri- j
dentata. Cavan.
Sida caule brevijfimo , filiformi ,* foliis oVatis ,
api ce tri dentatis ; floribus axillaribus, folitariis. Cav.
Icon. Rar. Vol. 4. pag. 6. tab. 312. fig. 2.
Ses tiges font à peine hautes de trois pouces,
tomenteufes, divifees en rameaux alternes, garnis
de feuilles pétiolées, alternes, ovales, tronquées,
& divifées à leur fommet en trois dents aiguës,
légèrement tomenteufes à leur face inférieure,
longues de deux ou trois lignes; les pétioles de la
longueur des feuilles ; les ftipules droites, linéaires
, de la longueur des pétioles. Les fleurs font
folitaires, axillaires ; la corolle jaune ; l’ovaire
furmonté de cinq ftyles. Les fruits n’ont point été
©bfervés.
Cette plante croît à l’île de Saint-Domingue.
( Defcript. ex Cavan. Comm. Dupuis.)
* Efp'eces moins connues.
♦ Sida ( gracilis) , caule fruticQfo, fragili ; foliis
oblongo-cordatis, fursiun anguftatis , reflexis ; ramulis
fafciculifloris. Richard , Aéfc. Soc. Parif. pag. 111.
— Perf. Synopf. Plant, vol. 2. pag. 243. n®. 3.3. È
Caiennâ.
* Sida ( patula ) , kerbacea , patula , flexuofa ,•
foliis brevi-petiolatis , ovatis, fubcrenatis.3 moUijfime
tomentofis ,* floribus axillaribus , fejfilibus. Peff. Sy-
tiopf. Plant, vol. 2. pag. 243. n°. 16. f Fibres
àlbi. )
Sida mollis. Richard, A£t. Soc. Parif. Ex An-
t illis. O •
A gU TU A . ( Loureir. Flor. cochin. ) Genre de
plantes de la Cochinchine, décrit par Lpureiro. Il
y rapporte des arbriffeaux à tige grimpante,, à
feuilles oppofées & à fleurs en chatons mâles ou
femelles, portés fur des pieds différens. Ces chatons
font noueux par intervalles , & garnis à chaque
noeud d’une gaîne membraneufe, renfermant,
dans les mâles, beaucoup d’étamines; dans les
femelles, plufieurs ovaires, terminés par des ftigmates
à plufieurs divifîons, devenant autant de
baies fèches, à une feule femence.
C e genre a beaucoup d’affinité avec le gnetum
Linn. & le thoq. d’Aub let, & devra peut-être fe
réunir avec eux en un feul genre ; il offre dans la
difpofitipn des couches concentriques de fes tiges
& du tiffu cellulaire interpofé, quelque rapport
avec le pareira-brava du Bréfil. (/«ƒ.)
A CA C A L IS . Arbriffeau d’É g yp te , cité par
Diofcoride & fes commentateurs, fur lequel on
n’a que des renfeignemens très-vagues. Belon le
regarde comme la même plante que le kermefen du
Levant, employé à Conftantinople pour les maladies
des yeux ; mais il ne donne de l’une ni de
l’autre aucune defeription qui puifle les faire re-
connoître. fJuJf.)
A C A C IA (Faux ). Robinia pfeudo-acaci'a. Linn.
( Voye^ Robinier , n°. 1. )
Aca c ia -rose. Robinia hifpida. Linn. ( Voye^
Robinier, n°. 4.)
A c a c ia . Willd. ( Voyei A cacib , n°. 1048c
fui vans.)
A C ACTE. Mimofa. Si le petit nombre d’efpèces
d’acacies cultivées dans nos jardins ou languiffan-
tes dans nos ferres, les unes fans fleurs, d’autres
fans fruits, ont néanmoins affez d’agrémens dans
leur p o r t, dans la délicateffe & l’élégance de leur
^feuillage , quelques-unes dans l’odeur fuave de
leurs fleurs pour être confidérées comme un des
plus beaux ornemens de ces jardins factices, créés
par l'induftrie humaine au milieu de la plus trifte
des faifons, combien e lk s doivent exciter l ’admiration
du voyageur qui les contemple entre les
trop iq ues , en »Amérique ou dans les Indes, où
elles fe montrent avec le luxe de la plus brillante
végétation! Les efpèces en font fi nombreufes,
qu’on en compte aujourd’hui plus de deux cents.
Linné en avoit à peine mentionné une cinquantaine.
G ’eft un des genres le plus beau par le s formes
élégantes & variées, le plus curieux par les
phénomènes fin guliers qu’il pré fer» t e , le plus in-,
téreflant par les réfines.& les go»nmes que four*-